Crise Verpine-Barabel [+8]

  Dans les années qui suivirent l'ascension de la Nouvelle République, les forces néo-républicaine libérèrent bon nombre de planètes du joug de l'Empire et en rallièrent bien d'autres à leur cause par le biais des négociations et de la diplomatie. Le Sénat nouvellement constitué et ses parlementaires se heurtèrent alors à de multiples préoccupations, devant satisfaire au mieux les attentes de chacun de ses membres. Mais malgré leur travail et leur acharnement, la toute jeune démocratie connue en l'an 8 après la Bataille de Yavin l'une de ses premières sérieuses crises politique.

Causes

  Les Barabels, race de reptiles belliqueux et carnivores, avaient réunis les fonds nécessaires à l'achat et l'entretient d'une flotte de guerre dans l'espoir de protéger leur monde, Barab I. Pour ce faire, ils passèrent commande auprès des Verpines, une race insectoïde réputée pour la qualité de son travail et ses nombreuses prouesses en ingénierie. Malheureusement tout ne se déroula comme prévu. Les Barabels accusèrent leurs homologues de n'avoir honoré qu'une partie du contrat puisque des vaisseaux étaient portés manquants. Les Verpines répliquèrent que ce n'était pas de leur faute, car une de leur reine atteinte de folie avait annexé certains de ces navires et qu'ils ne se sentaient pas le courage de lui reprendre par la force. Une excuse superflue qui ne manqua pas d'attiser le courroux des Barabels. Pour ne rien arranger, des rumeurs inquiétantes circulèrent au sujet des Kubaz, grands amateurs d'insectes grillés, révélant que les Barabels avaient pris contact avec eux et leur avaient promis de commencer les « livraisons ». Cette affaire provoqua une tension diplomatique entre deux membres de la Nouvelle République et menaçait de déraper en guerre ouverte.

Déroulement de la Crise

  Afin d'apaiser les esprits, le dossier fut confié aux mains expertes de la jeune Princesse Leia Organa, alors aide de camp du Chef d'État de la Nouvelle République et ancienne dirigeante de l'Alliance Rebelle, la sérénissime Mon Mohtma. Malheureusement cette affaire arrivait à un moment assez importun, lors de  la visite diplomatique de la délégation Hapienne sur Coruscant. La Nouvelle République fondait de grands espoirs pour cette rencontre, attendant un soutient de leur part dans la lutte contre les Seigneurs de Guerre Impériaux et plus particulièrement contre Zsinj. La Princesse Leia, bien que débordée par les sollicitations des Hapiens, avait tout de même prévu de se rendre dans le système de Roche pour jouer le rôle d'ambassadrice auprès des nids Verpines et ainsi calmer le jeu. Mais la situation s'envenima plus rapidement que prévu lorsque les douanes arraisonnèrent un transport de fret Barabel et découvrirent dans ses cales les corps découpés et congelés de plusieurs Verpine. Les pires craintes des diplomates venaient de se concrétiser.

  Dans la précipitation, le dossier fut retiré de la supervision de Leia par le Président du Conseil Alderaanien, Threkin Horm, qui pensait que les talents de la princesse seraient plus utiles à ses négociations avec le Prince Isolder. Selon les médias et de nombreux diplomates, la liaison qu'entretenaient ces deux personnalités laissait entrevoir un important mariage politique. Finalement il semble que l'envoie d'un Destroyer Stellaire, initialement commandé par le Général Solo, et la médiation avisée de Mon Mothma réussit à désamorcer la crise et qu'un compromis ait par la suite été trouvé entre ces deux membres.

Conséquences de la Crise

  Une guerre ouverte fut évité de justesse, la plupart des experts s'accordant à dire que la Nouvelle République avait préservé les ruches Verpines d'un massacre en règle de la part des Barabels. D'autres en revanche prétendirent que les Verpines, solidement retranchés dans leur Ceinture d'Astéroïdes de Roche, auraient pu se défendre efficacement et engager un conflit de longue haleine. Quoi qu'il en soit, bien que cette crise fût résolue d'une façon pacifique, cela n'empêcha en rien les deux  belligérants de garder un certain grief l'un envers l'autre.