
Continuité : Légendes
1. Biologie
1.1 Description physique
Le bantha possédait une langue sensitive dotée d'une structure complexe qui la rendait particulièrement puissante et agile. Avec cette dernière, il pouvait porter et soulever sa nourriture pour manger grâce aux ventouses situées à son extrémité. Elle lui servait également de moyen de communication, une mère s'en servant pour enlacer son petit par exemple. Sa langue possédait en outre des spiracles, orifices pouvant s'ouvrir et se fermer grâce auxquels le bantha pouvait sentir son environnement, car sa langue contenait aussi des glandes olfactives.
Il était de plus recouvert de fourrure, dans laquelle les skettos venaient piocher de quoi consolider leur nid.

Un autre attribut caractéristique du bantha était sa paire de cornes torsadées. Ces dernières augmentaient d'environ un anneau chaque année et servaient à donner de précieuses indications sur l'environnement et la santé de chaque individu : des anneaux épais et striés témoignaient souvent d'une bonne santé ainsi que d'une nourriture présente en abondance. Au contraire, des anneaux fins, craquelés et inaboutis étaient généralement le signe d'une sécheresse ou d'une famine.
Les cornes des mâles étaient plus épaisses et plus longues que celles des femelles. En effet, alors que celles des mâles formaient jusqu'à deux spirales au cours de leur vie, celles des femelles n'en formaient en général qu'une seule.
1.2 Comportement social
Créatures intelligentes et très sociables, les banthas se déplaçaient en larges troupeaux matriarcaux qui comptaient jusqu'à 25 individus. La matriarche, c'est-à-dire la femelle la plus âgée, la plus puissante et la plus compétente du groupe, gardait toujours une attitude vigilante en surveillant les alentours. Le bantha possédait en effet de nombreux prédateurs comme le dragon krayt ou bien l'anooba qui s'attaquait aux petits. Quand elle se sentait vieillir, la matriarche confiait la gestion du troupeau à la femelle qu'elle estimait la plus apte pour prendre sa place. Si jamais le troupeau devenait trop grand, il finissait par se scinder en deux, et la deuxième femelle la plus âgée et la plus puissante prenait la tête de ce second troupeau.
Les mâles solitaires servaient quant à eux de sentinelles pour le troupeau.
Les banthas semblaient même avoir développé une forme de culte envers leurs morts, car ils rassemblaient les ossements de leurs ancêtres dans de vastes cimetières et les caressaient avec leur langue. On ignorait l'origine de cette étrange fascination que les membres du troupeau avaient pour leurs aïeux. On racontait que des mères banthas étaient capables de parcourir des kilomètres pour leur petit mort-né dans l'un de ces lieux.
Il était extrêmement mal vu de pénétrer dans un cimetière de banthas, car on considérait que cela portait malheur.

Le bantha avait une durée de vie variant entre 80 et 100 ans. Après une période de gestation de 30 mois dans le ventre de sa mère, le petit naissait. Il pesait déjà 50kg. C'est à 20 ans qu'il atteignait sa maturité sexuelle. D'un mouvement de langue caractéristique, le mâle signalait à une femelle s'il désirait s'accoupler avec elle. Les combats entre mâles devenaient fréquents à cette période : il pouvait arriver que les cornes de deux banthas s'entremêlent. S'ils ne parvenaient pas à se détacher, les deux individus mouraient de fatigue et d'épuisement, leurs cadavres se faisant ensevelir par les sables du désert.
1.3 Sous-espèces
Fait singulier pour une espèce animale, les banthas étaient présents partout dans la galaxie, ce qui constituait un mystère pour la communauté scientifique, qui ne s'expliquait pas l'extraordinaire diversité de la répartition géographique de ces animaux.
En outre, le bantha possédait des capacités d'adaptation remarquables et pouvait sans problème vivre dans des climats froids ou chauds, et dans pratiquement n'importe quel environnement géographique (bien que la plupart des troupeaux préféraient parcourir les plaines).
Ainsi, il existait une multitude de sous-espèces à l'intérieur de la grande famille des banthas, dont les différences pouvaient être significatives, tant dans le comportement que dans l'aspect morphologique. Par exemple, sur Nelvaan, on pouvait trouver une sous-espèce de banthas blancs polaires.
Rien que sur Tatooine, il n'y avait pas que le bantha commun (Banta majorus en haut galactique) qui peuplait le désert :
• Le bantha nain était beaucoup plus petit, farouche et timide. Il vivait dans les canyons et les falaises des déserts les plus reculés.
• Le bantha des dunes était moins haut que le bantha commun mais plus en longueur ; il était plus élancé et moins poilu. Il habitait les zones équatoriales de Tatooine, où il parvenait à supporter la très forte chaleur et la quasi-absence d'eau.

La plupart des banthas étaient doux et se laissaient facilement approcher. Mais certaines sous-espèces, comme celles que l'on pouvaient trouver sur la planète Talasea, étaient toutefois assez dangereuses et il n'était pas rare qu'un animal charge à vue sur toute personne tentant de s'en approcher. De tels assauts étaient souvent synonyme de piétinement si l'on était à pied et sans défense, notamment en raison du poids de l'animal et de ses cornes, qui pouvaient se transformer en un instant en arme mortelle.
2. Relation avec les Tuskens
Les banthas faisaient également l'objet d'une sorte de culte chez les Tuskens, les terribles Hommes des Sables. Lors d'une cérémonie, chaque guerrier du clan se voyait attribuer à l'âge de 7 ans un bantha du même sexe que lui, qui devenait son partenaire de vie. En même temps que le bantha grandissait, le jeune tusken apprenait à s'occuper de lui, le nourrir et le chevaucher. Vers l'âge de 20 ans, quand le bantha atteignait sa maturité, les hommes tusken montaient sur leur monture et partaient dans le désert afin de réaliser les épreuves et les cérémonies d'initiation. Il développait alors avec lui une relation mystique et presque symbiotique aujourd'hui encore inexpliquée, les deux entités devenant intimement liées.
Les Tuskens n'étaient d'ailleurs pas les seuls à considérer le bantha comme un animal sacré, car les moines Dim-U n'avaient de cesse de vénérer cette créature si présente dans la vie des hommes.
Lorsqu'un pillard tusken se mariait, son bantha s'accouplait avec celui de sa partenaire. Quand le couple tusken donnait naissance à une fille ou un garçon, il était étrangement fréquent que le couple de leurs banthas engendre un petit du même sexe. Cette relation allait même jusqu'à la mort, l'un ne pouvant vivre sans l'autre. En effet, à la mort du Tusken ou du bantha, le partenaire resté seul présentait souvent des signes de dépression et finissait généralement par se suicider.
Les Tuskens ramassaient méticuleusement les os de leurs banthas morts et s'en servaient notamment pour réaliser les structures de leur tentes.

3. Domestication
Même s'ils étaient avant tout des bêtes sauvages, les banthas pouvaient être domestiqués très facilement et en un temps relativement court, car ils possédaient un tempérament paisible. Dans la plupart des cas, leur stature physique en faisait d'excellentes bêtes de somme pour les travaux pénibles, notamment dans les cultures, ou pour le transport d'objets lourds. Sur certains mondes peu développés, ou dont les conditions de terrain gênaient l'emploi de véhicules, les banthas étaient souvent utilisés comme monture pour les civils aussi bien que pour les militaires.
Les banthas faisaient eux-mêmes l'objet d'un élevage agricole : leur lait bleu était bu tel quel ou bien transformé en crème, beurre et autres produits laitiers. De même, leur viande était une denrée très commune, généralement consommée séchée ou en steaks. Leur épaisse fourrure permettait également la confection de vêtements, chaussures, pantalons, vestes, qui rencontraient un franc succès sur la plupart des marchés de la galaxie. L'énorme masse de banthas était en effet garante de prix bas, ce qui faisait des produits issus de ces animaux des éléments-clés du commerce sur les planètes peu développées.
Sur les mondes modernes, où le bantha était plus rare qu'ailleurs, les prix avaient tendance à augmenter, et les vêtements issus de ces créatures faisaient parfois l'objet d'une mode qui se voulait tendance tout en prônant un certain retour aux sources. Enfin, le bantha était source de boissons communes dans la galaxie, que ce soit avec son sang purifié ou bien avec sa peau écrasée avec des céréales fermentées pour donner l'ardees (appelé également jus de jawa).
En savoir plus
Un éléphant portant une fourrure et des cornes a été l'interprète du bantha dans Un Nouvel Espoir. Il fut ensuite dupliqué numériquement pour former un troupeau et ainsi être rajouté à la réédition du Retour du Jedi.Les cris de bantha, créés par le bruiteur Ben Burtt sont basés sur des rugissements d'ours ralentis.






Continuité Star Wars et ligne éditoriale HoloNet
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