
Continuité : Légendes
Du haut de ses 150 mètres, soit la taille d'un esquif Corellien, il ressemblait plus à une vision cauchemardesque qu'à un modèle de robot sophistiqué et perfectionné. L'aspect extérieur se résumait à la coupole bulbeuse traditionnelle d'Arakyd, peut-être dans une forme légèrement plus trapue, rattachée à un corps circulaire muni de tentacules articulés et d'un moteur à répulsion pour ses déplacements. Mais il ne faut pas s'y tromper, car le Chasseur-Tueur était bien plus qu'un simple ersatz gargantuesque de son frêle cousin. Si les ingénieurs s'étaient effectivement contentés de reproduire et d'agrandir la structure du modèle de base, ils avaient en revanche complètement modifié l'intérieur et l'avait doté d'une véritable batterie de systèmes derniers cri. Ce titan disposait donc d'un cerveau-droïde relativement évolué, ayant intégré dans sa mémoire des codes de reconnaissance graphiques liés aux registres navals de plus de 11 000 planètes, ce qui lui permettait d'identifier une cible et de rechercher d'éventuels faux et autres modifications de dciolink=tech_transpondeur>transpondeurs.
Il était également équipé de puissants projecteurs lumineux pour repérer ses cibles dans la noirceur de l'espace et disposait également d'une pléthore de senseurs ultra-performants capables de scanner la coque d'un navire jusqu'à l'os. Certains d'entre eux étaient d'ailleurs spécialement dédiés au repérage de marchandises illicites, c'est-à-dire de contrebande. Le droïde pouvait même se targuer de disposer de son propre générateur de bouclier déflecteur. Lorsqu'un contrôle ne donnait pas satisfaction, il usait alors d'un rayon tracteur lourd pour acheminer sa cible jusqu'à sa baie de "détention" placée au niveau de son abdomen. Cette dernière, d'une dimension de 30 mètres sur 10, blindée et sécurisée, servait donc de geôle provisoire. Dans le cas où le contrevenant tentait de fuir ou pire, de riposter, le droïde faisait alors usage d'armements offensifs et défensifs en la présence de deux tourelles latérales, chacune armée d'un quad-blaster et d'un canon à ion. Ses différents bras mécaniques, au nombre de 4, lui servaient également à saisir des proies et les immobiliser.
Complètement autonome, il n'herbageait aucun équipage pour le manœuvrer et dans le cas d'un arraisonnement réussi le droïde transmettait un rapport aux autorités compétentes à l'aide de son antenne de communication haute fréquence. Il patientait ensuite jusqu'à ce qu'un officier impérial (accompagné d'une équipe d'abordage) ne se présente pour juger de la situation et prendre les mesures qui s'imposent. Généralement ces droïdes opéraient en petits groupes qui étaient asservis à des patrouilleurs XL-5 ou à des croiseur légers Guardian 344, des véhicules affrétés au contrôle du trafic et aux opérations douanières.

Source : The New Essential Guide to Droids
Bien qu'étant tout à fait capable d'évoluer en atmosphère, sa vitesse et sa manœuvrabilité y étaient amoindris (environ 300 km/h), et c'est dans l'espace profond qu'il démontrait ses meilleures qualités. Déployés durant la Guerre civile Galactique, les droïdes chasseur-tueur furent employés pour patrouiller aux abords des mondes impériaux fortement urbanisés ou dans des systèmes hasardeux demandant à plus forte raison une surveillance étroite. Réputés implacables, ils s'étaient particulièrement illustrés dans lutte contre les pirates et les contrebandiers. Pour un coût de 165 000 crédits, soit à peu près l'équivalent de celui demandé pour une Aile-X, son prix n'était en rien exagéré au regard de ses compétences et de son équipement technologique. On ne connait malheureusement pas le nombre exact d'unités qui ont été mises en circulation à cette époque, mais une quantité impressionnante de ces droïdes était stationnée sur le monde-trône de Byss dans la Noyau Profond durant le retour de l'Empereur Ressuscité.

Contrôle douanier
Capture de fugitifs
Continuité Star Wars et ligne éditoriale HoloNet
Il existe dans Star Wars plusieurs continuités indépendantes les unes des autres, impliquant des histoires parallèles pour certains personnages, ou autres éléments (époques, planètes, vaisseaux, etc.).
Star Wars HoloNet distingue quatre types de continuités : Légendes, Canon, The Star Wars, Infinities ; et les informations hors Continuité.