
Continuité : Légendes
- I. Histoire de la République Galactique
- II. Structures de la République Galactique
- 1. Le Sénat
- 2. Les sénateurs
- 3. Le Chancelier Suprême
- 4. La garde sénatoriale
- 5. L'Ordre Jedi :
- 6. Le Département Judiciaire
- 7. Les Judiciaires
- 8. L'Armée de la République
- 9. Les Comités
- 10. Coruscant
- III. Idéologie de la République Galactique
- 1. La voix de la démocratie
- 2. L'alliance de la diversité
- 3. Séparation des trois pouvoirs
- 4. La paix
- 5. L'équilibre :
- 6. La justice
- 7. La liberté
NB : pour une question de commodités, toutes les dates qui vont suivre s'articulent autour de la date de l'an 0, à l'époque où la Rébellion remporta une grande victoire lors de la Bataille de Yavin.
I. Histoire de la République Galactique
Près de 130 années après la troisième Bataille de Vontor, où Xim le Despote et ses légions de robots de guerre furent honteusement balayés par Kossak le Hutt, une poignée de mondes du centre de la galaxie ratifièrent la Constitution Galactique, donnant naissance à une petite et fragile coalition : La République Galactique. En effet, la fondation de l'Ancienne République, nom qui lui fut attribué lors de l'avènement de la Nouvelle République, eut lieu vers -25 000, et les circonstances de cet événement restent encore bien troubles de nos jours. Les informations relatant cette période historique sont très peu nombreuses, probablement perdues dans les méandres du temps ou bien n'ont jamais existé. Il semble que les principaux Mondes du Noyau se soient rassemblés en une coalition pour former la République, et qu'un gouvernement démocratique, dont les principales valeurs étaient basées sur la liberté, la paix et la justice, ait été mis en place pour gérer l'espace territorial, avec à sa tête le premier Chancelier Suprême.
Ce changement géopolitique fut rendu possible à cette époque par le développement des tous premiers hyperdrives, qui permirent par la suite aux territoires républicains de s'étendre, raccourcissant la durée des voyages spatiaux de façon astronomique et favorisant les échanges commerciaux et les flux de population. C'est également à cette même époque qu'apparut l'Ordre des remarquables Chevaliers Jedi, protecteurs de la République et adeptes de ce qu'ils appelaient la Force. Coruscant, déjà à cette époque reculée, fut choisie comme capitale de la coalition en raison de sa position géographique d'une part, mais aussi parce que sa langue, qui donna plus tard naissance au Basic, était assez répandue dans les Mondes du Noyau. Ainsi, elle disposait déjà d'un rôle de grande envergure et accueillit en son sein le Sénat Galactique ainsi que le Temple Jedi.
Mais dès sa création, la République entra dans de petits conflits, parmi lesquels se trouvent la guerre brutale contre le peuple aqualish, originaire de la planète Ando. Ces derniers, au caractère xénophobe modéré, avaient effectivement ouvert les hostilités en s'attaquant à un vaisseau républicain, sans aucune sommation. Appelée à la rescousse par les voisins des Aqualish qui désiraient obtenir la protection de la République pour échapper à l'hégémonisme de leurs tortionnaires, celle-ci n'eut d'autre choix que d'intervenir. Même si les Aqualish bénéficiaient d'un effet de surprise, leur niveau technologique était si faible en comparaison de l'arsenal républicain que la guerre, bien qu'extrêmement brutale, ne fut pas longue, et les Aqualish eux-même demandèrent grâce et se rendirent. La République accepta en imposant ses conditions, notamment l'interdiction pour les natifs d'Ando de redevenir une puissance militaire et que la planète soit gardée quelques années sous sa tutelle avant qu'elle ne puisse redevenir autonome.
Du côté de l'Ordre Jedi, des troubles ne se firent pas attendre non plus. Un jeune Padawan, Reda Jalooz, vola une relique appartenant à la monarchie de Kashi. Quelques mois plus tard, Jalooz découvrit que la relique renfermait un secret aussi sombre qu'horrifiant, et demanda la clémence au Conseil Jedi. Peu de temps après, une supernova détruisit entièrement le système de Kashi. La cause du déclenchement de cette supernova demeure encore à ce jour inconnue. Une partie de l'opinion publique l'attribua à un désastre naturel, bien que cela soit peut-être lié à la Force. Un autre évènement qui secoua l'Ordre jusque dans ces fondements fut la défection du Jedi Xendor, en -24 500, qui provoqua une guerre connue sous le nom du Grand Schisme, durant laquelle de nombreux Jedi et renégats obscurs s'affrontèrent au cours de batailles sanglantes pendant près d'un siècle, au grand dam de la République. Finalement, les Jedi Noirs furent vaincus.
Durant les 20 000 années qui suivirent ce Grand Schisme, qui fut une très longue période de paix relative et de prospérité, cette République s'étendit jusqu'aux confins de la galaxie, rassemblant toujours plus de peuples, de cultures et de planètes différentes en son sein, telles que Caamas ou Carida, ses territoires grossissant à vue d'œil sur les cartes galactiques. Cette expansion, également prospère pour le développement du commerce et de l'industrie, vit fleurir aux quatre coins de la galaxie, et en quelques siècles seulement, une multitude de grandes compagnies industrielles telles que la Corporation Technique Corellienne ou la Rendili Propulsion Stellaire et bien d'autres encore, tandis que de grandes routes commerciales furent tracées pour constituer un réseau dense et de plus en plus sûr pour les transactions commerciales. Cependant, malgré cette période de prospérité, les tensions internes de la jeune démocratie ne disparurent pas pour autant : en -20 000, les Etti refusèrent d'obéir à certaines règles et lois, s'opposant ainsi à la République. Ils se constituèrent une flotte spatiale et partirent à la recherche d'un monde nouveau, loin du giron de la République. Autre exemple, celui d'une rébellion, fomentée à l'encontre du gouvernement de la République, qui fut contrecarrée de justesse en -10 000, et les réfractaires furent immédiatement exilés dans l'Espace Sauvage où, chanceux, ils colonisèrent la planète Adumar. À cette même époque, un combattant du nom de Vall Kumauri prit, d'une manière fulgurante, le contrôle de plusieurs douzaines de systèmes dans les régions périphériques de la République sans que cela puisse inquiéter la démocratie outre mesure. L'empire de Vall s'effondra d'ailleurs aussi rapidement qu'il était apparu.
Cependant, la République connut aussi des réjouissances : des civilisations comme les Tunroth ou les Gortoh rejoignirent la République, respectivement en -9 000 et -7 500, après avoir été découverts par des missions d'explorations. Des régions entières, comme par exemple le Secteur d'Elrood en -9 000, sont colonisées par la République, et des planètes comme Ord Mantell et Malastare, en -12 000 et -8 000, deviennent des avant-postes militaires importants. En -7 000, l'Ordre Jedi, prenant très à cœur sa tâche de protéger coûte que coûte la démocratie galactique, se vit dans la malheureuse obligation de prendre les rênes de la République pour son bien et sa sauvegarde lors des Cent Ans d'Obscurité, connu aussi sous le nom de Second Grand Schisme. En -6 900, au terme de cent ans de guerre, les adeptes du Côté Obscur furent bannis de l'Ordre et de l'espace républicain. Après avoir erré sans relâche, ces Chevaliers déchus se réfugièrent sur une planète lointaine, Korriban, occupée par la race humanoïde des Sith, réduisant ces derniers en esclavage et créant ainsi le redoutable Empire Sith, avec la planète Korriban pour nécropole. C'est à partir de ce moment-là que les Exilés furent appelés des Seigneurs Sith.
Mille ans plus tard, la République déclarait la célèbre ère de Manderon débutée. En -5 007, l'insigne républicain est gravé sur la lune de Carida, une des premières planètes à s'être ralliée à la République, et qui abrita plus tard la plus grande académie militaire de renom de la République. De ces 20 siècles d'expansion et de prospérité incessantes, une période extrêmement longue et quelque peu mouvementée par certains événements ponctuels, il ne se passa rien de vraiment extraordinaire.
Vers la fin de la plus importante apogée de la République, c'est-à-dire vers l'an -5 000, de grands troubles commencèrent à se faire ressentir. Le Système Koros, comprenant sept mondes habités, fut unifié par l'Impératrice Téta avec l'aide d'une poignée de Jedi, devenant ainsi un pôle républicain important du fait de ses ressources économiques et militaires. Pendant ce temps, deux explorateurs de l'hyperespace, Gav et Jori Daragon, échouèrent par hasard au beau milieu de l'Empire Sith. Les frontières des deux plus grandes puissances de la galaxie étaient alors sensiblement proches. Naga Sadow, redoutable Seigneur Sith, cherchant à étendre sa mainmise, vit alors en ces deux explorateurs une opportunité pour redorer l'Empire Sith sur le déclin, et attaqua la République de plein fouet en déclenchant la Grande Guerre de l'Hyperespace. Ravageant de nombreuses planètes, les Sith attaquèrent Coruscant, la planète capitale de la République, qui fut le théâtre d'une très grande bataille, sanglante et douloureuse. Mais la stratégie des Sith fut mise à jour grâce à Gav Daragon, et les Républicains, aidés des Jedi, triomphèrent et détruisirent une bonne partie de l'armée adverse.

Image extraite de la New Essential Chronology
Les forces conjuguées des Jedi et de l'Impératrice Téta s'enfoncèrent ensuite en territoire ennemi, alors que les flottes Sith étaient occupées sur divers fronts, en vue de traquer le Seigneur Noir en fuite. Celui-ci tenta bel et bien de détruire ses poursuivants par l'explosion d'une étoile, mais échoua dans sa tentative et profita de la confusion pour s'enfuir une fois de plus. Néanmoins, Naga Sadow fut pisté, puis surpris par la flotte de l'Impératrice Téta en plein combat avec son rival, Ludo Kressh, et décida encore de fuir en ordonnant à ses forces restantes de couvrir sa retraite vers Yavin 4 lors d'une ultime bataille. L'Empire Sith, quant à lui, fut réduit à néant de façon méthodique par les puissances victorieuses, laissant entrevoir un nouvelle période pour la République, riche en découvertes et en innovations. Cette Grande Guerre de l'Hyperespace fut la première qui opposa la République et les Jedi aux guerriers Sith, et ce ne fut pas la dernière.
En -4 250, le Cataclysme de Vultar dispersa une nouvelle fois les Jedi, qui firent face à un seconde schisme, moins important que le premier, mais qui mérita tout de même une considération de la part du Conseil Jedi et du Sénat. En -4 015, la Grande Révolution Droïde secoua Coruscant pendant quelques temps, mais le problème fut résolu grâce aux Jedi, et ce soulèvement incita par la suite les entreprises d'armes à développer une meilleure technologie à ion. Plus tard, en -4 002, des explorateurs républicains découvrirent Onderon et entrèrent en contact avec ses habitants. En raison des Guerres des Bêtes, entamées bien après la mort du Sith et dictateur Freedon Nadd, la planète restait littéralement plongée dans le chaos absolu. Deux années après sa découverte, le Chevaliers Jedi Ulic Qel-Droma et un groupe de Jedi furent envoyés par la République pour mettre un terme aux combats sévissant sur Onderon. La reine Amanoa, descendante et héritière de Freedon Nadd, s'opposa à tout processus de paix et ne voulut pas entrer en réconciliation avec les Bestiaires ; elle souhaitait simplement s'en débarrasser. Bien que le Maître Jedi Arca Jeth soit intervenu pour apaiser la situation, la reine mourut prématurément. Sa fille, Galia, lui succéda et épousa Oron Kira, le fils du chef des Chevaucheurs de Bêtes, ce qui mit fin à la guerre, et Onderon entra enfin dans le giron de la République. Malgré cela, des disciples de Freedon Nadd semèrent le trouble dans la capitale, Iziz. Ces fanatiques subtilisèrent le cadavre de leur maître, investirent de force la cité fortifiée et prirent en otage le Maître Jedi Arca. Une guerre civile éclata alors, obligeant une nouvelle fois la République à intervenir et, après avoir découvert que le roi Ommin dirigeait en secret les rebelles, mandata Ulic Qel-Droma et ses hommes pour repousser les Naddistes déchaînés. Les corps de la reine Amanoa, de Freedon Nadd et du roi Ommin furent arrachés aux mains des fanatiques après de rudes combats et transportés sur l'hostile lune de Dxun, pour que tous les relents de Force obscure soit définitivement écartés d'Onderon.
Vers l'an -4 000, la planète Argazda fit sécession, prit les armes et se révolta contre la République. Le gouverneur provisoire, Myrial, profita de la situation et commença à conquérir petit à petit le Secteur Kanz, incluant notamment la planète Lorrd. Le conflit de Kanz était un évènement trop insignifiant en vérité pour que la République ait pu s'en soucier immédiatement. En -3 996, la menace Sith refit surface avec la venue du Seigneur Noir des Sith Exar Kun et de son jeune apprenti Ulic Qel-Droma, qui avaient en tête de reconstruire l'Empire Sith. Le pouvoir de Kun, attisé par un holocron Sith, était tel qu'il fit basculer certains Jedi sous sa bannière. Avec ses guerriers massassi, ses Jedi Noirs, les Mandaloriens et les Krath, il lança une offensive meurtrière sur l'ensemble du territoire républicain. Les Krath, eux, furent refoulés dès les premières heures du conflit par les forces combinées des Jedi et de la République lors de la Bataille de Koros Major, après avoir tenté de prendre totalement le contrôle du Système de l'Impératrice Téta. L'apprenti d'Exar Kun, quant à lui, fut capturé lorsqu'il tenta une attaque totalement inconsidérée contre Coruscant pour s'emparer du pouvoir, échouant dans sa vaine tentative en raison d'une traîtrise à son encontre de la part d'Aleema Keto. Après avoir sorti son apprenti des geôles républicaines, Kun décida de montrer sa pleine puissance aux yeux de la République et, avec d'anciens artefacts Sith, pulvérisa une bonne partie de l'Amas de Cron et tua des millions d'êtres vivants. L'onde de choc avait comme simple but d'atteindre la Bibliothèque d'Ossus, pour obliger les Jedi à évacuer, en vue de récupérer des artefacts précieux de grande valeur.

Image extraite de la New Essential Chronology
La République, bien que terrorisée par un tel élan de puissance destructrice, ne recula pas, et décida de continuer la lutte. Un évènement inattendu contra cependant les plans d'Exar Kun : la perte de l'usage de la Force chez son apprenti Ulic Qel-Droma, qui, lui montrant les horreurs qu'il a commis, révéla l'emplacement de la base de son maître aux Jedi en vue d'une rédemption. Face à la puissance du Côté Obscur, la République laissa carte blanche aux Jedi plutôt que de risquer ses propres troupes dans un combat qui la dépassait de loin. Les Jedi rassemblèrent au plus vite des milliers des leurs pour unir leurs forces et réduire à néant Exar Kun, en plus de ses derniers Massassi. Les Mandaloriens et leur chef Mandalore, privés des Seigneurs Sith, furent mis en déroute par l'armée républicaine sur Onderon et décidèrent d'un repli stratégique en direction de Dxun, tandis que les Krath sombrèrent dans la ruine, suite à la perte de leur dernier leader, Aleema Keto. Débarrassée de toutes ces menaces, la République espéra retrouver un temps de tranquillité afin de pouvoir panser ses blessures.
Mais à peine la République était-elle sortie d'une guerre que déjà une autre se profila à l'horizon, marquant la fin d'une ère de paix, bien trop brève. C'est effectivement en -3 976 que les guerriers mandaloriens débutèrent leurs conquêtes dans la Bordure Extérieure, en choisissant méthodiquement leurs cibles de sorte que l'espace républicain soit épargné, et donc de telle sorte que le gouvernement galactique ne puisse se mêler de leurs affaires. Ni la République, ni les Jedi, n'intervinrent face aux massacres continus perpétrés par les Mandaloriens. Mais les Guerres Mandaloriennes ne débutèrent réellement qu'en -3 963, lorsque ceux-ci décidèrent de s'attaquer à des planètes placées sous juridiction républicaine. Les Jedi, quant à eux, ou du moins les instances dirigeantes de l'Ordre, rechignaient toujours à s'en mêler et laissèrent les militaires poursuivre seuls le combat. Cependant, deux années plus tard, en désaccord avec la décision du Conseil Jedi, les Chevaliers Jedi Revan et Malak décidèrent de leur propre chef de rejoindre le front, en entraînant plusieurs groupes d'adeptes de la Force dans leur croisade.
Une fois sur place, ils prirent le commandement d'une flotte républicaine pour combattre les conquérants mandaloriens. Sous leurs ordres, la République remporta victoires sur victoires en moins d'une année, et les Mandaloriens se rendirent apparemment sans condition suite à l'ultime Bataille de Malachor V. Les deux Jedi, aux commandes d'une petite armada de vaisseaux, partirent, selon leurs dires, à la poursuite des dernières poches de résistance mandaloriennes. Ils se rendirent dans les Régions Inconnues et disparurent ainsi pendant près d'un an. Ils firent une découverte inattendue : la civilisation Sith existait toujours sous la forme du Second Empire Sith. Revan et Malak rencontrèrent l'Empereur (qui avait organisé les Guerres Mandaloriennes en manipulant le Mandalore) et ce dernier les forma à l'art Sith du côté obscur. Ils devinrent Dark Revan et Dark Malak, et l'Empereur leur ordonna de découvrir l'emplacement de la Forge Stellaire des Rakatas, qui permettrait à l'Empire d'attaquer la République plus tôt que ce qui était prévu. Mais Revan et Malak utilisèrent la Forge Stellaire pour leurs propres dessins.
Vers -3 959, la flotte de Revan et Malak réapparut au sein de l'espace républicain, accompagnée de nombreux navires d'un type inconnu. Revan, à l'horreur générale, était devenu un Seigneur Noir des Sith et Malak était devenu son apprenti. Ils prirent d'assaut les mondes encore affaiblis par le précédent conflit, engendrant ainsi une nouvelle guerre Sith.
La majorité des officiers, des soldats et des Jedi qui les avaient accompagnés leurs restèrent fidèles, même en tant que Sith, et parmi eux se trouvaient d'anciens héros des Guerres Mandaloriennes : l'amiral Saul Karath et les généraux Mon Halan et Derred. La République, quelque peu désorientée face à cette situation, dut donc faire face à cette nouvelle menace des plus terrifiantes, cette fois-ci avec l'aide des Jedi. Mais quelque chose clochait dès le début de ce conflit, car les forces Sith semblait disposer d'une source illimitée d'armes et de vaisseaux de guerre par rapport à l'armée républicaine. Les deux camps cherchèrent cependant à recruter le plus de troupes possibles, et les dissensions chez les Jedi furent plus fortes que jamais, car Revan réussit à en attirer toujours plus de son côté, si bien qu'on appela cette guerre la Guerre Civile des Jedi.
Deux ans après le début de ce conflit majeur, suite à une escarmouche avec les forces républicaines, Dark Revan, gravement blessé, fut capturé par un groupe de Jedi mené par la jeune Bastila Shan. Durant ce combat, Dark Malak, souhaitant prendre la place de son Maître, avait ouvert le feu sur le vaisseau amiral de celui-ci et le détruisit. Croyant s'être débarrassé de son ancien ami, il prit légitimement la place du Seigneur Noir des Sith et poursuivit la guerre contre la République d'une façon encore plus violente. Ironiquement, la seule chance pour la République de gagner cette guerre résidait en Revan, qui connaissait le secret de la source de puissance des Sith. L'esprit de celui-ci restait, après sa capture, trop embrumé, et suite à ses blessures, il avait perdu une grande partie de ses souvenirs. Une seconde chance fut donnée à Revan, ainsi qu'une nouvelle identité implantée dans sa tête par le Conseil Jedi.
Dès lors, le nouveau Revan suivit un ré-apprentissage des voies de la Force, et il s'ensuivit une épopée qui le conduisit, lui et son groupe, à travers toute la galaxie, jusqu'à ce qu'ils découvrent l'emplacement de la Forge Stellaire, un artefact rakata permettant aux Sith de disposer de matériel militaire de façon continue. Le Seigneur Malak avait réussi au cours du voyage de Revan à capturer Bastila, qui disposait du don de méditation de combat, et la tortura jusqu'à ce qu'elle succombe au Côté Obscur de la Force afin de l'utiliser à ses propres fins. Lorsqu'une flotte de la République s'en prit à la Forge Stellaire, Revan avait refusé de suivre Bastila vers le Côté Obscur lorsqu'elle lui proposa de devenir son apprentie, et Revan et les compagnons de l'Ebon Hawk gagnèrent la Forge Stellaire alors que la bataille faisait rage aux environs de la station. Depuis l'un des ponts de la station rakata qu'elle avait regagnée, Bastila utilisa sa méditation pour faire pencher la balance en faveur de l'armada Sith, mais elle rencontra à nouveau Revan qui la fit retourner vers le Côté Lumineux. Dès lors, Bastila retourna sa méditation en faveur de la République, qui effectua une percée jusqu'à la Forge, Revan affrontant et tuant Malak, mettant ainsi fin à la guerre.
Une fois échappés de la station, Revan et son groupe assistèrent à la destruction de la Forge par la flotte républicaine, et les célébrations de la fin du conflit se déroulèrent sur le monde des Rakata. Ainsi, la République sortit victorieuse de cette guerre, mais cette victoire avait un goût des plus amers : ses armées étaient décimées, trop peu de vaisseaux et de troupes étaient disponibles pour surveiller son territoire, ses caisses de finance étaient vides, et plusieurs mondes comme Taris, Télos IV et bien d'autres, qui avaient subi des bombardements intensifs de la part des Sith, étaient devenus des astres encore fumants. La République mit en œuvre des projets de restauration, dont le projet Reconstruction de Télos IV qui faillit être stoppé, pour vérifier si de tels efforts déployés par ses soins pouvaient apporter leurs fruits et permettre à la République de se redresser. Son bilan économique resta cependant déplorable, et les projets de restructurations furent vivement critiqués dans un premier temps.
Les Jedi avaient encore plus payé que la République dans cette guerre, perdant l'Académie de Dantooine, rasée par Malak, ainsi que de nombreux Maîtres Jedi, Chevaliers et Padawans. Ils n'étaient plus désormais qu'une centaine pour toute une galaxie, mais continuèrent néanmoins à pourchasser les adeptes survivants de la Force Obscure. Mais lors d'un rassemblement sur Katarr, les Jedi, ainsi que les autochtones, furent tous annihilés mystérieusement par un Seigneur Sith. Proche d'un véritable déclin Jedi, les derniers Maîtres du Conseil décidèrent de se cacher pour éviter leurs indiscernables ennemis, laissant la République sans véritable aide pendant un moment.
Pour couronner le tout, des émeutes éclatèrent sur Onderon, alliée de la République, disposant alors d'une force militaire importante. Le général Vaklu et son fidèle second le colonel Tobin désiraient s'emparer du trône et imposer à Onderon une position isolationniste avec l'aide de Dark Nihilus, qui lui était bien plus intéressé par les trésors que renfermait la lune Dxun. Mais les loyalistes à la reine Talia repoussèrent les forces armées du général et étouffèrent rapidement son mouvement d'insurrection. La capitale et seule ville habitée d'Onderon, Iziz, fut rudement éprouvée par cette guerre interne, et sa population durement touchée. Finalement les derniers des Sith furent éliminés en -3 951, lorsque Dark Nihilus fut vaincu à bord de son navire durant la Bataille de Télos IV par un groupe de Jedi et de Mandaloriens commandés par l'Exilée, et lorsque Malachor V, abritant l'Académie de Trayus où se trouvaient Dark Sion et Kreia, fut réduite à l'état de poussière sidérale.
La République put enfin retrouver dès lors une ère d'expansion et de prospérité, sans revenir toutefois à un âge d'or qu'un grand nombre de citoyens de la République espéraient pourtant retrouver. Cette période dura 300 ans, et s'acheva, en -3 681, avec l'entrée en guerre du Second Empire Sith, dont la République n'avait jamais eu connaissance. Une guerre de 28 ans ravagea la galaxie et la République perdit énormément de territoires. A la surprise générale, les Sith (voyant que le conflit s'éternisait) proposèrent des négociations de paix. En -3 653, la République fut forcé d'accepter le traité de paix de Coruscant après la prise d'otage de Coruscant par les forces Sith. S'ensuivit une période trouble de plus de dix ans : la Guerre Froide. Les informations sur la reprise des hostilités ne nous sont pas connues, mais il est certain d'une chose : le Second Empire Sith fut détruit.
Par la suite, des routes commerciales importantes, telles que la Route Hydienne et la Voie marchande de Rimma, furent délimitées, alors que les derniers problèmes conflictuels furent lentement résolus. En -3 600, la République décida de régler une bonne fois pour toute la question du désordre régnant dans le Secteur Kanz à partir de la planète Argazda, où elle fut secondée dans cette tâche par les Jedi. Puis, en -2 000, eut lieu la toute première rencontre entre la République et l'étrange race des Cha'wen'he, évènement des plus gratifiants pour la démocratie. En - 1000 éclatèrent les Nouvelles Guerres Sith, bien moins brutales que les précédentes, et qui se conclurent très vite par la Bataille de Ruusan, où le Seigneur Noir Kaan fut terrassé, ainsi que ses armées. Cette bataille marque la soi-disante "fin" des Sith, qui entrèrent avec Dark Bane, seul Sith survivant, dans la clandestinité. Les Jedi allaient payer le prix fort, un millénaire plus tard, pour ne pas avoir pris soin d'éradiquer le dernier des Seigneurs Sith. Quelques siècles plus tard, en -600, la République colonisa le Secteur de Kathol, très proche de celui d'Elrood, puis des explorateurs découvrirent la planète Orax en -132, et en -110, l'espèce des Blood Carver, originaires de la planète Batorine, se joignit à la République.

Source : Jedi Vs Sith
Près d'un demi-siècle plus tard, la République connut ses derniers jours sous des auspices plutôt incertaines, voire totalement sombres. On parlait déjà à cette époque de lente décadence de la République Galactique, dont le système et le gouvernement présentaient plusieurs failles non négligeables. De grandes corporations marchandes s'étaient constituées de véritables petits royaumes, s'arrogeant les zones de libre-échange et exerçant un hégémonisme, au plus grand mécontentement des habitants des systèmes distants. Ces cartels commerciaux, qui s'entraidaient quand leurs intérêts convergeaient, disposaient d'ailleurs de nombreux alliés et d'une grande influence au Sénat, ce qui leur accordait une belle marge de manœuvre pour leurs affaires. Dès lors, il ne faut pas s'étonner qu'en -50, une sorte de révolution arkanienne éclata : les révoltés tentèrent, sans succès, de renverser le Dominion Arkanien par la force des armes.
C'est alors que le Maître Jedi Mace Windu entra en scène et combattit l'Arkanien du nom de Gorm le Destructeur, mettant ainsi fin aux affrontements. En l'an -44, la République réussit à défaire le tyran du système de Kol Huro. Les sept mondes de la région étaient désormais consacrés à la création de systèmes défensifs et à la construction de vaisseaux pour leur nouveau souverain, mais ils gardèrent tout de même une relation avec le gouvernement républicain. Dans la même année, la Flotte Katana, composée de 200 cuirassés lourds automatisés, disparut lors d'un saut hyperspatial dû à une épidémie faisant rage au sein des équipages se trouvant à bord des cuirassés. Les sénateurs, largement déçus au vu des énormes frais encaissés, refusèrent dorénavant de créer d'aussi grandes flottes, qui plus est munis de circuits d'asservissement à un seul navire. Cependant, ils furent obligés de réviser leur position quelques deux décennies plus tard.
Sans compter que Guerre Hyperspatiale de Stark, très brève mais sanglante, secoua quelque peu la galaxie à cette époque. Déclenchée par le Collectif Commercial de Stark dans des mondes reculés en raison d'une crise de bacta, trop cher et très rare dans ces secteurs, le conflit se déroula surtout autour de la planète Troïken et de la planète Qotile, où les Jedi et les défenseurs républicains tinrent bon jusqu'à ce que les criminels soient mis en déroute et traduits en justice. En l'an -35, la République décida de mettre en place ce qui fut appelé la Grande Resynchronisation, commençant ainsi un tout nouveau système de datation galactique qui établissait l'année suivante comme étant l'an 1, chose qui fut supprimée peu de temps après avec la chute de la République et l'avènement de L'Empire Galactique. Trois années plus tard, après le massacre du Sommet d'Eriadu, la taxation des routes commerciales, proposée au départ par le Chancelier Valorum, fut enfin votée, ce qui déplut énormément aux grandes corporations marchandes, notamment à la Fédération du Commerce.
Mais l'accord stipulait également pour celle-ci une permission d'augmenter ses contingents droïdes pour une protection adéquate face aux pirates et autres groupements criminels. Cependant, les Neimoidiens ne virent pas l'arrivée de cette mesure d'un très bon œil, et prirent quelque peu peur de voir baisser leurs marges de profits. Utilisant à bon compte sa nouvelle armée droïde, le vice-roi Nute Gunray prit des décisions radicales pour montrer son opposition aux taxes. Ainsi, conseillé par le mystérieux Dark Sidious, Gunray entama le blocus de la planète Naboo, pour la soumettre à ses exigences, et très vite le peuple de Naboo passa sous sa domination. Cette crise fut réglée par la reine Amidala et ses compagnons lors de la Bataille de Naboo, mais le mal avait déjà été fait : cette exemple flagrant démontra une nouvelle fois l'inefficacité du Sénat, et Valorum, embourbé depuis longtemps dans des affaires de corruption, fut remplacé par son vieil ami Palpatine à la chancellerie.
En -29, une nouvelle vague de corruption et d'injustice, plus importante que jamais, frappa le régime en plein cœur. La République chancelait de plus en plus sur ses bases, la décadence se faisait sentir, et les citoyens commençaient à vivre dans la peur et la méfiance. Ce qui avait fait la grandeur de la République s'effritait jour après jour, d'une façon qui apparut comme irrémédiable. Après cela, vers -27, certains politiciens adversaires de Palpatine, tels que Seti Ashgad, premier d'une longue série qui compris également Finis Valorum, disparurent mystérieusement ou tragiquement de la vie publique. En -24, l'idéologie du Comte Dooku, ancien Maître Jedi tombé sous la coupe des Sith, commença à fragiliser la République, déjà affaiblie par des années de corruption. Les premiers systèmes stellaires commencèrent à quitter le giron républicain, alors que de plus en plus de mondes s'intéressaient aux réels bénéfices d'une scission.
Durant les deux années qui suivirent, la République se porta de plus en plus mal. La Fédération du Commerce, malgré la juridiction républicaine, n'a pas du tout été affectée par sa récente perfidie, et de plus, un vent de mauvaise augure soufflait sur la démocratie galactique. Le mouvement séparatiste instigué par Dooku s'amplifiait, de plus en plus de planètes se séparaient de la République, et les vaines tentatives diplomatiques du Chancelier Palpatine pour contrer la situation n'aboutirent à rien. Pire que tout, le Jedi Obi-Wan Kenobi, alors en mission sur Géonosis, assista à la naissance de la Confédération des Systèmes Indépendants, alliance de ligues marchandes commandée par le Comte Dooku, qui visait à s'imposer en tant que force majeure dans la galaxie.

Image extraite de la New Essential Chronology
La République, ou plutôt le Chancelier Palpatine qui détenait désormais les pleins pouvoirs, dépêcha rapidement l'Armée Clone, fraîchement attribuée grâce au Kaminoans, sur Géonosis pour venir en aide aux Jedi piégés. Ainsi débuta la légendaire Guerre des Clones, fruit de nombreuses manipulations obscures, par la brutale Bataille de Géonosis. En trois années seulement, le conflit s'étendit à la presque totalité de la galaxie, du Noyau jusque dans ses coins les plus reculés. La Confédération, tout comme la République, revoyait constamment ses effectifs, leurs usines tournant à plein régime en vue de produire vaisseaux, armes, véhicules et soldats, chacun essayant de surpasser l'autre par le nombre et la puissance. Leurs armées s'affrontèrent sur un grand nombre de planètes, parfois dans d'atroces carnages tels que la Bataille de Jabiim, la Bataille de Hypori ou encore la Bataille de Kashyyyk.
De puissants personnages se révélèrent dans les deux camps au cours de ce conflit, tels que le mercenaire Durge, le Général Grievous, et le Chevalier Jedi Anakin Skywalker. Mais la République réussit peu à peu à prendre l'avantage, repoussant les armées droïdes toujours plus loin dans leurs retranchements, jusqu'à ce que la Confédération décide de tenter le tout pour le tout et s'attaque à Coruscant, la capitale galactique. Durant cet assaut symbolique, qui était en réalité une immense diversion, le Général Grievous captura Palpatine, qui s'échappa de justesse à ses ravisseurs grâce au courage des Jedi Obi-Wan Kenobi et du jeune Skywalker venus à son secours. Le vaisseau amiral du général séparatiste, la Main Invisible, s'étant écrasé sur Coruscant suite à cette bataille, Grievous ordonna la retraite en direction d'Utapau, évitant ainsi une véritable débâcle.
Après cette passe décisive, les pouvoirs du Chancelier se renforcèrent encore, et l'Ordre Jedi devint de plus en plus méfiant à son encontre. D'autant plus qu'il avait sous son aile Anakin Skywalker, considéré comme l'Élu, d'après une ancienne prophétie Jedi. Mais Palpatine fut démasqué après la Bataille d'Utapau, lorsque le Général Grievous, dernier commandant séparatiste en raison de la mort de Dooku, fut tué en duel par Obi-Wan. Le Maître Jedi Mace Windu, qui avait prévu d'arrêter le Chancelier Suprême s'il ne rendait pas ses pouvoirs, dut en réalité faire face au Seigneur Noir des Sith. Bien que l'ayant défait au sabre laser, et ce malgré la mort de trois compagnons, il n'avait malheureusement pas compté sur la trahison du jeune Skywalker, ce qui lui coûta la vie.
Palpatine, sain et sauf, fit jurer hâtivement allégeance à son nouvel apprenti, Dark Vador, avant de l'envoyer au Temple Jedi, en compagnie de la 501e Légion. En effet, il lui fallait agir en vitesse s'il voulait se maintenir au pouvoir, et pendant que les adeptes de la Force cloîtrés sur Coruscant étaient exterminés, il lança l'Ordre 66 pour se débarrasser des Jedi disséminés dans le reste de la galaxie. Il confia ensuite une mission capitale à son élève sur la planète Mustafar : assassiner les membres du Conseil Séparatiste et envoyer un message ordonnant la reddition des Séparatistes, ce qui mit fin de façon immédiate au conflit galactique. En cette année -19, après avoir réuni le Sénat pour une session spéciale, Palpatine déclara les Jedi ennemis du gouvernement, puis annonça la fondation d'un Ordre Nouveau basé sur l'ordre et la justice : le premier Empire Galactique, ce qui fut en apparence largement approuvé. Ni la Commission de la Préservation de la République, ni la Délégation des 2000 ne put empêcher Palpatine d'arriver à ses fins : la République et l'Ordre Jedi n'existaient plus désormais. On retiendra au final les paroles de la sénatrice Amidala, qui prennent tout leur sens quand on sait qu'une majorité de sénateurs se trouvait sous la coupe de Palpatine à ce moment : " C'est donc ainsi que la liberté s'éteint, sous une foule d'acclamation..."

Image extraite du DVD Star Wars Episode III - La Revanche des Sith
Alors que la Grande Purge des Jedi fut déclarée en même temps que la création de l'Empire, bien qu'une bonne partie des adeptes de la Force ait déjà été liquidée, une réunion secrète se tint sur Coruscant. Trois sénateurs, horrifiés par les ravages et les actes du tout jeune Empire Galactique, pensaient qu'il est temps de prendre une décision avant qu'il ne soit trop tard : Mon Mothma et Garm Bel Iblis avouèrent qu'une rébellion serait la seule issue possible, mais le pacifiste Bail Organa hésita à s'engager dans cette voie. Finalement, suite au massacre de Ghorman orchestré par le futur Grand Moff Tarkin, ce dernier réagit. Démasqués par la suite, certains durent agir dans la clandestinité, mais les conséquences à moyen terme de cette idée de rébellion aboutirent à la création de véritables réseaux, ainsi qu'au déclenchement de la Guerre Civile Galactique.
II. Structures de la République Galactique
La création de la République Galactique ne s'est pas faite en un jour comme l'explique l'adage, et bien que dans un premier temps les organismes nécessaires se soient mis en place, d'autres s'ajoutèrent au fil du temps, tandis que d'autres disparurent, alors que d'autres se modifièrent suivant l'expansion et l'évolution de ce gouvernement galactique. Constituée d'une multitudes d'organismes, surtout à partir du moment où la machine administrative s'est alourdie, il n'en reste pas moins quelques-uns d'essentiels, qui sont autant de symboles que de piliers pour la République. Des années après la Bataille de Yavin, la Nouvelle République se basa également sur ce modèle structurel, mais évita de le reproduire à l'identique pour ne pas répéter les mêmes erreurs qui ont conduit à la chute de son prédécesseur démocratique.
1. Le Sénat
Les fondateurs de la République Galactique eurent la bonne idée de créer presque immédiatement le Sénat, symbole d'un gouvernement démocratique d'une part, mais surtout symbole d'un gouvernement uni et fort de l'autre. Le bâtiment en lui-même est assez simple et se veut justement d'une architecture simpliste, se démarquant d'une façon nette des immeubles et de la conurbation assombrissante de Coruscant. Ce symbole profita d'une aura d'importance extraordinaire, bien que son image se soit ternie au fil des millénaires. Lieu incontournable de la politique du régime, le Sénat est indispensable à la démocratie, puisque c'est ici que sont prises toutes les décisions concernant la politique à appliquer, qu'elle soit d'ordre économique, sociale ou militaire. C'est en effet dans ce bâtiment que les sénateurs se réunissent pour régler les différents litiges, pour entendre les problèmes journaliers sévissant dans la galaxie ou encore pour discuter des mesures à prendre à propos de tel ou tel sujet. En fait, chaque planète, ou le plus souvent chaque groupement de planètes, ayant adhéré à la République, dispose d'un représentant au Sénat pour y avoir sa propre voix et se faire entendre comme système autonome. Ainsi, chacun des représentants dispose d'une capsule sénatoriale et peut exposer son avis, son projet ou son idée, pour peu qu'il soit écouté par ses pairs.
Mais au fil du temps, cette apparente égalité finit par se dégrader et, dans les dernières décennies de la République Galactique, ce furent uniquement les sénateurs les plus puissants qui tinrent les rênes de la République, ne permettant pas ou très peu aux autres sénateurs de s'exprimer, et n'agissant jamais en faveur des systèmes stellaires les plus démunis. Le Sénat devint ainsi un lieu où des alliances politiques et commerciales des plus louches se créèrent et se défirent de façon incessante, tandis que la machine administrative devint de plus en plus lourde pour finir par entraver le rôle premier de l'assemblée galactique. Une corruption et un laisser-aller rongea dès lors lentement, mais sûrement, la République, et ce malgré le dévouement de certains comme Finis Valorum, Bail Organa, Mon Mothma et quelques autres, jusqu'à ce que le Sénat soit jugé par l'opinion publique, et même par les politiciens, comme étant tout à fait inefficace et inapte devant certaines situations.
2. Les sénateurs
Dès la création de la République Galactique, la gestion des mondes fut attribuée aux sénateurs, élus par leurs systèmes d'origine pour siéger au Sénat à l'image d'une démocratie représentative. Disposant ainsi de la capacité de créer les lois, ces représentants doivent instaurer les règles qui régissent le régime républicain, et doivent agir conjointement et du mieux possible pour maintenir la République sur pied. Chaque sénateur est assisté par des secrétaires et des aides de camp dans certaines tâches, dont un proche est désigné pour être son suppléant en cas d'absence ou pour quelques autres raisons. De plus, les sénateurs ont le devoir de tenir compte de la volonté de ceux qui les ont élus, quel que soit le projet ou l'idée qui leur sont demandés d'apporter devant le Sénat. Un sénateur représente rarement sa seule planète, mais plus généralement un secteur entier de la République. En somme, un sénateur parle aussi au nom des systèmes voisins de sa planète d'origine, dont le nombre peut varier selon l'importance du quadrant stellaire représenté. Mais progressivement, le pouvoir des sénateurs s'est affaibli, à l'instar de celui des comités, et certains humains virent l'importance grandissante des zones sous domination non-humaine d'un très mauvais œil, ce qui facilita sans doute l'avènement de l'Ordre Nouveau instauré par Palpatine.
De plus, de grandes corporations marchandes, telles que la Fédération du Commerce ou le Techno-Syndicat, disposaient même de leurs propres sièges au Sénat, pouvant ainsi tirer un grand bénéfice d'une telle position au sein du gouvernement galactique. L'idéologie républicaine fit donc place, au fil des millénaires, à l'idée du chacun pour soi, c'est-à-dire que les sénateurs commencèrent à agir de plus en plus pour leurs profits ou ceux de leurs alliés avant de penser à la République, laissant la corruption gagner du terrain en acceptant divers marchés pour prendre parti ou se taire. Vers la fin de la République, ce furent les sénateurs les plus influents, les plus riches et les plus charismatiques qui dominaient les résolutions adoptées par le Sénat. Ainsi, en dehors des Mondes du Noyau, des Colonies et de la Bordure Intérieure, on ne s'intéressa plus, ou alors très peu, à ce qui se passait aux franges de la galaxie. Les sénateurs se réunissent en quelques occasions dans un bâtiment annexe appelé Bâtiment Exécutif pour faire appliquer les amendements votés au Sénat, bien que ce rôle ne leur incombe pas normalement. Créé au départ pour contrôler les pouvoirs du Chancelier, ce lieu, tout aussi symbolique que le Sénat, devint le siège des différents et nombreux comités composant la bureaucratie républicaine.
3. Le Chancelier Suprême
Le Chancelier Suprême est littéralement la sommité de la République. Élu par le Sénat pour un mandat de quatre ans, le Chancelier est le président de cette assemblée galactique et le dirigeant de la République, ce pourquoi il peut user du pouvoir exécutif pour faire appliquer les lois. Malgré tout, le Chancelier Suprême ne regroupe pas tous les pouvoirs et doit les partager avec le Sénat. Ses autres rôles consistent à présider l'assemblée sénatoriale, accorder la parole aux sénateurs la demandant lors d'une séance, donner son avis, mais aussi à proposer des projets ou des solutions aux problèmes de la République, et de commander les armées de la République en cas de conflit, bien qu'à ce sujet le Sénat ait aussi son mot à dire. En dehors de cela, le dirigeant de la République se charge d'accueillir diverses délégations marchandes et gouvernementales, ainsi que différents sénateurs ayant une requête particulière ou non à formuler, et ce pour entamer des négociations ou encore pour répondre à leurs attentes. Autrement, le Chancelier peut très bien se voir conférer les pleins pouvoirs en cas de crise majeure, comme il peut être démis de ses fonctions suite à une motion de censure votée à son encontre; dans ce dernier cas, il est généralement remplacé peu de temps après. Néanmoins, si cela s'avère strictement impératif, un vice-chancelier - ayant le rôle d'orateur sénatorial - peut être nommé et élu par le Sénat.
4. La garde sénatoriale
C'est un corps militaire composé de soldats d'élite durement entraînés, affecté à la protection du Chancelier Suprême, de la chambre du Sénat et de certaines personnes importantes appartenant à l'administration républicaine. Très bien armés et protégés par une armure, ils n'hésitent pas à mettre en danger leur vie pour ceux dont ils ont la charge, quel que soit le risque qu'ils encourent, et accompagnent partout leur protégé quand la situation l'exige. Leur nombre n'a jamais été très impressionnant, mais il faut dire que leur mission ne consiste pas à patrouiller dans tout Coruscant. Aussi surnommée la Garde Bleue, en raison des tuniques bleutées que les soldats portent, elle fut remplacée par la Garde Rouge, unité créée par le Chancelier Palpatine, qui comprenait de nombreux anciens gardes sénatoriaux.
5. L'Ordre Jedi :
Les Jedi ont joué un rôle plus que primordial depuis la création de la République, participant à de nombreux conflits et aidant la République dans de nombreux domaines. Ils ont d'ailleurs reçu le titre honorifique de gardiens de la paix et de la justice, et se virent attribuer la sécurité des populations civiles de la République. Bien que n'étant pas au-dessus des lois républicaines, un Jedi dispose d'une autorité supérieure face aux forces de sécurités locales d'une planète, ainsi que face aux Judiciaires et officiers de l'armée, ce qui lui permet de donner des ordres à certaines conditions, de mener ses propres enquêtes et ainsi de disposer d'une grande liberté de mouvement. Pendant très longtemps, le jugement d'un Jedi, particulièrement dans les régions reculées, valait plus que celui de la justice ou de la décision d'un bureaucrate. Mais les actions des adeptes de la Force devaient être en accord avec le Sénat, et cela fut de plus en plus nécessaire au fil des millénaires, d'une part pour que les Jedi n'apparaissent jamais comme une force armée, et pour éviter des scandales d'autre part.
Ainsi, les Jedi ne pouvaient pas s'insinuer dans certaines affaires de la République, tout comme le gouvernement républicain ne pouvait les obliger à intervenir n'importe où selon sa volonté. Mais le plus souvent, ces deux organismes tentèrent de s'entendre au mieux et de ne pas faire cavalier seul, notamment pour éviter des conséquences politiques désagréables. C'est pourquoi les membres du Conseil Jedi étaient souvent proches du Chancelier pour entretenir de bonnes relations avec le chef du régime d'une part, mais aussi pour coordonner leurs efforts, ce qui s'avère plus que nécessaire en cas de conflit armé. Cependant, un Jedi qui a commis des crimes ne doit être jugé que par le Conseil, et non pas par un tribunal de la République. Bien que cet Ordre ait également prôné la paix et la non agression durant toute son existence, cela n'empêcha pas ses membres de prendre une part active dans les conflits qui ont ponctué l'histoire de la République. Cet Ordre s'effondra en même temps que la République, à la fin de la Guerre des Clones.
6. Le Département Judiciaire
Pour résumer, le Département Judiciaire se charge de tout ce qui concerne le domaine de la justice, d'où sa dénomination. Ses tribunaux s'occupent donc de juger des affaires allant du simple délit de trafic d'épices aux arnaques de sociétés marchandes, et même des accusations retenues contre des membres du gouvernement républicain, qui ne sont pas intouchables pour peu qu'il y ait assez de preuves à leur encontre. Cette section fournit également des aides et des conseils juridiques au Chancelier ou aux sénateurs, et surveille le territoire de la République des activités illicites et des réseaux mafieux. Malheureusement, cette branche de l'administration fut aussi rongée par la corruption, certes moins que le Sénat, mais cela participa à augmenter la lourdeur de la machine bureaucratique républicaine, puisque la justice, si elle était rendue, devint inefficace, inégalitaire, et non impartiale dans les derniers temps du gouvernement républicain.
7. Les Judiciaires
Cette branche juridique n'a pas toujours existé dans l'histoire de la République, car elle n'est apparue qu'après les Nouvelles Guerres Sith, soit 1 000 ans avant la Bataille de Yavin, alors que l'armée était démantelée. Les Judiciaires sont des représentants de la République faiblement armés, une sorte de police républicaine en quelque sorte, chargés d'enquêter et de maintenir l'ordre si la situation l'exige. Ils ne remplacent pas les forces de sécurité locales, et sont plutôt vus comme une force d'interposition, de médiation et quelque fois d'intervention, leur rôle n'étant pas réellement de jouer la milice ou de remplacer les militaires. Déployés par le Département Judiciaire, que ce soit au sol ou dans l'espace, ils obéissent au Sénat et au Chancelier Suprême, travaillant de paire avec les Jedi et avec les diplomates républicains.
8. L'Armée de la République
La République n'a pas toujours possédé une armée, qui plus est une armée de métier, bien que dès son fondation, elle disposait déjà d'une puissante organisation militaire. Le Sénat allouait souvent des fonds nécessaires pour équiper ses soldats et ses flottes de combat des dernières technologiques, passant commande à des compagnies telles que Kuat, Rendili, Sienar, dans l'idée qu'en cas de conflit, les armes et les équipements ne soit pas obsolètes par rapport à ceux d'un ennemi potentiel. Les troupes sont généralement formées dans des académies militaires, installées un peu partout au même titre que les bureaux de recrutement, comme celles de Carida ou de Raithal par exemple. Disséminés dans toutes la galaxie, les régiments sont ensuite positionnés sur des planètes bastions et des avant-postes militaires, pour desservir toutes les régions sous l'autorité du gouvernement républicain et pouvoir intervenir dans un laps de temps très court sur une vaste zone. L'armée républicaine comprend aussi un service de renseignements, de médecine, de logistique/ravitaillement, de contre-espionnage, ainsi q'un Haut Commandement où les Maîtres Jedi endossent le rôle de généraux.
Il faut cependant nuancer cette dernière caractéristique, car l'Ordre Jedi n'est pas expressément obligé d'intervenir en cas de guerre. Il peut se contenter d'être neutre, ce qu'il fit d'ailleurs à quelques reprises. Ainsi, l'armée républicaine dut intervenir à de multiples reprises, lors de la Grande Guerre de l'Hyperespace, lors des Guerres Mandaloriennes et jusqu'aux Nouvelle Guerres Sith où le Sénat, après ce dernier conflit, refusa de reconstituer une armée de la République. Cela devait permettre, selon une certaine philosophie, de garantir la paix dans la galaxie. Néanmoins, on se demande si la corruption et la réticence à épuiser des crédits dans des programmes militaires ne furent pas les deux facteurs les plus probables du démantèlement des restes de l'armée, ce qui obligea par la suite la République à s'appuyer de plus en plus sur les Jedi et les Judiciaires pour maintenir l'ordre et régler divers conflits, qui s'apparentaient le plus souvent à de simples litiges. Nul doute que ce manque profita à certains sénateurs et à certaines mégacorporations, qui purent agir plus tranquillement à leur guise. Bien que pendant de nombreuses années la République se vanta de travailler en faveur de la paix sans user de la violence, elle disposait quand même d'une minuscule armée, totalement inoffensive et seulement utile pour les cérémonies. La Flotte Katana, quant à elle, resta à jamais l'échec cuisant d'une malheureuse tentative d'instaurer à nouveau une flotte de guerre républicaine.
Mais, avec la menace séparatiste grandissante orchestrée par le Comte Dooku, la République revint sur sa décision et déploya une armée de clones constituée par les généticiens de Kamino, qui fut connue sous le nom de Grande Armée de la République. Ceci expliquant pourquoi le conflit galactique qui suivit la crise séparatiste s'appela la Guerre des Clones, cette guerre vit s'affronter la gouvernement galactique et les Séparatistes sur de nombreux théâtres d'opérations pour finalement se solder par la victoire de la République sur la Confédération des Systèmes Indépendants. Bien qu'après cette période d'affrontements de trois ans, les clones furent remplacés par des humains normaux, c'est sur la base de cette Grande Armée de la République que se constitua l'Armée Impériale, et que l'Empereur Palpatine put régner d'une main de fer sur son nouvel Empire.
9. Les Comités
À l'image d'une bureaucratie parfaite, l'administration républicaine souffrit de ses propres rouages, particulièrement dans le dernier siècle de son existence. En effet, chacun des membres de l'administration tentait d'accroître son pouvoir en limitant celui des autres, voire même de se l'arroger. Pour cela, ils instaurèrent des règles et des procédures qui finirent par ankyloser sensiblement le système, et donc à alourdir toute l'organisation et les procédés administratifs. De là, comme chacun des membres des comités agissait pour son propre compte, et qu'à cause de cette lourdeur administrative il était difficile d'opérer une refonte du système, la corruption gagna du terrain, puisqu'elle et les pots-de-vin qui en découlaient permettaient généralement de contourner toute cette organisation pompeuse.
Par conséquent, le Sénat se divisa en une multitude de comités plus ou moins importants, constitués de sénateurs, de bureaucrates, et parfois même de Jedi. Vers la fin de la République, ces comités se sont multipliés tels un virus : pour exemple, on dénombra pas moins de 20 comités rien que pour décider de la décoration du bâtiment du Sénat. Bien que les idées et propositions de lois étaient d'abord et toujours exposées au Sénat, elles dépendirent bientôt des comités, qui décidaient si leur contenu devait être modifié et voir tout simplement si ces lois étaient dignes d'être adoptées. Dans les dernières décennies de la République, les affaires et les activités du gouvernement furent de plus en plus déléguées et gérées par ces comités.
10. Coruscant
La planète capitale fut dès le départ un élément essentiel et irremplaçable de la République Galactique, parce qu'elle fut non seulement choisie pour accueillir le Sénat et le Temple Jedi, mais aussi parce que son dialecte fut utilisé pour le commerce et les négociations, puis universalisé en donnant naissance au Basic, la langue la plus parlée dans toute la galaxie. C'est la République Galactique qui, en choisissant Coruscant comme lieu de centralisation de son gouvernement et de ses pouvoirs, établit son importance, qui ne cessa de croître au fil des 25 000 ans que dura le gouvernement démocratique, et ainsi attira de plus en plus d'immigrants de toutes espèces. Ceci explique pourquoi Coruscant devint une planète mégalopole grisonnante, recouverte presque entièrement de gratte-ciels aux proportions phénoménales, à tel point que la seule partie encore visible de la surface originelle de cette planète étaient les Montagnes Manarai.
III. Idéologie de la République Galactique
La République fut bâtie sur ses propres idéaux démocratiques, tranchant nettement avec ceux d'un régime dictatorial tel qu'on pouvait en rencontrer à l'époque de sa fondation. Certains de ses principes furent si bien pensés qu'ils furent repris des années plus tard pour le compte de la Nouvelle République. Mais au fil des millénaires, ces préceptes qui avaient fait la grandeur de la République Galactique ne représentèrent bientôt plus que des coquilles vides. Bien que l'on se souvienne de ces idéaux, le but qu'ils devaient inspirer s'est perdu dans les méandres du temps, oublié parfois sciemment par les politiques, parfois plus intéressés par leur propre profit.
1. La voix de la démocratie
La République Galactique se voulait avant tout un régime libre de démocratie représentative. Les différents et nombreux peuples qui la composaient choisissaient librement leurs représentants, les sénateurs, pour siéger au Sénat Galactique. Les décisions prises concernant la politique à suivre n'étaient donc pas dictées par une seule personne ou par un petit groupement d'individus de type oligarchie, mais par l'assemblée sénatoriale et ce au nom des peuples libres qui composaient le gouvernement républicain. Ainsi, cette assemblée avait été créée pour prendre le temps d'écouter les orateurs souhaitant se faire entendre et pour débattre plus ou moins longuement des sujets concernés, dans l'optique que les résolutions adoptées au terme des sessions conviennent, non pas à tous, cela serait utopique de le croire, mais à la majorité des citoyens.
2. L'alliance de la diversité
Pour la République, la cohésion entre les différentes espèces la composant était indispensable, parce qu'elle montrait justement la force de son régime démocratique, aussi bien au Sénat et dans l'administration qu'au niveau planétaire avec la coexistence d'ethnies issues de tous les horizons. Chaque espèce trouvait sa place au sein de ce régime, parce que chacune disposait de qualités qui lui étaient propres et qui participaient d'une complémentarité avec les autres espèces, ce qui contribua largement à renforcer les liens inter-peuples et, a fortiori, à renforcer la République toute entière. En outre, chaque espèce participait à l'édification de la République puisque chacune apportait sa pierre à l'édifice en exposant sa propre vision et sa conception des choses, que ça soit dans l'architecture, dans l'établissement des lois, etc. Les décisions prises par le Sénat n'étaient donc pas limitées aux standards, aux normes et aux valeurs d'une seule race, mais par une coopération étroite et une entente réciproque entre la pléthore d'espèces qui constituait cette assemblée. De plus, aucune culture n'étant supérieure à une autre, les différents peuples furent encouragés à faire découvrir et à répandre leurs cultures, sans que l'une en profite pour supplanter une autre toutefois, car le génocide culturel était considéré comme un crime de guerre aux yeux de la République.
3. Séparation des trois pouvoirs
Bien que cela ne soit pas une idéologie à proprement parler, la première République Galactique, pour se représenter comme étant un régime politique libre et démocratique, se devait de montrer clairement la séparation de l'ensemble de ses pouvoirs et non la concentration en une seule et unique personne, ce qui dans ce cas constituerait une monarchie ou une tyrannie. Le pouvoir législatif était donc accordé aux sénateurs, le pouvoir exécutif au Chancelier Suprême et le pouvoir judiciaire à la Cour de Justice. Les Jedi disposaient quant à eux d'une sorte de mélange de deux de ces pouvoirs, variant entre une once de pouvoir exécutif et entre une de pouvoir judiciaire. Au fil de l'histoire de la République, cette marque de pouvoir des Jedi, leur permettant de garantir le respect des lois au sein de l'espace républicain, s'effaça petit à petit.
4. La paix
L'un des rôle primordial de la République était d'assurer la paix dans la galaxie, non seulement à l'intérieur de son territoire, mais également hors de ses frontières. Elle n'acceptait aucune dictature ou autre gouvernement autoritaire en son sein, et les régimes s'en rapprochant et souhaitant intégrer le Sénat devaient obligatoirement changer leurs manières. La République avait la possibilité d'intervenir hors de son espace territorial uniquement si la sécurité de l'un ou de plusieurs de ses mondes était menacée, voire si un organisme extérieur faisait une demande d'aide. Cependant, cette paix devait être absolument maintenue par des moyens pacifiques dans un premier temps et dans le cadre du possible, d'ou l'importance du Sénat, qui pouvait employer des ambassadeurs, des dignitaires, des officiers et parfois même des Jedi pour les envoyer en délégations. Le Sénat faisait donc, en accord avec les principes de la République, usage de la médiation, des négociations, de l'arbitrage, et dans certains cas pouvait imposer des sanctions telles que l'embargo ou le boycott, mais devait à n'importe quel prix préserver la République loin de conflits ravageurs. Cette théorie fut plus facile à dire qu'à mettre en pratique, puisque l'armée et les flottes républicaines durent intervenir à de trop nombreuses reprises au cours de l'histoire du gouvernement, comme par exemple lors des Guerres Mandaloriennes.
5. L'équilibre :
La République, étant égalitaire, ne devait pas favoriser ou défavoriser l'un des partis concernés par les résolutions qu'elle adoptait à propos de tel ou tel sujet. Le sénat se devait de calculer méticuleusement les inconvénients et les avantages pour trouver à chaque fois un semblent de juste de milieu, une sorte d'entente entre les différents partis. Et ce pour éviter la naissance d'inégalités et d'injustices criantes, qui pourraient engendrer de graves rivalités, voire des mini-conflits, qui risqueraient à leur tour d'entraîner de véritables escalades vers la violence, voire un conflit majeur.
6. La justice
Fortement liée à la démocratie, la justice de la République se voulait un modèle d'exemplarité, efficace et égalitaire. Ainsi, les accusés, quels que soient leur espèce et leur statut social, se retrouvaient tous égaux devant les lois républicaines et les tribunaux se devaient de donner des verdicts impartiaux et justes. De la même manière, tout le monde avait techniquement le droit d'intenter un procès pour réparer une action qui semblait injuste à son encontre, et personne en théorie n'était intouchable, pas même au sein de l'administration de la République. Autre détail important, la peine de mort était exclue du système judiciaire républicain, car considérée comme une sanction totalement barbare et bien trop caractéristique des régimes autoritaires, la République s'efforçant de s'éloigner de ce type de modèle.
7. La liberté
Valeur d'une importance sans égale, la liberté fut une base sur laquelle la République fonda entièrement la structure de ses principes moraux. Toutes les espèces, tous les peuples, possédaient le droit premier d'exister, et la discrimination, quel que soit son domaine, était lourdement sanctionnée par la loi. Cette liberté se retrouvait également au niveau social, avec une censure inexistante et le droit d'expression par exemple, mais aussi au niveau de la sphère politique et dans l'économie. Sans compter que le Droit des Êtres Pensants, qui s'appliquait sur l'ensemble du territoire républicain, abolissait théoriquement l'esclavage, qui était perçu comme une plaie par les mondes libres.
Ainsi les individus, ou plutôt les citoyens de la République, disposaient de droits et de devoirs, c'est-à-dire qu'ils jouissaient d'une grande liberté tant qu'ils respectaient les lois et autrui; mais ces droits et lois n'empêchaient nullement le racisme ni les propos nationalistes. Les Jedi, qui combattaient au nom de la République, étaient les garants de la paix et de la liberté des peuples. Mais avec le temps, il semble que la République ait accordé trop de libertés, comme en témoigne le despotisme perpétré par les grands cartels commerciaux, qui purent agir à leur guise sur des systèmes entiers sans que la République n'ait réagi. Cet état de fait fut un des facteurs à l'origine de la Guerre des Clones.







Continuité : Canon
1. Histoire
1.1 L'Ancienne République

La République Galactique porta bien des noms au cours de son histoire, et l'Ancienne République fut l'un d'eux. C'est en effet ainsi que les historiens se référaient au premier gouvernement galactique qui apparut aux alentours de -25.000, et qui installa sa capitale sur Coruscant dans le Noyau, capitale qui le resterait jusqu'à la fin de la République. A l'origine, vingt-deux mondes constituaient le Noyau Fondateur de la République.
Les Jedi : À cette démocratie naissante s'ajouta l'Ordre Jedi, bien que l'on ignore quand précisément ces adeptes de la Force rejoignirent la République. Avec les années passant, l'Ordre Jedi s'établit progressivement sur Coruscant, mais disposait d'autres temples un peu partout dans la galaxie, comme sur Ahch-To par exemple.
Les Guerres Sith : L'une des plus grandes menaces à laquelle la République fut confrontée durant ces temps reculés fut l'émergence des Sith, une faction dissidente de l'Ordre Jedi, dont les adeptes étaient de fervents pratiquant du Côté Obscur. Les Sith furent bannis de l'Ordre Jedi, résultant en une violente guerre, connue sous le nom des Ténèbres Séculaires ["Hundred-Year Darkness" en V.O.]. Suite à ce conflit majeur qui marqua un schisme au sein de l'Ordre Jedi, les Sith formèrent un Empire et livrèrent de nombreuses batailles contre les Jedi et la République, qui débutèrent environ cinq mille ans avant la bataille de Yavin, dont celle survenue sur Malachor.
Une bataille majeure se déroula notamment sur Coruscant, qui tomba sous le contrôle des Sith pendant un temps, avant d'être reprise par les Jedi, qui y établirent à terme leur temple principal où siégerait plus tard le Conseil.
Les Guerres Mandaloriennes : L'Empire Sith que les Jedi combattirent pendant près de quatre mille ans ne fut pas l'unique menace à laquelle l'Ancienne République fut confrontée. En effet, le gouvernement démocratique, qui s'était opposé ouvertement à l'esclavagisme, dut faire face à l'Empire Zygerrien. À ces esclavagistes s'ajoutèrent les redoutables Mandaloriens, guerriers conquérants auxquels les Jedi furent confrontés à de nombreuses reprises. Les Mandaloriens furent finalement vaincus, repoussés jusqu'à leur monde natal Mandalore qui fut dévasté par un violent cataclysme.
La guerre contre les Sith s'acheva à la faveur de l'Ancienne République environ en -1.000, à la fois grâce à la supériorité des Jedi, mais surtout à cause des conflits internes qui rongeaient les Sith, incapables de se structurer, car chaque individu cherchait à s'élever au-dessus des autres. Dark Bane mit ainsi fin à l'Ordre Sith tel qu'il était né de l'Ordre Jedi, et instaura la Règle des Deux. Pendant près de mille ans, on n'entendit plus parler des Sith, et l'Ancienne République laissa sa place à la République Galactique moderne.

1.2 La République Galactique moderne

Ce fut avec la défaite des Sith et la fin des guerres contre les Mandaloriens que la République entra dans une nouvelle ère de paix qui allait durer près d'un millier d'années, connue sous le nom de République Galactique. L'accomplissement le plus marquant de ce régime renouvelé après des milliers d'années de guerres épuisantes fut la création du Sénat Galactique sur Coruscant.
La République ne disposant pas d'armée, elle comptait sur les Jedi pour régler les conflits qui pouvaient éclater dans son territoire, et plus tard sur les Judiciaires. Ces altercations étaient en général des problèmes régionaux, loin de l'ampleur des guerres contre les Sith et les Mandaloriens. Les problèmes de la République étaient toutefois réels, chaque nouveau monde rejoignant cette démocratie apportant avec lui ses forces et ses faiblesses. L'esclavagisme demeura l'une des faiblesses majeures de la République tout au long de son existence, le Sénat n'ayant jamais établi de lois contre, ni même reconnu explicitement son existence.
Ce fut dans cette période prospère que la République s'étendit, du Noyau jusque vers la Bordure Extérieure, invitant progressivement de nombreux mondes à rejoindre l'assemblée galactique, à l'image d'Eriadu. Impliqué dans cet effort d'expansion, on peut citer Leric Schmireland, qui fut envoyé avec son équipe, avant -500, cataloguer et cartographier les mondes autour Noyau. Un des objectifs secondaires était de recenser les planètes inhabitées pouvant accueillir des Colonies. L'explorateur consigna ses découvertes dans son almanach, un index géographique, qui fut cependant peu utilisé par la suite.
La République brillait donc par sa volonté d'inclure un maximum de mondes dans la démocratie. Mais ce système gouvernemental n'était cependant pas dépourvu de défauts, puisque de la création du Sénat à sa fin brutale, les politiciens, parfois corrompus, cherchèrent le plus souvent à obtenir des avantages pour leur monde natal plutôt que pour l'ensemble de la République. Par ailleurs, les mondes excentrés de la Bordure Médiane et de la Bordure Extérieure se sentaient parfois abandonnés en comparaison des privilèges dont jouissaient les planètes plus proches de la capitale.

1.3 La Haute République

La Haute République était connue comme la période florissante du gouvernement galactique, l'âge d'or des Jedi, et s'étala d'environ -300 à -100, marquée par la Grande Catastrophe en -232. Le symbole de la Haute République fut certainement l'exploration de la Bordure Extérieure avec l'inauguration du Flambeau Stellaire, l'une des Grandes Œuvres de la Chancelière Lina Soh.
La Haute République était une période d'optimisme général où le rayonnement de l'Ordre Jedi était à son paroxysme. Les guerres d'antan avaient été oubliées et les citoyens de cette démocratie florissante vivaient dans un environnement confortable qui n'avait plus vu de conflits majeurs depuis des siècles. Sous l'impulsion de la Chancelière Lina Soh et d'influents Jedi, la République entreprit de renforcer les liens entre le Noyau et la Bordure Extérieure.
C'était toutefois sans compter sur la menace des Nihil d'une part, responsables de la Grande Catastrophe et de nombreuses attaques, tel que l'assaut meurtrier sur Valo au moment de la Grande Foire de la République. Et d'autre part des Drengir, ces monstres végétaux du côté obscur, dispersés sur plusieurs mondes par les Nihil, qui furent néanmoins stoppés par les Jedi au moment de la bataille de Mulita.

1.4 Le déclin et la chute

L'âge d'or de la République prit fin progressivement, l'optimiste et l'entraide faisant progressivement place au séparatisme et à la corruption. La lente décadence de la République et de ses gardiens, les Jedi, fut orchestrée par le dernier seigneur Sith encore en vie, Dark Sidious, qui avait secrètement organisé dans l'ombre la chute inéluctable de ce gouvernement millénaire.
Avec le départ du Comte Dooku du Conseil Jedi et la montée en puissance du mouvement séparatiste entre -32 et -22, les valeurs de la République furent poussées dans leurs retranchements. Les Jedi, qui avaient toujours œuvré en tant que gardiens et non en tant que soldats, furent précipités dans le conflit meurtrier connu sous le nom de Guerre des Clones, manigancé en coulisse par Dark Sidious, dont l'autre visage n'était autre que celui du Chancelier Suprême Palpatine.
Le plan que tissait Dark Sidious depuis des années se mit en place avec l'acquisition, par la République d'une Grande Armée de clones destinée à combattre la menace des Séparatistes et de leur armée de droïdes. La guerre ravagea la galaxie pendant près de quatre ans, de -22 à -19, période durant laquelle presque chaque monde dut choisir son camp, à l'exception d'une poignée qui se rangèrent derrière la bannière de neutralité brandie par Mandalore et la Duchesse Satine.
La dynamique de ce conflit galactique bascula après la mort du Comte Dooku et la découverte par Anakin Skywalker de la véritable identité de Palpatine. Les leaders séparatistes furent éliminés sur Mustafar par Anakin Skywalker devenu Dark Vador, et Dark Sidious exécuta l'ordre 66, qui vit les clones se retourner contre leurs généraux et assassiner les Jedi éparpillés un peu partout dans la galaxie.
Devant l'assemblée du sénat réunie dans la rotonde pour une session exceptionnelle, le Chancelier Suprême révéla la soi-disant trahison des Jedi ainsi que la refonte de la République en un Empire Galactique, décision qui fut accueillie par une salve d'applaudissements.

2. Organisation
2.1 Politique
À partir d'environ -1.032 et la fin des guerres contre les Sith, la République Galactique avait adopté sa forme définitive avec la création du Sénat Galactique, une assemblée représentative de centaines de mondes, votant des lois dans un processus démocratique pour bénéficier à l'ensemble des peuples. Les sessions du Sénat se tenaient dans la rotonde du bâtiment consacré sur Coruscant, et étaient dirigées par le Chancelier Suprême, la plus haute figure du gouvernement. Tarsus Valorum fut l'un des premiers Chanceliers de la République Galactique moderne.
Le Chancelier ne disposait pas d'un pouvoir particulièrement important, mais jouissait toutefois d'une aura prestigieuse qui pouvait lui valoir le soutien inconditionnel de certains sénateurs. Le Bureau du Chancelier était une institution à part entière, mais, comme le Sénat, souffrait de lourdes procédures administratives : la bureaucratie excessive enterrait parfois des projets extrêmement novateurs, et tout un processus politique pouvait donc se retrouver bloqué. Certains illustres sénateurs de la République, à l'image de Padmé Amidala, se heurtèrent ainsi à la rigidité de la bureaucratie de la République. Le Bureau du Chancelier bénéficiait d'un système de sécurité propre, constitué des gardes sénatoriaux aisément reconnaissables à leur armure bleue.
À l'occasion de la Guerre des Clones, le Sénat vota les pleins pouvoirs au Chancelier Palpatine, ce qui évidemment lui conféra un pouvoir exécutif inégalé dans l'histoire de la République Galactique.
Une autre institution phare de la République était le Département Judiciaire, qui abritait à la fois les Forces Judiciaires mais aussi la Cour Suprême. Cet organe de la République présentait cependant les mêmes faiblesses que l'instrument de décision politique, avec de longues procédures parfois inefficaces. Un exemple criant du manque de pouvoir de la Cour Suprême fut le quadruple procès de Nute Gunray, après la bataille de Naboo, à l'issue duquel le Neimoidien fut innocenté pour l'invasion de Naboo.

2.2 Militaire
La République Galactique ne disposa jamais réellement de forces armées à proprement parler, à l'exception des dernières années de son existence. Depuis l'ère de l'Ancienne République jusqu'à la Haute République, les Jedi avaient toujours combattu au nom de la République, défendu les valeurs de la démocratie et de la liberté, intervenant ponctuellement pour régler des conflits régionaux. L'Ordre Jedi, qui était régi par le Conseil, entreprenait régulièrement des missions privées qui ne concernaient que l'Ordre.
Mais les Jedi répondaient également au Sénat, qui pouvait les solliciter pour des missions particulières de pacification, de maintien de la paix, de négociation, ... Ce fut par exemple le cas de la Chancelière Kirames Kaj qui sollicita Qui-Gon Jinn et Obi-Wan Kenobi, ou encore Finis Valorum qui requerra les services de Sifo-Dyas pour entamer des négociations secrètes avec le Syndicat des Pykes pour ramener la sécurité dans les bas-fonds de Coruscant, ou encore Palpatine qui eut recours un nombre de fois incalculable aux Jedi durant la Guerre des Clones.
Les Forces Judiciaires, issues du département du même nom, virent le jour dans les dernières années de la République. Cette force de maintien de la paix ne constituait toutefois pas une armée, et servait plutôt d'escorte à des missions diplomatiques. Les Judiciaires utilisaient par exemple les emblématiques croiseurs de classe Consulaire, des vaisseaux non armés, ce qui en disait long sur la portée de cette organisation.
Au début de la Guerre des Clones, la République Galactique fit l'acquisition d'une armée de soldats clones créés sur Kamino. Cette immense armée, commandée par Sifo-Dyas sans l'approbation du Conseil Jedi en -32, servait en fait secrètement le plan de Dark Sidious pour renverser les Jedi. Quoi qu'il en soit, cette armée était l'une des plus puissantes de l'histoire de la galaxie, dépassée uniquement par celle de l'Empire qui suivrait.
La Nouvelle République, qui ferait suite à l'Empire en +4 après la bataille d'Endor, retournerait, sous l'impulsion de Mon Mothma, à une politique non militariste stricte.

2.3 Culture et économie
L'ère de la République Galactique moderne avait été synonyme de prospérité avec l'expansion dans la Bordure Extérieure, le développement de nouvelles technologies de pointe et le rayonnement culturel qui émanait des Mondes du Noyau. Ceux-ci étaient certes privilégiés, mais l'influence de la République s'était faite sentir, au gré des siècles, bien loin de sa capitale. Grâce à l'holonet, des événements se déroulant un peu partout dans la galaxie étaient régulièrement retransmis. Le crédit républicain était devenu une monnaie courante et le basic était la langue la plus parlée - ou du moins comprise - de toutes les régions connues de la galaxie.
Depuis quelques mondes clés du Noyau, tels que Coruscant, Corellia, Alderaan ou Hosnian Prime, les voies en hyperespace s'étaient développées afin de faciliter les voyages et le commerce, reliant des mondes autrefois isolés aux planètes rayonnantes du Noyau.
Grâce à l'impressionnant nombre d'espèces intelligentes représentées au sein du sénat galactique, la République était naturellement devenue une société tolérante, au contraire de l'Empire qui lui succéderait et qui n'aurait de considérations que pour les Humains. Néanmoins, l'un des plus grands échecs de la République fut la lutte contre l'esclavagisme. Sans politique forte, et sans volonté des Jedi de se dresser contre ce fléau, les esclaves étaient encore très présents dans la galaxie, surtout dans la Bordure Extérieure où l'influence de la République était moindre, à l'image de mondes tels que Tatooine.







Continuité Star Wars et ligne éditoriale HoloNet
Il existe dans Star Wars plusieurs continuités indépendantes les unes des autres, impliquant des histoires parallèles pour certains personnages, ou autres éléments (époques, planètes, vaisseaux, etc.).
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