
Continuité : Légendes
Traqué par le Maître Jedi jusqu'aux anneaux de Géonosis grâce à un système de mouchard, le chasseur de primes eut recours à une arme peu usitée, mais au pouvoir d'annihilation avéré : la charge sonique, dont le modèle le plus connu et utilisé par Fett est le Void-7. Si contrairement aux torpilles protoniques ou aux missiles à concussion, cette arme était relativement lente car dépourvue de moyen de propulsion pour atteindre sa cible, cette faiblesse était largement compensée par un rayon d'action efficace et beaucoup plus grand. À vrai dire, les charges soniques étaient le système offensif le plus puissant que l'Esclave I transportait à l'époque de la Crise Séparatiste. Le magasin à bombes placé à la poupe du vaisseau de Jango pouvait contenir seize charges soniques, et lorsque le système de déploiement de ce compartiment était activé, la charge sonique sur le point d'être larguée était amorcée, affichant un signal lumineux d'avertissement. Pour larguer la charge sonique, les deux panneaux de camouflage du compartiment coulissaient tandis que les deux bras circulaires retenant l'engin explosif s'escamotaient à l'extérieur de la coque.
Dans cette position, la charge Void-7 fabriquée par Krupx Munitions était larguée, soumise aux aléas du vide spatial pour se diriger plus ou moins précisément vers sa cible, la trajectoire étant déterminée par le pilote qui devait positionner sa poupe juste dans l'axe de la proue du vaisseau adverse. Une fois que la charge était lancée, le système, s'il était toujours activé, se rechargeait automatiquement, attendant que le pilote appuie sur le bouton de largage d'un nouveau projectile. Lorsque les systèmes du magasin étaient coupés, les charges étaient également désactivées automatiquement. Suivant les désirs du pilote, les charges soniques étaient des engins explosifs qui pouvaient suivre trois programmations de détonation différentes : à proximité, à retardement ou alors contrôlées à distance depuis le vaisseau bombardier.
Jango Fett, en voulant se débarrasser de son poursuivant Jedi un peu trop collant, régla les charges sur la première position, celles-ci explosant dès qu'elles se trouvaient à une certaine distance des astéroïdes, pour créer des débris spatiaux projetés dans le vide afin d'augmenter sa puissance de destruction. Évidemment, lorsque le déclenchement à proximité était activé, un système de sécurité empêchait les charges soniques de détoner à portée de l'Esclave I.
Les charges soniques, en raison de leur utilisation peu commune, étaient difficilement reconnaissables, même de près, et étaient souvent confondues avec des balises de détresse ; Obi-Wan, dont l'érudition n'était plus à prouver, reconnut immédiatement les dangereux dispositifs et prit soin de s'en éloigner au plus vite. Mais d'autres poursuivants, même s'ils pouvaient identifier le dispositif, en réchappaient rarement, et ce malgré la détonation en trois étapes d'une charge. Si l'on faisait abstraction de la terrible destruction qu'elle causait, l'explosion d'une charge sonique était très belle à observer, et dont l'éclat était digne des plus beaux feux d'artifices. En effet, un éclair lumineux émanait de l'épicentre de l'explosion dans le silence le plus complet, car la déflagration initiale en résultant était si colossale que le tissu spatial se trouvant à l'épicentre s'effondrait momentanément sur lui-même, créant une anomalie aspirant le son et l'énergie aux alentours.

Ceux qui se trouvaient à proximité de ce trou noir de poche temporaire se sentaient totalement assourdis, absorbés dans une bulle de silence créée dans le champ d'action de la charge sonique ; tout appareil trop proche du site de l'explosion était inévitablement aspiré par l'épicentre en effondrement et anéanti. À cause de la zone de silence que cette arme créait, les concepteurs de cet engin explosif affirmaient, sur un ton très léger, que la charge sonique était la concrétisation de l'expression "le calme avant la tempête", et ce à juste titre. Juste après l'éclair initial, l'explosion semblait se refermer sur elle-même tout en formant, pendant une milliseconde, un nuage bleu quasi sphérique et éclatant d'énergie piégée. De cette sphère, deux faisceaux scintillants en jaillissaient, créés par la masse de particules chargées en énergie, et la concentration en particules des extrémités de ces tiges lumineuses était telle qu'elle repartait vers le centre, créant un nouvel écroulement de ce micro-univers sur lui-même.
Le nuage d'énergie s'aplatissait en une milliseconde tout en compressant un peu plus la fantastique énergie emmagasinée ; une fois le stade critique atteint, l'ensemble réduit ressemblant désormais à un disque, le champ de retenue jusque-là relativement stable se brise et libère la charge énergétique, le résultat formant une ellipse croissante de son et de lumière détruisant tout sur son passage. Quelle que soit la taille d'une charge sonique, la technologie qui était utilisée permettait d'infliger des dégâts considérables alors que la charge pouvait être de taille modeste, l'énergie dégagée par la déflagration permettant de pulvériser de gros rochers ; la décharge d'une des armes que transportait l'Esclave I mesurait près de 5095 joules. La seule faiblesse que l'on pourrait reprocher à l'arme résidait dans le délai entre le déploiement et l'explosion. Hormis ce détail, les charges soniques sont des armes de bombardement à l'efficacité redoutable, équivalente ou voire même supérieure à celle des mines spatiales. Mais ces armes n'ont pas suffi à faire abandonner la poursuite à un Jedi un peu trop coriace.

Variable
Continuité Star Wars et ligne éditoriale HoloNet
Il existe dans Star Wars plusieurs continuités indépendantes les unes des autres, impliquant des histoires parallèles pour certains personnages, ou autres éléments (époques, planètes, vaisseaux, etc.).
Star Wars HoloNet distingue quatre types de continuités : Légendes, Canon, The Star Wars, Infinities ; et les informations hors Continuité.