Bataille d'Anx Minor [+17]

  Dix-sept ans après la Bataille de Yavin, l'Empire affaibli tenta une ultime offensive sur la Nouvelle République en attaquant sur deux fronts. Malheureusement pour lui, sa force était insuffisante et l'assaut, initialement victorieux, se transforma en déroute et les Impériaux durent battre en retraite de plus en plus profondément dans leurs territoires.

  L'affrontement final se déroula sur Anx Minor, au cœur de l'ancien Alignement de Pentastar, alors partie intégrante de l'Empire. La Flotte Impériale, récemment renforcée par des unités de la Flotte du Sabre Noir et dirigée par l'Amiral Pellaeon, se retrouva confrontée aux 3e et 5e Flottes de la Nouvelle République, menées par l'Amiral Ackbar et le Général Garm Bel Iblis.

  La bataille fut extrêmement intense, la plus violente de cette campagne, mais semble-t-il assez équilibrée en raison de l'immense puissance de feu alignée par chaque camp. La Nouvelle République envoya le Gardien, son cuirassé de classe Executor récemment capturé sur Soullex, en plus de ses deux flottes complètes. De son côté, l'Empire utilisa ses ultimes armes secrètes : les cuirassés Dominion et Megador ainsi que le destroyer expérimental de classe Sorannan, le Rakehell, qui avait appartenu au Sabre Noir.

  Avec de telles forces en présence, Pellaeon pouvait raisonnablement espérer une victoire si les informations décisives lui étaient revenues. En effet, à l'insu de son alter-ego, l'Amiral Ackbar avait été informé par ses services de renseignement que le réacteur à antimatière du Rakehell, aussi appelé EX-F, possédait un défaut de blindage. Celui-ci lui permit de faire basculer le cours d'un combat serré.

  Il ordonna à ses unités de concentrer leur feu sur ce vaisseau au niveau de son point faible. Le réacteur à antimatière explosa avec violence et la déflagration détruisit six Destroyers Stellaires qui l'entouraient. A ces pertes s'ajoutèrent les lourds dommages subis par le Megador qui fut alors mis hors combat. Ceci fit pencher définitivement la balance en faveur de la Nouvelle République qui décima les forces impériales, lesquelles n'eurent d'autre choix que battre en retraite sur Bastion.

  A l'issue de la bataille, les Vestiges de l'Empire avaient perdu la presque totalité de leurs territoires et de leurs vaisseaux de combat, les forçant à cesser les hostilités. Cependant, leurs adversaires décidèrent de ne pas poursuivre l'offensive et de profiter de la paix acquise pour réparer leur flotte, ce qui les mit dans une situation délicate lors de l'Insurrection Corellienne qui suivit.