
Continuité : Légendes
Le langage Sith était la forme d'expression utilisée par les Sith depuis des millénaires. Elle fut parlée bien avant la Bataille de Yavin et la naissance de la République Galactique, avant même l'avènement de l'Empire Infini des Rakatas.
Le langage Sith inspira la création de plusieurs langues et formes d'écritures, telles que l'Arkanien, le Myke et le Kruskan, durant l'expansion du territoire Sith menée par le Roi Adas, peu après qu'il ait repoussé l'invasion des Rakatas de sa planète natale.
La langue maternelle du peuple Sith était ainsi naturellement présente sur leurs planètes d'origine : Korriban et Ziost.
Cette langue fut redécouverte par les Exilés, les Jedi Noirs défaits après les Cent Ans d'Obscurité. En effet, vers 7.000 av. BY, les Exilés débarquèrent sur Korriban et se mélangèrent au peuple Sith, qu'ils ne tardèrent pas à asservir. Ils apprirent leur langue et leurs coutumes, grâce à des talismans de traductions qu'ils s'étaient fabriqués afin de percer les secrets des Sith. Puis, grâce à l'Alchimie Sith qu'ils s'approprièrent, ils se créèrent une descendance, en croisant leur espèce avec celle des Sith. Il transmirent donc la culture Sith à leurs descendants et propagèrent leur langue à travers les territoires de l'Ancien Empire Sith, lorsque fut venu le temps pour eux de partir conquérir de nouveaux territoires en tant que Seigneurs des Sith.
Bien après l'extinction de la race des Sith au sang pur, le langage Sith fut transmis dans des holocrons Sith ou dans des manuscrits, et fut préservé dans les temples Sith.
En -1.000 av. BY, Dark Bane se familiarisa avec l'ancien Sith au cours de ses études à l'Académie Sith de Korriban, contrairement à la plupart des autres apprentis. Bane chercherait la sagesse des anciens Maîtres morts depuis longtemps dans des manuscrits Sith, des volumes reliés en cuir et recouverts d'encre rouge sang.
Les Seigneurs Sith contemporains utilisaient le langage Sith comme langue secondaire ou comme langue véhiculaire pour des missions secrètes. Les derniers membres de l'Ordre Sith fondé par Dark Bane, tels que Dark Sidious et ses apprentis successifs Dark Maul, Dark Tyranus et Dark Vador, étaient tous capables de parler couramment Sith.
Il était particulièrement complexe d'apprendre le langage Sith afin de le parler couramment. Un apprentissage sérieux avec les anciens textes Sith était nécessaire. Néanmoins, un apprenti Sith n'avait besoin que de simples bases et de quelques notions de vocabulaire pour pouvoir le parler. Les Seigneurs Sith et les Apprentis écrivaient leurs textes en rapport avec l'Ordre Sith en langage Sith.
En dehors des cercles très fermés d'adeptes du côté obscur, très peu d'érudits parvenaient à déchiffrer cette langue, et encore moins pouvaient prononcer ses structures de mots complexes.
Textes Sacrés
Certains textes Sith sacrés étaient plus connus que d'autres. Deux textes en particulier furent adoptés par l'Ordre Sith et appris par cœur par ses membres : Le Code Sith, rédigé par Sorzus Syn, une des Exilés, et la Règle des Deux, édictée par Dark Bane.
Le Code Sith :
"Qotsisajak | "La Voix de la doctrine des Sith |
Nwûl tash. | La paix est un mensonge. |
Dzwol shâsotkun. | Il n'y a que la passion. |
Shâsotjontû châtsatul nu tyûk. | Par la passion, j'ai la puissance. |
Tyûkjontû châtsatul nu midwan. | Par la puissance, j'ai le pouvoir. |
Midwanjontû châtsatul nu asha. | Par le pouvoir, j'ai la victoire. |
Ashajontû kotswinot itsu nuyak. | Par la victoire, je brise mes chaines. |
Wonoksh Qyâsik nun." | La Force me libérera." |
La Règle des Deux :
"Chwayatyun | "La Règle des Deux |
Dzworokka yun. | Il ne doit y en avoir que deux. |
Nyâshqûwai, nwiqûwai. | Ni Plus, ni moins. |
Wotok tsawakmidwanottoi, | Un pour incarner le pouvoir, |
yuntok hyarutmidwanottoi." | l'autre pour le convoiter." |
Incantations et rituels Sith
L'Alchimie Sith offrait de nombreuses possibilités, toutes plus puissantes et obscures les unes que les autres. Les incantations et les rituels Sith utilisés pour y parvenir étaient également tous rédigés en langage Sith.
En voici quelques uns parmi les plus connus :
Le Dwomutsiqsa : Invocation du démon, ou le Démon unificateur.
Il s'agissait d'un puissant rituel permettant d'invoquer un démon éthéré du côté obscur, appelé Siqsa.
"Dwomutsiqsa | "Démon unificateur |
Woyunoks hadzuska koshûjontû | Vous, les petits de ce monde, nés de l'ombre, |
Tswikyuska osûjontû | bercés de douleurs, |
Woyunoks kittuska âkajontû mwintuska hâskûjontû | Vous les petits, bercés d'angoisses et recouverts |
Chwûq kintik | des braises les plus noires, |
nuya" | venez à moi." |
Tsaiwinoska Hoyakut : "Morts réanimés".
Un rituel de nécromancie capable de ramener les morts à la vie et de les contrôler.
Qâzoi Kyantuska : «pensée supprimée», ou contrôle mental.
Il s'agissait d'un sort permettant d'imposer sa volonté.
Sutta Chwituskak : "Lances lancées", ou Eclairs de Haine.
Un puissant pouvoir du côté obscur qui permettait de créer de véritables rayons d'énergie obscure.
Odojinya : Toile du côté obscur.
Un antique sortilège Sith qui permettait de tisser et déployer des fils de Force à partir de mouvements précis des doigts.

Systèmes d'écriture
"Par l'impératrice! Je... je peux le lire parfaitement !
- Bien sûr que tu peux, mon fils."
Le Roi Ommin transmet la connaissance de la langue Sith à Satal Keto.
En des temps reculés, il s'agissait d'une ancienne écriture Sith rédigée en runes, ainsi que le suggérait la prière du Capitaine Naz Felyood au Seigneur Noir Dathka Graush.
Mais les travaux de la xénolinguiste Milanda Vorgan, de même que ceux de la Jedi Tionne Solusar, mirent plutôt en avant une antique forme de hiéroglyphes.
En effet, l'usage fit que l'écriture du langage Sith se scinda en plusieurs systèmes d'écritures différents.
Le premier système d'écriture historique du langage Sith était à l'origine formé d'écrits runiques complexes présents dans d'anciens manuscrits Sith, le Sith Ancien. Les scribes Sith souhaitèrent, au fil des siècles, développer des glyphes moins complexes. Leurs retouches, considérables, aboutirent finalement à la création de nouveaux scripts, plus accessibles.
Le premier, connu sous le nom de "Sith Commun", était utilisé pour un usage quotidien et banal, tandis que l'autre, le "Haut Sith", était destiné à un usage ecclésiastique. Un troisième système d'écriture connu sous le nom de "Kittât" fut également développé, bien que certains firent le rapprochement entre le Haut Sith et le Kittât.
À ceux-là, s'ajoutait un patois Massassi, mis au point par la caste guerrière du même nom, et qui tirait ses racines du Sith Ancien.
Le langage Sith pouvait également être transcrit en Aurebesh, mais cette transcription était très rare et ne possédait pas de réelle utilité.

L'Ur-Kittât était composé de vingt-six runes.

Le Kittât était composé de trente-sept glyphes, qui représentaient plus des sons ou des syllabes que de simples lettres.

Le Sith Commun était composé de vingt-six glyphes.
Le Haut Sith était un système d'écriture qui succéda également à l'Ur-Kittât. Développé pour un usage ecclésiastique, il fut également utilisé pour rédiger des parchemins et des manuscrits Sith.
Plus tard, le Haut Sith fut associé au Kittât. Le Haut Sith était probablement un autre système d'écriture, mais la confusion ou la ressemblance entre les deux était telle que le Kittât fut rapidement dénommé Haut Sith, et inversement. De plus, l'utilisation du Haut Sith était exactement la même que celle que les Sith faisaient du Kittât.

Massassi
Le Massassi était un patois inventé par la caste Sith guerrière du même nom, lorsqu'ils accompagnèrent le Seigneur Noir Naga Sadow pendant son exil sur Yavin 4. Ils développèrent également un système d'écriture hiéroglyphique, qui serait une version simplifiée du Sith Ancien, que l'on retrouvait sur leurs artefacts et sur les temples qu'ils construisirent.

Phonologie et prononciations
Le langage Sith se composait de vingt-trois phonèmes (sons vocaux) : dix-sept consonnes, et six voyelles.
Consonnes : [t], [d], [k], [q], [m], [n], [ts], [dz], [s], [z], [h], [t͡ʃ], [j], [ʃ], [ɹ/l], [w], [ʎ], représentés respectivement par les graphèmes t, d, k, q, m, n, ts, dz, s, z, h, ch, j, sh, r/l, w, y.
Voyelles : [ i ], [ æ ], [ u ], [ ʌ ], [ oʊ ], [ a ], représentés respectivement par les graphèmes i, â, u, û, o, a.
Ainsi, le mot "châtsatul" se prononçait /tchètsatul/.
Le mot "Kittât" se prononçait /kitèt/.
Le mot "tyûk" se prononçait /tieuk/.
Le mot "yuntok" se prononçait /yuntôk/.
De plus, les voyelles "a" et "o" se combinaient avec la voyelle "i" pour former des diphtongues : oi et ai, se prononçant respectivement /oï/ et /aï/.
Lorsque deux voyelles apparaissaient l'une à côté de l'autre en formant un hiatus, les phonèmes [j] ou [ʎ] étaient insérés entre les deux voyelles, afin de créer un glissement pour améliorer la prononciation et ne pas marquer la pause.
Ainsi, la phrase "siqsayanjat", signifiant "à propos d'un démon", était en fait composée de "siqsa" (démon), et "anjat" (marqueur de l'ablatif), avec l'ajout de "y" (phonème [ʎ]) pour éliminer le hiatus.
Les scribes Sith rencontrèrent certaines difficultés lorsqu'ils essayaient de traduire des noms propres non Sith. Par exemple, le nom de Palpatine devait être transcrit comme "Marmûtin", car la langue Sith ne possédait pas le son "p". De plus, le "l" devenait un "r" lorsqu'il était entre deux consonnes.
Afin de surmonter ces difficultés, les scribes les plus créatifs traduisaient le nom dans leur langue en fonction de son étymologie.
Construction du langage Sith
La construction du langage Sith était assez simple. A l'instar du Mando'a, le Sith fonctionnait par agglutination. C'est à dire que des mots préexistants étaient agglutinés entre eux pour en former un autre, dont la signification correspondait à celle des mots qui le composaient.
Par exemple, "La règle des Deux", littéralement traduite par "Chwayat iv Yun" se disait simplement : "Chwayatyun".
Ainsi, le mot à rallonge "hyarutmidwanottoi" était un condensé des mots "Hyal" (désirer, rechercher) et "midwan" (le pouvoir), terminée par le marqueur du datif "ottoi". Cela signifiait : "pour rechercher le pouvoir".
De nombreux marqueurs différents pouvaient être ajoutés à une racine, jusqu'à ce que des mots très longs soient formés. Un seul mot pouvait même constituer une phrase entière.
Certains marqueurs étaient ajoutés uniquement aux noms, et d'autres uniquement aux verbes. Dans la majeure partie des cas, ces marqueurs étaient de suffixation, c'est à dire qu'il suffisait d'ajouter un suffixe à un nom, ou à un verbe.
Ordre des mots
L'ordre des mots dans la phrase était important. Une phrase se construisait selon cette structure précise : Verbe / Objet / Sujet.
Il existait toutefois des phrases prépositionnelles : Des sujets ou des objets pouvaient parfois être placés au début de la phrase pour les mettre en évidence.
À noter que l'adjectif (qualificatif) se plaçait toujours avant le nom, et qu'il n'y avait pas de déterminant (le, les, une, etc.).
Déclinaisons des noms
En langage Sith les noms communs se déclinaient selon des cas. Les cas étaient des formes flexionnelles indiquant la relation grammaticale avec d'autres mots de la phrase. Ces cas étaient exprimés par l'ajout du marqueur, suffixe correspondant à la déclinaison.
Cas Instrumental (-jontû) : par, à travers ...
Cas Ablatif (-anjat) : concernant, sur, à propos de ...
Cas Datif (-ottoi) : au, pour ...
Pluriel de nom collectif(-kut) : nom collectif = groupe d'individu ("Hoyakut" : "les morts").
Le mot "pouvoir" se traduisait par "Midwan", et pouvait se décliner en "Midwanjontû", signifiant "par le pouvoir".
De même, "Midwananjat" signifiait "a propos du pouvoir", et "Midwanottoi" signifiait "pour le pouvoir".
Verbes
Dans le langage Sith, il n'y avait pas de conjugaison à proprement parler. Il y avait seulement des particules verbales qui marquaient le temps, le mode, ou parfois l'humeur, et autres subtilités verbales.
Les racines des verbes étaient généralement formées d'une syllabe se terminant par une consonne. Il fallait simplement y ajouter les particules verbales en suffixes.
-atul : marqueur de mode aléthique, marquait la certitude que l'action décrite était vraie et manifestement certaine.
-oksh : marqueur de futur.
-ut : permettait de nominaliser les verbes (équivalent de "-age" ou "-ation" en français).
-ûsh : marqueur de passif.
-ska : marqueur de participe passé
-win : marqueur de mode ergatif, utilisé lorsque le sujet grammatical était l'objet sémantique (ex : "mes chaînes se brisent". Elles ne se brisent pas d'elles-mêmes, c'est un sujet non décrit dans la phrase qui accomplit l'action).
Ainsi, la phrase "Châts nu midwan" signifiait "je gagne du pouvoir", tandis que sa forme aléthique "Châtsatul nu midwan" se traduisait par "je gagne nécessairement du pouvoir".
De même pour l'expression du futur, la phrase "La Force me libèrera" se traduisait par : "Wonoksh Qyâsik nun" (littéralement "Libèrera Force moi").
La phrase "Dwomut Siqsa" (condensé en "Dwomutsiqsa") signifiait "Invocation de Démon", tandis qu'au participe passé, "Dwomuska Siqsa" signifiait "Démon invoqué".
Particules grammaticales
-tok : marqueur de nombre ordinal (premier, deuxième, etc.)
-kun : seulement, uniquement
-wai : marqueur de négation
th'- : marqueur de pluriel
Qu- : particule comparative
De ce fait, "nwiqûwai" signifiait "pas moins" grâce à l'utilisation du marqueur de négation -wai.
Quand au marqueur de nombre ordinal, "wotok" signifiait "le premier", tandis que "yuntok" signifiait "le deuxième". Dans la Règle des Deux, "wotok" était traduit par "l'un", et "yuntok" par "l'autre".
Attention, la particule "th'-" marquant le pluriel était un préfixe, et non un suffixe comme les autres particules. Il en était d'ailleurs de même pour la particule comparative "Qu-".
Vocabulaire et phrases
Vocabulaire connu :
‘Ari : "Seigneur"
Jen : "Noir"
Jen'ari : "Seigneur Noir"
Jidai : "Jedi"
Jen'jidai : "Jedi Noir"
Sith : "Suprême"
Sith'ari : "Seigneur suprême"
Tsis : "Sith" (espèce)
Ajak : "Doctrine"
Tsisajak : "Doctrine Sith"
Qotsisajak : "La voie de la doctrine des Sith" (Code Sith)
Qo : "Chemin", "voie"
Saarai : "Vérité"
Saarai-kaar : "Gardien de la vérité"
Jen'saarai : "Disciple de la vérité cachée"
Jiaas jen : "Intégrer l'Ombre"
Kissai : Caste Sith mystique des prêtres
Zuguruk : Caste Sith des ingénieurs
Massassi : Caste Sith des guerriers
Grotthu : Caste Sith des esclaves
Kaggath : Ancien combat rituel Sith
Dictionnaire Sith
Ajak : "Doctrine"
Aleph : Lettre dans l'alphabet du Sith Commun
‘Ari : "Seigneur"
-anjat : Marqueur suffixatif de nom (cas Ablatif)
Asha : "Victoire"
-atul : Marqueur suffixatif de verbe (mode aléthique)
Behemoth : Monstre Sith (Créature Sith)
Châts : "Acquérir"
Chirikyât : Celui qui fait trembler de peur
Chwayat : "Règle", "loi"
Chwayatyun : "Règle des Deux"
Chwit : "Lancer"
Chwûq : "Braise"
Daleth : Lettre dans l'alphabet du Sith Commun
Derriphan : "Dévoreur"
Dwom : "Invoquer"
Dwomut : "Invocation"
Dwomutsiqsa : "Invocation de Démon"
Dzu : "Feuille"
Dzwol : "Exister", "demeurer"
Grotthu : Caste Sith des esclaves
Gti : "Trois"
Gtitok : "Troisième"
Hadz : "Naître"
Hadzuska koshûjontû : "Né de l'ombre"
Hâsk : "Angoisse", "peur"
Hoya : "Mort", "cadavre"
Hoyakut : "Les morts"
Hyal : "Désirer", "mourir d'envie"
Irluuk : "Destin"
Itsu : "Chaîne"
Jiaas jen : Intégrer l'Ombre
Jen : "Sombre", "noir", ou "ombre", ou "caché"
Jen'ari : "Seigneur Noir"
Jen'jidai : "Jedi Noir"
Jen'saarai : "Disciple de la vérité cachée"
Ji : "Sa"
Jiso : "Son"
Jidai : "Jedi"
-jontû : Marqueur suffixatif de nom (cas Instrumental)
Kaggath : Ancien combat rituel Sith
Kaph : Lettre dans l'alphabet du Sith Commun
Karza : "Guerre"
Kintik : "Les plus noires"
Kissai : Caste Sith mystique des prêtres
Koshû : "Ombre"
Kots : "Briser", "casser"
Krataa : "La mort"
-kun : "Seulement", "uniquement"
Kûsk : "Rêver"
-kut : Marqueur suffixatif de nom (pluriel de nom collectif)
Lamed : Lettre dans l'alphabet du Sith Commun
Massassi : Caste Sith des guerriers
Midwan : "Pouvoir"
M'tye : "Elle"
Mwint : "Bercer"
Mwintuska hâskûjontû : "Bercé d'angoisse"
Nin : "Nouer", "lier"
Ninûshwodzakut : "Noueurs d'entrailles" (Groupe de Kissai créant des créatures Sith par alchimie)
Nu : "Je"
Nun : "Moi"
Nuyak : "Mon"
Nwit : "Petit", "peu"
Nwûl : "Paix"
Nyâsh : "Grand", "beaucoup"
Odojinya : Toile du côté obscur
-oksh : Marqueur suffixatif de verbe (temps futur)
-ottoi : Marqueur suffixatif de nom (cas Datif)
Qabbrat : "Chambre de méditation"
Qâzoi kyantuska : Pensée contrôlée
Qo : "Chemin", voie"
Qorit : "Fin"
Qotsisajak : "La voie de la doctrine des Sith" (Code Sith)
Qyâsik : "La Force"
Qu- : Particule préfixative comparative
Rhak-skuri : "Chanteur de rêve" (sous-espèce insectoïde du côté obscur créant des hallucinations)
Ror'jhan : "Celle qui laisse s'écouler le poison" (vaisseau)
Saarai : "Vérité"
Saarai-kaar : "Gardien de la vérité"
Samekh : Lettre dans l'alphabet du Sith Commun
Sedriss : Mot Sith utilisé comme titre par Qaga Lok
Shâsot : "Passion"
Shin : Lettre dans l'alphabet du Sith Commun
Shokkai : - traduction inconnue -
-ska : Marqueur suffixatif de verbe (temps participe passé)
Siqsa : "Démon"
Sith : "Suprême"
Sith'ari : "Seigneur suprême"
Sutta : "Lance", "pointe"
Sutta Chwituskak : "Lance lancée"
Sventove : "Temple"
Tash : "Mensonge"
Taral : "Protecteur", "celui qui protège"
Tsawak : "Incarner"
-tok : Marqueur suffixatif de nombre ordinal
Tsai : "Réanimer"
Tsaiwinoska : "Réanimé"
Tsaiwinoska Hoyakut : "Morts réanimés"
Tsawak : "Incarnation"
Tsis : "Sith" (espèce, langue)
Tsisajak : "Doctrine Sith"
Tsyok : "Ecraser, "serrer avec la main"
Tu / j'us : "Tu"
Tu'iea : "Ton"
Tuk'ata : "Chien Sith" (créature Sith)
Tym : "Il"
Typhojem : "Le Dieu à la main gauche" (Ancienne divinité Sith. Les Kissai prirent Ajusta Pall comme une incarnation de ce Dieu.)
Tyro : "Stagiaire Sith", pas encore Apprenti auprès d'un Maître (Tribu perdue des Sith. Mot peut être d'origine Keshiri.)
Tyûk : "Force", "puissance"
-ush : Marqueur suffixatif de verbe (mode passif)
-ut : Marqueur suffixatif de verbe (mode nominal)
-wai : Particule suffixative négative
-win : Marqueur suffixatif de verbe (mode ergatif)
Wo : "Un"
Wodza : "Entrailles"
Won : "Libérer"
Wonut : "Liberté"
Wotok : "Premier"
Woyunoks : "Petit", "petite"
Wyrm : Dragon Sith (Créature Sith)
Yun : "Deux"
Yuntok : "Deuxième"
Zayin : Lettre dans l'alphabet du Sith Commun
Zuguruk : Caste Sith des ingénieurs
Phrases connues :
"Ja'ak." : "Je suis libre."
"Zhol kash dinora." : "C'est fait."
"Vexok savaka." : "Lève-toi, Il y a du travail."
"Zhol kash dinora. Ja'ak. Vexok savaka." : "C'est fait. Je suis libre. Lève-toi, il y a du travail à accomplir."
Hadzuska koshûjontû : "Né de l'ombre."
"Ur-kaa !" : "Stop !" ou "Ne bouge plus !"
"Taka zeech ma toka duuwaj." : Incantation. Permet d'accéder à un obélisque Sith.
"Dzworokka yun. Nyâshqûwai, nwiqûwai. Wotok tsawakmidwanottoi, yuntok hyarutmidwanottoi." : "Il ne doit y en avoir que deux. Ni plus, ni moins. Un pour incarner le pouvoir, l'autre pour le convoiter."
Utilisateurs et utilisations
Aux alentours de 5.000 av. B.Y., le cuirassé de minage Sith Omen, envoyé par Naga Sadow pour transporter des cristaux Lignan, fut malencontreusement précipité dans l'hyperespace et fut obligé de s'écraser sur la lointaine planète de Kesh. Les Sith empêtrés, ne pouvant plus retourner dans l'espace, s'installèrent donc parmi les Keshiri, qu'ils asservirent, et fondèrent la tribu perdue des Sith.
Cela permit à la langue Sith de s'étendre loin de son berceau. Dans cette colonie marginale Sith, la langue ancestrale fut connue et enseignée sous le nom de "Vieille Langue".
En ce qui concernait les guerriers Massassi, qui suivirent plus tard le Seigneur Sith Naga Sadow en exil sur la quatrième lune de Yavin, ils développèrent également leur propre système d'écriture hiéroglyphique, une version simplifiée de l'Ancien Sith.
Ils sculptèrent de nombreuses inscriptions en utilisant ce nouveau système d'écriture sur les murs de leurs temples, ainsi que sur les obélisques éparpillés à travers la jungle de Yavin 4, comme à l'entrée arrière du Grand Temple.
En l'an 1 av. BY, le Capitaine Corellien Naz Felyood utilisa l'Ur-Kittât pour sa prière au Seigneur Noir Dathka Graush. Grâce à l'influence du Seigneur Noir, il apprit non seulement les bases de la culture, mais aussi la langue des Sith.
Dark Sidious enseigna le Sith à son apprenti Dark Vador. Ainsi, la boîte de contrôle de l'armure de Dark Vador comportait plusieurs inscriptions discrètes en Sith Commun.
Lorsque le naturaliste Sullustéen Dr'uun Unnh explora Yavin 4 au nom de l'Alliance Rebelle pour restaurer la République, il traduisit avec succès certains des textes Massassi contenus dans le Temple d'Exar Kun. Lorsque le Nouvel Ordre Jedi de Luke Skywalker établît son académie sur Yavin 4, Luke et certains de ses étudiants apprirent à déchiffrer ces runes, ce qui leur permit de lire les Livres des Massassi.
Les xénographologues découvrirent que l'alphabet Massassi était une variante simplifiée de l'écriture du Sith Ancien.

avec ses inscriptions en Sith Commun.
En savoir plus
Apparu pour la première fois dans la série de comic-books "Star Wars : Tales of the Jedi" en 1990, le langage Sith se composait alors de mots sans aucun sens, formés de séries de consonnes imprononçables. Par exemple : "Nkrttw flgkllm shprrlt mdnnq".Cette première version du langage Sith ne correspondait pas aux versions ultérieures, qui furent ensuite bien plus travaillés et lexicalisées. De ce fait, cette version devrait être considérée comme une licence artistique.
Toutefois, dans l'adaptation audio de "Tales of the Jedi", les cas où Exar Kun parlait Sith sonnent différemment de leurs écrits dans les bandes dessinées. Il est alors possible d'entendre une variété de sons vocaux, semblants plus travaillés et plus prononçables.
Dans le jeu vidéo "Star Wars : Knights of The Old Republic", sorti en 2004, on entend le Seigneur Sith Dark Nihilus parler une langue inconnue, semblant communiquer de la même manière que les holocrons Sith gardés par Atris. Cela amena de nombreux fans à penser que Nihilus parlait le langage Sith à ce moment là.
Pour autant, l'auteur Abel G Peña, ayant travaillé sur le "Knights of the Old Republic Campaign Guide", écrivit un passage entier concernant le masque de Dark Nihilus. Ce passage fut malheureusement coupé avant la publication, néanmoins, il proposait deux explications savantes du discours de Nihilus : Selon ce passage coupé, les sifflements du Seigneur Sith pourraient bien être la toute première langue jamais parlée dans la galaxie Star Wars, ou encore le dialecte brut de la Force elle-même, non traduit par les midi-chloriens.
En Novembre 2010, le rédacteur en chef Ben Grossblatt, diplômé en linguistique, créa un langage Sith fonctionnel pour l'ouvrage culte "Le Livre des Sith". Son travail comprenait des règles de grammaire Sith, ainsi que des règles de conjugaison ou de construction de phrases. Le tout accompagné d'un script hiéroglyphique Sith soigneusement calligraphié, le "Kittât".
Plus tard, de plus amples informations sur la création de cette langue furent révélées dans "Speak Like a Sith", un article présenté dans le magazine "Star Wars Insider" n° 134. Par ailleurs, dans cet article, Ben Grossblatt expliquait que personne n'essaierait de parler une langue si elle se composait de mots imprononçables comme "r'rhhoqtk". C'est pour cette raison qu'il créa un langage fonctionnel prononçable et applicable.
Ben Grossblatt s'inspira du design de l'alphabet arabe pour créer le "Kittât", son système d'écriture Sith.
Toutefois, le dialecte développé dans le "Star Wars Insider" n°134 n'était pas la version finale du langage Sith. En effet, bien que le système de Grossblatt était réaliste et fonctionnel, il existait quelques conflits entre sa version de la phonologie Sith et le vocabulaire Sith établi dans les travaux précédents. Par exemple, dans son article, il déclarait que les Sith ne possédaient pas les sons "e", "p" ou "f". Toutefois, dans "Le Livre des Sith", certains noms de caste ou certains mots tels que "Derriphan" ou "Jen'ari" ne pouvaient être transcrits avec son système d'écriture.
De ce fait, par la suite, Grossblatt modifia certaines règles de son système d'écriture, et créa de "nouveaux" mots Sith, cohérents avec son langage Sith, afin que celui-ci soit totalement fonctionnel. Pour autant, la version finale ne fut pas réadaptée dans "Le Livre des Sith".
Concernant le "Sith Ancien", appelé plus tard "Ur-Kittât", la première apparition de ce qui allait devenir le script Sith runique que nous connaissons apparaissait dans le concept art de Ralph McQuarrie, représentant des temples de Yavin 4, dans "The Illustrated Star Wars Universe", écrit par Kevin J. Anderson en 1995.
Dans "The Written Word", un article sur les alphabets de Star Wars, paru sur le site starwars.com en 2010, John Hazlett déclara que l'écriture présente sur l'œuvre conceptuelle de McQuarrie était une écriture Massassi, dérivée et simplifiée à partir de l'écriture du "Haut Sith".
Ce qui fut identifié en tant que "Haut Sith" par Hazlett était sensé être l'écriture présentée dans "Tales of the Jedi: The Freedon Nadd Uprising" de 1994, visible dans le grimoire de Freedon Nadd.
Toutefois, le Haut Sith n'apparaissant jamais clairement, il serait aujourd'hui plus opportun de faire un rapprochement entre le "Sith Ancien" et le "Massassi", étant tous les deux des systèmes d'écritures runiques, tandis que le "Haut Sith" était un système d'écriture hiéroglyphique. Le "Sith Ancien" fut d'ailleurs créé à partir du concept art de Ralph McQuarrie.
De plus, le "Haut Sith" fut parfois assimilé au "Kittât", qui pour rappel, fut inspiré de l'alphabet arabe. Cela prit sens lorsque Hazlett déclara que les écritures Sith apparaissant dans "Star Wars : Tales of the Jedi - The Golden Age of the Sith" de 1996, et "Tales of the Jedi : The Fall of the Sith Empire" de 1997, étaient très égyptiens en apparence.
Hazlett décida par ailleurs d'établir une comparaison entre les deux cultures, en déclarant que leur langue commençaient de la même façon, avec un premier système d'écriture de base, qui ensuite, donna lieu à la fois à une écriture ecclésiastique, comme le système Hiératique, et à une écriture courante, telle que l'écriture Démotique.
Par la suite, le concept art de McQuarrie donna donc naissance à un alphabet runique qui fut appelé "Sith Ancien", puis ensuite "Ur-Kittât", et qui correspondait dans l'univers Star Wars à la plus ancienne version historique de l'écriture Sith.
Pour créer cet alphabet Sith, Ralph McQuarrie s'inspira quand à lui de l'alphabet runique celtique, utilisé autrefois par les druides bretons et par les Vikings.
L'examen minutieux de l'armure de Dark Vador par les fans révéla que la plupart des versions du costume comportaient des lettres hébraïques sur le caisson ventral formant la boîte de contrôle de l'armure. Comme il s'agissait du seul contexte dans lequel des caractères hébreux apparaissaient dans Star Wars, Hazlett pensa qu'il était approprié de faire l'analogie entre l'hébraïque et le Sith dans l'univers Star Wars.
Ainsi, afin de correspondre à un langage Sith, beaucoup de lettres furent modifiées ou retournées sur la boîte de contrôle. En observant bien, il est possible de voir que les lettres sont quelque peu différentes entre "L'Empire Contre Attaque" et "Le Retour du Jedi".
Ainsi naquit l'alphabet du "Sith Commun", dont certaines lettres portent le même nom que des lettres hébraïques : "Aleph", "Daleth", "Kaph", "Lamed", "Samekh", "Shin", et "Zayin".
Ces lettres pouvaient également être observées sur un accessoire de speeder bike dans l'exposition "Star Wars: The Magic of Myth".
Le langage Sith fut le deuxième langage réellement développé pour l'univers Star Wars, de manière logique et fonctionnelle, avec du vocabulaire, ainsi que des règles de grammaire et de conjugaison.
Le premier langage de l'univers Star Wars à ce point développé était le Mando'a, le langage des Mandaloriens, créé par Karen Traviss. Cette dernière fournit par ailleurs un incommensurable travail sur le développement de l'histoire des Mandaloriens, ainsi que sur la création de leur langage : la structure des phrases, les règles grammaticales et de conjugaison, et surtout son immense lexique qui continue de se développer. Un dictionnaire Mando'a est d'ailleurs disponible sur Star Wars Holonet.

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Continuité : Canon
L'Ancienne Langue, l'Ur-Kittât
Le langage Sith était la forme d'expression utilisée par les Sith depuis des millénaires. Elle fut parlée bien avant la Bataille de Yavin ou la naissance de la République Galactique.
Cette langue était utilisée pour communiquer, pour écrire des parchemins et manuscrits Sith, et également employée lors des rituels Sith.
Parmi les différentes transcriptions de la langue Sith, la toute première qui fut historiquement connue était l' "Ancienne Langue", également appelée "Langue runique des Sith", et plus tard "Ur-Kittât".
Il s'agissait d'une forme d'écriture runique, utilisée par les Sith depuis longtemps pour rédiger des parchemins et manuscrits Sith et pour pratiquer des rituels obscurs.
L'Ur-Kittât ornait généralement les temples des Sith, ainsi que leurs obélisques. Cette forme d'écriture Sith était présente dans la Citadelle Sith sur Exegol. On pouvait également l'apercevoir sur les nombreux obélisques et monolithes courbés, trouvés à l'extérieur du Temple Sith de Malachor, et dont les faces étaient recouvertes de runes.

Le dialecte Balc
L'Ur-Kittât possédait son propre dialecte, le Balc. Il s'agissait d'un dialecte Sith qui correspondait à la prononciation de l'Ur-Kittât. Le Balc fut utilisé pendant la Guerre des Clones par le Seigneur Sith Dark Sidious.
Ce dernier utilisa une incantation en Balc, lorsque le Grand Maître Jedi Yoda luttait contre l'esprit de Dark Bane sur Moraband, anciennement Korriban, le monde berceau des Sith.
Dark Sidious utilisa le lien de Force entre son apprenti, Dark Tyranus, et Yoda, afin d'obtenir le pouvoir de l'illusion obscure. Il espérait ainsi briser la volonté de Yoda, qui luttait encore contre l'esprit de Dark Bane.
Les mots prononcés par Sidious étaient :
"Kintik hadzuska sutta chwituskak! Kintik hadzuska sutta chwituskak! Jiaasjen Jidai, jiassjen Jidai!",
signifiant :
"Les éclairs jetés les plus noirs ! Les éclairs jetés les plus noirs ! Intègre l'ombre, Jedi, intègre l'ombre, Jedi !"

Une langue interdite
À l'époque de la République Galactique, le Sénat adopta une loi interdisant toute utilisation de cette langue, et interdisant aux droïdes de protocole d'en traduire les textes. Cette loi fut décidée afin de protéger la République. De ce fait, les mondes Sith furent mis en quarantaine, et toute trace de leur histoire fut effacée des historiques. L'Ur-Kittât fut ainsi considéré comme une langue interdite.
Malgré cette interdiction, l'Ordre Sith de Dark Bane continua à utiliser à la fois l'Ur-Kittât et son dialecte, le Balc. Après la décision d'interdiction, certains Jedi savaient encore comment lire et parler cette langue.
Sous le règne de l'Empire Galactique, l'Ur-Kittât était alors connu comme la "Vieille Langue", ou simplement le "Sith".
L'héritage de la langue Sith
Parlé par Dark Sidious, qui l'enseigna à son apprenti, Dark Vador, le langage Sith fut utilisé par ces derniers lors d'une mission sur Ryloth. L'Empereur Palpatine et Dark Vador utilisèrent des surnoms en langue Sith pour passer inaperçus au sein des populations locales. Ainsi, Sidious choisit le nom de "krataa" signifiant "mort" et Vador le nom d'"irluuk" signifiant "fatalité".
La langue Sith fut également gravée sur une dague, dont les runes en Ur-Kittât indiquaient l'emplacement de l'orienteur Sith de l'Empereur, qui conduisait au monde Sith caché d'Exegol.
Des années après la chute de l'Empire Galactique, l'assassin Sith Ochi de Bestoon possédait la fameuse dague sur laquelle étaient gravées les inscriptions en langue Sith. Elle fut récupérée par Rey, qui put alors trouver l'Orienteur Sith sur Kef Bir, la menant ainsi au monde caché d'Exegol.
Pendant la période post-Empire, des inscriptions en Ur-Kittât étaient présentes sur un trône de Tatooine. En effet, le célèbre ex-chasseur de primes Boba Fett, après une longue absence, revint prendre le contrôle du palais de Jabba le Hutt. Après avoir tué Bib Fortuna, Boba Fett prit place sur le trône, accompagné de Fennec Shand à ses côtés. Sur le trône, les inscriptions en langage Sith signifiaient "Boba Fett".

Lieux en rapports avec la langue Sith
En plus d'apparaitre dans la Citadelle Sith d'Exegol, ou sur les obélisques et dans le Temple Sith de Malachor, l'écriture Sith était également présente dans la tombe de l'ancien Seigneur Sith Dark Bane sur Morraband.
On pouvait également l'apercevoir dans le temple Sith d'Ashas Ree, sur les nombreux piliers entourant la relique Sith au centre du temple.
L'Ur-Kittât était aussi identifiable dans le Temple Jedi de Lothal, dont les portes étaient ornées de runes.
Des inscriptions étaient également présentes dans les mystérieuses tombes de la planète Zeffo, construites par les Zeffo, une très ancienne espèce intelligente et sensible à la Force.
Les runes Sith ornaient aussi les anciens temples de Yavin 4.
Elles apparaissaient également sur un sanctuaire, près du château de Maz Kanata sur Takodana. Près de ce sanctuaire, une tombe contenait des inscriptions Sith, signifiant "Robbs Ely", un ancien cuisinier ayant travaillé dans le château de Maz.
On trouvait aussi des inscriptions en Ur-Kittât au sein même du mystérieux monde entre les mondes, ornant les contours des "portails spatio-temporels", en particulier celui qui menait vers le temple Sith de Malachor.

Les formes d'écriture
L'Ur-Kittât était rédigé en runes. Plusieurs variantes de sa forme écrite existaient. L'espacement des lignes, les coupures et les inflexions pouvaient changer le sens de certains mots et phrases. Le texte traduit par Ahsoka Tano à l'extérieur du temple Sith de Malachor était une forme très ancienne.
Les inscriptions traduites par l'Éternel Sith concernant la dyade de Force, qui naquit entre Ben Solo et Rey étaient presque exactement comme les inscriptions décrivant la Règle des deux édictée par Dark Bane, la traduction étant :
"Il ne doit y en avoir que deux. Ni plus, ni moins. L'un pour incarner le pouvoir, l'autre pour le convoiter."
"Dzworokka yun; nyâshqûwai, nwiqûwai. Wotok tsawakmidwanottoi, yuntok hyarutmidwanottoi"
Transcription d'antiques inscriptions runiques par les membres de l'Eternel Sith, concernant une dyade de Force.
Toutefois, une autre forme d'écriture Sith existait. Il s'agissait d'un système d'écriture plus récent et destiné à un usage plus commun. Ce script apparaissait sur le caisson ventral de l'armure de Dark Vador.

Vocabulaire connu
Chwituskak : "Lancé"
Dzwol : "Exister", "demeurer"
Hadzuska : "Né"
Irluuk : "Fatalité"
Jiaas jen : Intégrer l'Ombre
Jen : "Sombre", "noir"
Jen'jidai : "Jedi Noir"
Jidai : "Jedi"
Hyal : "Désirer", "convoiter"
Kintik : "Le plus noir"
Krataa : "Mort"
Midwan : "Pouvoir"
Sutta : "Lance", "pointe" ou "éclair"
Tsawak : "Incarnation"
Wotok : "Premier"
Yun : "Deux"
Yuntok : "Deuxième"
En savoir plus
Le langage Sith apparut pour la première fois dans la série de comic-books Légendes "Star Wars : Tales of the Jedi" en 1990.Puis, la première apparition de ce qui allait devenir le script Sith runique que nous connaissons apparaissait dans le concept art de Ralph McQuarrie, représentant des temples de Yavin 4, dans "The Illustrated Star Wars Universe", écrit par Kevin J. Anderson en 1995.
Les runes de McQuarrie ne signifiaient rien, mais son concept art donna par la suite naissance à un alphabet runique qui fut appelé "Sith Ancien", puis ensuite "Ur-Kittât", et qui correspondait dans l'univers Légendes à la plus ancienne version historique de l'écriture Sith.
En 2014, l'épisode de The Clone Wars, Le Sacrifice", présentait le script runique de l'Ur-Kittât sur la tombe de Dark Bane.
Sorti peu de temps après, l'épisode de Star Wars Rebels, L'Epreuve du Jedi montrait l'écriture à l'intérieur du temple Jedi sur Lothal. Le livre "Rebels Visual Guide: Epic Battles" (sorti uniquement aux USA) indiquait que le script du temple de Lothal était connu des utilisateurs de la Force du passé, à la fois par les adeptes du côté obscur, comme par ceux du côté lumineux.
Puis dans "La Chute de l'Apprentie", épisode sorti en 2015, le script pouvait être vu à de nombreux endroits sur le temple Sith de Malachor. Ahsoka Tano le reconnut et l'identifia comme étant "l'Ancienne Langue".
Le jeu vidéo Battlefront II, sorti en 2017, contenait la première version du script ayant une réelle signification. En effet, sur un sanctuaire près du château de Maz Kanata sur Takodana, on pouvait apercevoir des runes en Ur-Kittât.
D'autres apparaissaient également sur une tombe près du sanctuaire, signifiant "Robbs Ely", révélant qu'il s'agissait de la tombe d'un personnage ayant travaillé en tant que cuisinier au château de Maz, et qui mourut dans la nouvelle de Landry Q. Walker "A Recipe For Death", présente dans le recueil "Tales from a Galaxy Far, Far Away: Aliens: Volume I".
Dans Battlefront II, l'Ur-Kittât apparaissait également à l'extérieur des temples de Yavin 4, rendant hommage à sa première apparition dans le fameux concept art de Ralph McQuarrie, et restant fidèle à sa représentation originale.
Ce n'est qu'en 2019 que la clé de la traduction de l'alphabet fut totalement révélée. En effet, à l'intérieur des couvertures du "Journal du Jedi" et du "Journal du Sith" vendues chez Galaxy's Edge, l'alphabet Ur-Kittât apparaissait avec chaque caractère traduit.

Le script Sith pouvait également être aperçu en Novembre 2019 dans le temple d'Ashas Ree, dans l'épisode de Star Wars Résistance La Chasseuse de Relique, ainsi que dans les tombes de Zeffo, visitées par Cal Kestis dans le jeu vidéo Star Wars Jedi : Fallen Order.
"Star Wars : L'ascension de Skywalker: Le guide visuel" révélait également que l'Ur-Kittât fut utilisé par le culte de l'Eternel Sith. Identifiant le langage en tant que Ur-Kittât, le guide visuel le décrivait aussi comme "l'Ancienne Langue".
De plus, ce livre fournissait une inscription en runes qui détaillait la dyade de Force, en la comparant à la Règle des Deux de Dark Bane, et dont le texte était absolument identique.
En décembre 2020, la série The Mandalorian nous dévoilait également une inscription en Ur-Kittât. En effet lorsque Boba Fett revint sur Tatooine pour prendre le contrôle du palais de Jabba le Hutt, il tua Bib Fortuna et prit place sur le trône, où on voyait clairement apparaître des runes Sith signifiant "Boba Fett".
L'alphabet runique fut aussi utilisé pour un concept art, réalisé pour la série Star Wars Rebels, montrant une carte sortant d'un holocron Jedi.

Le même alphabet fut également utilisé pour le titre de présentation de la série "Ahsoka".
Ici, les runes sont uniquement décoratives, mais leur présence autour du nom de l'ex Jedi, ainsi que dans le Temple Jedi de Lothal pourrait signifier qu'il existait un lien entre ces écritures et les anciens Jedi. Etant connu des utilisateurs de la Force du côté obscur, comme du côté lumineux, il pourrait également s'agir d'une langue qui serait à l'origine de toutes celles parlées dans l'univers de Star Wars. Qui plus est, les Zeffo possédaient et comprenaient des inscriptions en Ur-Kittât des milliers d'années avant l'avènement de l'Empire Galactique. De plus, il est aisé de mettre en évidence les similitudes entre l'Aurebesh et l'Ur-Kittât.
Il pourrait également relever d'un antique "dialecte brut de la Force elle-même, non traduit par les midi-chloriens", comme tendrait à le penser l'auteur Abel G Peña.

Le langage Balc quant à lui, apparut pour la première fois dans Le Sacrifice, dans la sixième saison de la série The Clone Wars.
La "Trivia Gallery" pour Le Sacrifice sur starwars.com identifie le langage Balc :
"In the script, Sidious' incantation is said to be "Balc speech..."
("Dans le scénario, l'incantation de Sidious est décrite comme étant du "langage Balc…"")
Les phrases en "langage Balc" sont en fait des mots en Sith, provenant du "Kittât", un langage développé en Novembre 2010, par le rédacteur en chef Ben Grossblatt, diplômé en linguistique. Il créa un langage Sith fonctionnel pour l'ouvrage Légendes "Le Livre des Sith". Son travail comprenait des règles de grammaire Sith, ainsi que des règles de conjugaison ou de construction de phrases. Le tout accompagné d'un script hiéroglyphique Sith soigneusement calligraphié, le "Kittât".
Les mots de l'incantation prononcés par Dark Sidious pourraient se traduire ainsi :
"Les éclairs jetés les plus noirs ! Les éclairs jetés les plus noirs ! Intègre l'ombre, Jedi, intègre l'ombre, Jedi !"
L'utilisation du vocabulaire Kittât pourrait alors officialiser ce langage dans l'univers Canon. Ainsi, le langage Balc pourrait correspondre au "parlé Sith", correspondant à la fois à la lecture de l'Ur-Kittât, et du Kittât.
En ce qui concerne les règles grammaticales, ou de conjugaison, elles pourraient correspondre aux mêmes que celles établies par Ben Grossblatt pour le Kittât. En effet, on peut relever par exemple l'utilisation du marqueur de Datif "-ottoi", ou encore le marqueur de nombre ordinal "-tok".
Concernant l'écriture apparaissant sur le caisson ventral de l'armure de Dark Vador, l'examen minutieux de l'armure par les fans révéla que la plupart des versions du costume comportaient des lettres hébraïques sur le caisson ventral formant la boîte de contrôle de l'armure. Comme il s'agissait du seul contexte dans lequel des caractères hébreux apparaissaient dans Star Wars, l'auteur John Hazlett pensa qu'il était approprié de faire l'analogie entre l'hébraïque et le Sith dans l'univers Star Wars.
Ainsi, afin de correspondre à un langage Sith, beaucoup de lettres furent modifiées ou retournées sur la boîte de contrôle. En observant bien, il est possible de voir que les lettres sont quelque peu différentes entre "L'Empire Contre Attaque" et "Le Retour du Jedi". Certaines lettres portent le même nom que des lettres hébraïques : "Aleph", "Daleth", "Kaph", "Lamed", "Samekh", "Shin", et "Zayin".
Ainsi naquit l'alphabet du "Sith Commun" dans l'univers Légendes. Malgré son apparition, ce système d'écriture n'est pas encore officialisé dans l'univers Canon en tant que "Sith Commun", à l'instar du Kittât.

Continuité Star Wars et ligne éditoriale HoloNet
Il existe dans Star Wars plusieurs continuités indépendantes les unes des autres, impliquant des histoires parallèles pour certains personnages, ou autres éléments (époques, planètes, vaisseaux, etc.).
Star Wars HoloNet distingue quatre types de continuités : Légendes, Canon, The Star Wars, Infinities ; et les informations hors Continuité.