
Continuité : Legends
Durant plusieurs années de règne, Palpatine fera planer sur la Galaxie une ombre de terreur inégalées dans l'histoire. Au total, ce sont plusieurs milliards d'êtres intelligents qui périront sous le joug impérial, entraînant dans leur sillage une révolte sans cesse grandissante, et causant une Guerre Civile Galactique sans précédent. Cette fiche décrit l'Empire tel qu'il était avant la défaite d'Endor et la mort de Palpatine. Ceux qui par la suite essayèrent de ressusciter cet Empire n'y parvinrent jamais et même les efforts en vue de préserver ce qui pouvait l'être ne furent guère concluants. Lorsque les Vestiges de l'Empire virent officiellement le jour, cela faisait déjà longtemps que la création de Palpatine était réellement morte.
I. L'idéologie impériale
En la résumant à l'extrême et en la débarrassant de toutes les fioritures des propagandistes, l'idéologie de l'Ordre Nouveau peut être énoncée de la manière suivante :
- la galaxie doit être administrée par une autorité forte et dépourvue de la corruption de la "vieille" République.
- seul l'Empereur Palpatine a su éviter le pire et restaurer la grandeur de la civilisation galactique
- l'Ordre Nouveau doit s'étendre et son influence finira par embrasser tous les mondes de la galaxie
- lutter contre L'Ordre Nouveau est synonyme de lutter contre la volonté de l'Empereur sans lequel la civilisation galactique aurait disparu. Lutter contre la volonté de l'Empereur est puni par la mort.
- les instances de la République (y compris l'Ordre Jedi désormais éradiqué) sont des survivances héréditaires qui ont permis à des générations de gens médiocres de s'accrocher au pouvoir et de tromper les peuples. Ces survivances archaïques doivent cesser.
- enfin, toutes les espèces intelligentes peuvent rejoindre l'Empire et s'y intégrer mais en raison de leur nombre et des sacrifices qu'ils ont consenti pour permettre son existence, les Humains se doivent d'êtres les tenants de l'Ordre Nouveau et ses principaux piliers. En effet, contrairement aux autres espèces, les humains ont des origines diverses (Coruscant, Corellia, Chandrila, etc.) et sont actuellement la race la plus impliquée à tous niveaux, dans la politique et l'économie galactique. Ils sont historiquement destinés à perpétuer la grandeur de la civilisation galactique.
Sur un plan pratique, cette idéologie fasciste s'exprima de plusieurs manières :
Endoctrinement : par le biais des médias bien sur, mais aussi des organisations de jeunesse, des chantiers collectifs "d'intérêt public", des rallyes politiques constants, etc. Plus un monde embrasse l'idéologie impériale et plus ses structures politiques sont apparemment laissées intactes tout en étant remaniées en profondeur et en douceur. Ainsi, il exista une multitude de régimes "démocratiques" dans la galaxie qui furent en fait de simples paravents à l'autorité impériale et dont le quotidien n'avait plus de "démocratique" que le nom. Lorsque l'Empire opère à visage découvert, les choses sont souvent encore plus tranchées. Bien évidemment, tous ceux qui contestaient ne serait-ce que verbalement l'Ordre Nouveau étaient considérés comme des terroristes en puissance, surtout s'ils s'agissaient de non-humains. Dans le meilleur des cas, ils étaient dépeints comme des pions manipulés par les poseurs de bombes et qui devaient être "rééduqués" par le travail.
Nivellement culturel : à moyen terme (quelques dizaines d'années tout au plus), l'Empire entendait bien faire progressivement disparaitre la plupart des croyances et philosophies incompatibles avec sa façon de voir les choses. A l'époque de la Bataille de Yavin, bien que toutes les races soumises à Palpatine soient ciblées, les Humains étaient plus particulièrement concernés. Outil privilégié de l'Empereur, l'espèce humaine sous toutes ses variantes devait devenir un instrument homogène, stérile, désincarné et prêt à le servir partout et à tout moment. A terme, quelques souverains fantoches et des festivals ou monuments pas trop gênants devaient être conservés sous prétexte de "préserver le capital culturel humain" mais dans le fond, un modèle unique aurait lentement mais surement été mis en place et il aurait du servir de justification à la croissance de la fameuse "Haute Culture Humaine" qui devait souder l'humanité sous une bannière unique en lui faisant "prendre conscience de sa destinée historique".
Ségrégation : l'idéologie de Palpatine tirait partie de tous les vieux démons qui sommeillent dans chaque être intelligent. En mettant en avant la puissance d'une humanité "supérieure", il incitait ainsi les autres races à s'y soumettre tout en laissant à leurs représentants les plus opportunistes la possibilité de devenir de fidèles seconds. Ainsi, les uniformes des différentes branches de l'Ordre Nouveau furent arborés uniquement par les humains mais de nombreux "auxiliaires précieux" de toutes les races les secondèrent en espérant bien se tailler leur part du gâteau impérial. Ce phénomène permit à ces opportunistes d'acquérir un statut un peu privilégié tout en garantissant au moyen d'un cercle particulièrement vicieux leur fidélité : leur statut n'étant que le résultat de leur dévouement et leur origine non-humaine étant susceptible de les faire "redescendre en bas" à tout moment, seuls un plus grand dévouement et une obéissance accrue pouvaient leur permettre de demeurer dans cette situation confortable. Comme toutes les idéologies totalitaires, l'Ordre Nouveau se nourrissait des ambitions des faibles et les broyait dans ses rouages en les incitant à donner toujours plus pour conserver des "privilèges" payés en fidélité, en argent et souvent en sang...
Certaines races restées passives face à l'expansion impériale ou qui surent se rendre utiles bénéficièrent de tels aménagements de manière collective. Par exemple, la corporation sullustaine SoroSuub fut un des principaux fournisseurs de l'Empire et par voie de conséquence, le peuple sullustain fut rarement l'objet de mesures discriminatoires officielles en dehors des "mesures de base". A l'opposé, les Mon Calamari qui avaient pris les armes furent presque systématiquement emprisonnés ou abattus à vue dés qu'ils s'aventuraient dans l'espace impérial.
Il est également significatif que parmi les nombreuses femmes humaines qui portaient l'uniforme et agissaient avec dévouement pour l'Empire, très peu parvinrent à se hisser à des postes d'importance significative dans l'Armée ou la Marine. Les choses étaient un peu moins tranchées dans le COMPORN, les Renseignements ou la plupart des administrations mais l'Empire fut fondamentalement un régime machiste qui mettait en parallèle pouvoir, puissance militaire et virilité. Dépourvu des paravents de la propagande et des incohérences inhérentes à tout système politique, l'Empire apparait tel qu'il est en réalité : une machine de guerre et de conquêtes.
Féodalisme : l'Ordre Nouveau distinguait toujours les Forts et les Faibles. Les premiers sont censés "protéger" les seconds qui en échange leur "donnent" le droit de régenter leur vie. Palpatine savait pouvoir compter sur beaucoup de monde en dehors même de la hiérarchie impériale pour appliquer cette idée. En tête de la liste, on trouvait les familles nobles et les grandes corporations (et assez souvent les familles nobles qui possèdent les corporations). Celles qui firent la preuve de leur dévouement se virent autorisées à régenter comme elles le voulaient leur petit coin d'espace ou leur entreprise... formant une multitude de vassalités au sein desquelles n'importe quel petit tyran héréditaire ou n'importe quel industriel mégalomane put exercer son pouvoir à sa guise tant qu'il obéissait (au moins sur le papier) aux lois impériales. Comme tout système féodal, l'Empire reposait sur le principe d'une autorité supérieure qui fixait des règles générales et pouvait intervenir à tout moment pour faire rentrer les vassaux dans le rang et, contrairement à de nombreux régimes féodaux, l'Empire eut effectivement les moyens d'agir de la sorte. Tous ces petits nobliaux et magnats ne furent donc en fait que des extensions du pouvoir central, quoi qu'ils puissent en penser. En cas de divergences ou d'un manque prononcé de zèle, il était toujours aisé de nationaliser un conglomérat ou de faire exécuter un noble afin de laisser la place à un héritier plus obéissant ou une autre famille plus ambitieuse. Ainsi, Palpatine savait que les complots et la concurrence commerciale suffiraient presque toujours à assurer ses arrières au niveau de ses "fidèles alliés". Même la gigantesque puissance financière du Secteur Corporatif paya sa dîme à l'Empereur et ne perdit jamais de vue qu'un grand nombre de compagnies qui ne lui étaient pas affiliées auraient donné beaucoup pour s'emparer des marchés qu'elle détenait...
Répression : l'Empire reposait sur un principe simple au niveau de la liberté et de l'ordre : l'Empereur à toujours raison. Ceux qui prétendent le contraire doivent être "persuadés", "rééduqués" ou "neutralisés". Tous les représentants du pouvoir impérial sont censés parler pour l'Empereur et ils sont donc aussi infaillibles que lui, tout au moins aux yeux des masses. Étant donné qu'il existait des groupes dissidents terroristes, certains s'en prenant même à des cibles civiles, il fut aisé d'assimiler tous les contestataires et les rebelles (y compris ceux de l'Alliance) à ces "traitres". L'Empire pouvait briser une personne, un peuple, un monde, et à peu de chose près une galaxie entière... même sur les mondes les plus fidèles, en dehors des fanatiques et des naïfs la plupart des gens agissaient en fonction d'un axiome très simple : j'obéis aux ordres parce que je n'ai pas envie de savoir ce qu'il advient à ceux qui ne le font pas... bien qu'ils ne soient pas l'instrument le plus utilisé par le pouvoir impérial, les Soldats de Choc à l'armure blanche furent un des plus efficaces sur le plan de l'intimidation : anonymes, apparemment dépourvus d'émotions, totalement dévoués, impitoyables et mortels, ces soldats sont l'incarnation vivante de la mort en marche et beaucoup de gens qui n'avaient rien à se reprocher se sentaient coupables rien qu'en les croisant dans la rue...
Esclavage : l'esclavage à toujours existé, même durant les périodes les plus glorieuses de l'Ancienne République. Sous l'Empire, il fut officiellement cautionné dans certaines limites. En effet, tout gouvernement dont la philosophie est basée sur la conquête et la puissance armée à besoin d'une main d'œuvre bon marché et abondante qui est à la fois un moyen de production et aussi un moyen de dissuasion (même un ouvrier sous-payé et exploité sur Coruscant sait ainsi de manière vague qu'il y a pire que son sort...).
Pour obtenir cette main d'œuvre, l'Empire disposait de deux sources essentielles : la justice impériale et les conquêtes.
La loi impériale encourageait donc l'usage de l'indenture : le coupable doit purger une peine de travaux forcés jusqu'à ce qu'il ait remboursé sa dette à la société. La fermeté et la partialité des tribunaux impériaux garantissaient un ample choix de "coupables" qui devaient travailler jusqu'à leur dernier jour pour "purger leur peine". Même dans le cas de peines de courte durée, il n'était pas rare que le condamné meure à force de surmenage ou à cause des normes de sécurité quasi-inexistantes sur la plupart des chantiers pénitentiaires. A cet égard, les mines d'épice de Kessel sont encore tristement réputées même s'il existait de nombreux autres chantiers pénitentiaires impériaux.
Dans le cas de nombreuses races non-humaines, la justice impériale fut encore plus sévère et certaines (comme les Wookies par exemple), se virent coller l'étiquette "espèce vassale". Cela signifiait que de par leur naissance, tous les représentants d'une telle race devaient obéissance à leurs maitres humains. Alors que des peuples comme les Sullustains ou les Duros furent laissés relativement tranquilles et ne devinrent pas l'objet d'une discrimination publique, les Wookies et bien d'autres ont été massivement déportés hors de leur planète natale pour servir dans les chantiers impériaux ou être vendus à des corporations peu scrupuleuses qui payaient bien évidemment des taxes impériales sur leurs "acquisitions" ainsi que sur les bénéfices que leurs travailleurs forcés leur permettaient d'obtenir. Ainsi, tout le monde (en dehors de l'esclave) y trouvait son compte financièrement et idéologiquement. Certaines espèces récemment découvertes furent même déclarées "non-sapientes" et aucune loi n'empêchait un humain (ou qui que ce soit d'autre d'ailleurs) d'exploiter, de maltraiter ou de tuer un "animal"...
II. Structure de l'Empire
La création de Palpatine n'est pas le premier gouvernement totalitaire dans l'histoire de nombreux peuple de la galaxie mais aucune des dictatures qui l'ont précédé n'a pu étendre sa tyrannie à une telle échelle et son influence s'accrut chaque jour bien au delà des frontières de l'Ancienne République. Des milliards d'êtres intelligents participèrent volontairement à cette expansion continue, par intérêt, par naïveté ou par conviction mais le nombre des victimes de l'Empire Galactique est encore bien plus grand. Les populations de dizaines de planètes ont été décimées et déportées, des races non-humaines réduites à l'esclavage ou vouées à l'extermination, des centaines de mondes bombardés, des milliers de cités rasées en quelques décennies.
La machine de guerre impériale est l'outil de son créateur et n'avait que deux raisons d'être : conquérir et soumettre. Pour y parvenir, Palpatine a su jouer avec les pouvoirs en place lors de son ascension tout en créant les instruments qui lui manquaient pour y parvenir. Depuis son palais impérial de Coruscant si grand qu'il pourrait être une cité à part entière, le pouvoir de Palpatine s'étendit partout par le biais des légions d'individus ambitieux, fanatiques ou tout simplement terrorisés qui le servaient. Ce pouvoir s'appuyait sur plusieurs fondations :
1. Les Conseillers Impériaux : les membres du gouvernement impérial, des super-ministres qui devaient leur réussite politique à l'Empereur. La plupart d'entre eux vivaient dans le luxe et l'affichaient d'une manière si flagrante que les sénateurs corrompus de la République auraient l'air presque modestes en comparaison. Tout leur pouvoir dépendait de la bonne volonté de Palpatine qui a rapidement montré qu'il aimait diviser pour mieux régner. Ils furent donc à la fois fonctionnaires, courtisans et comploteurs, œuvrant sans cesse pour se rendre indispensables tout en surveillant leurs collègues. Certains d'entres eux comme le grand vizir Sate Pestage ou Crueya Vandron avaient un pouvoir colossal alors que d'autres n'étaient rien d'autre que des intrigants qui considéraient que le simple fait d'être près de l'Empereur était la récompense ultime même si leurs pouvoirs effectifs s'avérèrent ridicules. Le plus redouté en dehors de Pestage était le Seigneur Dark Vador, l'homme à tout faire de l'Empereur.
2. Le Sénat Impérial : le Sénat Impérial est tout ce qui reste de l'ancien Sénat de la République mais ses pouvoirs déjà restreints lors du couronnement de Palpatine se virent diminués un peu plus chaque jour. Au moment de sa dissolution peu avant la Bataille de Yavin, il n'était plus en pratique qu'une chambre de représentation des mondes de l'Empire, la plupart des décisions étant prises sans que cette instance soit consultée. La plupart des sénateurs étaient soit des rescapés de l'ancien Sénat, soit des ambitieux, soit des hommes de paille mais cette instance fut longtemps le seul endroit de la galaxie ou l'on put s'opposer publiquement à la volonté de l'Empereur sans se retrouver systématiquement devant un peloton d'exécution, à condition de savoir choisir ses mots. Parmi les sénateurs les plus virulents à l'encontre de l'Empire, on trouvait Bail Organa d'Alderaan (et durant un bref mandat sa fille Leia qui siégea à sa place). La digne Mon Mothma de Chandrila était considérée comme la voix des peuples mais accusée de haute trahison, elle dut prendre la fuite deux ans avant Yavin. Elle fut remplacée par sa jeune collègue Canna Omonda, qui tenta de reprendre le flambeau mais qui fut rapidement arrêtée et exécutée alors que des Destroyers Stellaires Impériaux établissaient un blocus autour de Chandrila. En dehors de ces quelques individus charismatiques, la majorité des Sénateurs s'avérèrent trop lâches ou corrompus pour représenter la moindre menace, quand ils n'étaient pas déjà voués corps à âme à l'Ordre Nouveau.
3. Les Moffs : les Moffs furent institués comme fonctionnaires territoriaux de l'Empire. Chacun d'eux avait la charge d'un Secteur spatial. Alors que l'ancienne république donnait une certaine marge de contrôle aux gouvernements locaux, les Moffs étaient virtuellement à la tête de l'administration civile et militaire dans le Secteur dont ils avaient la charge. Ils n'avaient de comptes à rendre qu'à l'Empereur et à ses Conseillers. Des rangs du corps des Moffs furent tirés une poignée de Grands Moffs chargés en plus de leurs taches sectorielles de superviser certains problèmes à une échelle plus vaste. Les Grands Moffs étaient en fait un peu les "administrateurs spéciaux" que l'Empereur déléguait pour faire face à certains problèmes. L'un des plus célèbres fut Wilhuff Tarkin qui dirigea le secteur d'Eriadu mais qui avait aussi en charge de coordonner la lutte contre les groupes rebelles sur l'ensemble des Territoires de la Bordure Extérieure. Après sa mort à Yavin il fut remplacé dans cette tâche par le Grand Moff Ardus Kaine.
4. Les Gouverneurs : subordonnés aux Moffs, les Gouverneurs avaient en charge l'administration d'un monde, voire d'un système. Les mondes les plus loyaux à l'Empire purent conserver leur gouvernement d'origine et le Gouverneur Impérial était bien souvent là pour collecter les impôts et veiller à ce que les autorités locales suivent la voie tracée par l'Empereur. A l'opposé, les mondes les plus hostiles qui durent être soumis par la force ou la menace ont vu leur gouvernement démantelé, leurs dirigeants emprisonnés ou exécutés et le Gouverneur Impérial est devenu la seule autorité légale à laquelle la population pouvait s'adresser mais surtout à laquelle elle devait obéissance.
5. Le COMPORN (COMité pour la Préservation de l'ORdre Nouveau) : le COMPORN était la machine politique de l'Empire, l'instrument qui devait permettre à l'Empereur de faire régner son idéologie sur la galaxie. Afin de répandre cette idéologie, le COMPORN possédait plusieurs branches répandues dans tout l'espace impérial parmi lesquelles certaines sont devenues célèbres :
- le GroupSA (Groupe des Sub-Adultes) : la machine d'endoctrinement destinée à permettre l'éducation des enfants puis des adolescents dans le respect des préceptes de l'Ordre Nouveau. Par la suite, ces jeunes patriotes dévoués devenaient des citoyens modèles et un nombre non négligeable entrait au service direct de l'Empire, voire du COMPORN lui-même. Le GroupSA organisait des séminaires, des campagnes humanitaires, des manifestations politiques, des camps de jeunesse et toute autre forme d'activité pouvant valoriser l'idéologie de l'Ordre Nouveau et aider à l'implanter au sein de la jeune génération.
- la Coalition pour le Progrès était un vaste organisme bureaucratique qui avait pour tâche de surveiller divers domaines d'activité et de s'assurer de leur conformité avec l'idéologie impériale par le biais de ses départements Art, Education, Justice, Commerce et Sciences. Elle fournissait des rapports à l'Empereur, aux Moffs, aux Gouverneurs et aux Conseillers ainsi qu'à divers autres départements du COMPORN.
- la Coalition pour l'Amélioration était le pendant de la précédente. Lorsqu'un système stellaire s'écartait sensiblement des critères établis, ses experts analysaient la situation et mettaient en œuvre les mesures administratives, économiques et politiques nécessaires. Si la situation dépassait certains seuils d'alerte, l'affaire était traitée en tandem avec l'Armée ou la Marine Impériale...
- le BSI (Bureau de la Sécurité Impériale) : la police politique de l'Empire, chargée de repérer les "déviationnistes" et les "traîtres" afin de procéder à leur incarcération, rééducation ou élimination. Les agents du BSI étaient craints et haïs partout dans l'Empire, y compris au sein des gens qui portaient l'uniforme impérial. Leur mission les amenait à surveiller, interroger et parfois "rééduquer" ou éliminer les citoyens de l'Empire soupçonnés de déviationnisme, y compris les gradés ou les fonctionnaires importants.
- la CompForce : l'organe paramilitaire chargé de défendre les installations du COMPORN et ses responsables. Les soldats de la CompForce furent souvent comparés à des robots sans humanité et leur entrainement était si sévère que pratiquement 80 % des candidats échouaient (dont 22 % de manière fatale). Lorsque le COMPORN décidait de prendre en main l'ensemble d'une opération de "prévention" ou de "rééducation" à grande échelle sans passer par les militaires, la CompForce et les agents de terrain du BSI en étaient souvent les exécutants.
Les Renseignements Impériaux : les divers services de renseignements de la République furent refondus en une organisation unique qui étendit ses tentacules et envoya ses agents partout dans la galaxie. Il est de notoriété publique que les Renseignements et le BSI n'avaient pas de bons rapports. Les agents de terrain des Renseignements ont cependant fait la preuve de leur terrifiante efficacité que ce soit au niveau du contre-espionnage, de la déstabilisation politique ou de missions nettement plus sinistres. Ysanne Isard, surnommée "Cœur de Glace", devint la femme la plus puissante de l'Empire en tant que Directeur des Renseignements, poste dont elle "hérita" en se débarrassant de son propre père qui en était le précédent titulaire et qui s'apprêtait à trahir l'Empereur.
Les Renseignements se divisaient en quatre départements principaux :
- le Bureau d'Analyses, qui classe, déchiffre et archives les données interceptées par les autres services
- le Bureau des Opérations, spécialisé dans l'espionnage, les missions d'infiltration, d'assassinat et de sécurité militaire
- le Bureau de l'Organisation Interne, véritable police des polices, qui opère en secret pour vérifier la loyauté des agents impériaux
- le Bureau des Renseignements, composé d'experts, qui tente de prévoir les actions rebelles à partir des rapports fournis par le Bureau d'Analyses, et qui fixe les priorités militaires.
7. La Marine Impériale : d'après la rumeur, durant les six premiers mois de son règne, Palpatine a plus dépensé sur le plan militaire que la République durant toute son histoire et le résultat était particulièrement visible lorsque l'on regarde la Marine Impériale, un corps d'élite empreint de nombreuses traditions pluri-millénaires. Si la plupart des citoyens de l'Empire qui voyageaient dans l'espace avaient le plus souvent affaire aux navires des Douanes Impériales, il n'était pas rare de rencontrer les corvettes, croiseurs et cuirassés lourds de la Marine et ses célèbres Destroyers Stellaires. La Marine possédait des pilotes de chasse qui comptent encore parmi les meilleurs de la galaxie et qui étaient aux commandes des redoutables chasseurs TIE, les engins les plus maniables construits à l'époque. Les artilleurs, les techniciens, les soldats embarqués et les officiers de pont étaient également conscients de l'honneur qu'ils avaient de servir dans la Marine qui permettait à l'Empereur de tendre la main partout dans les vastes domaines de son empire.
8. L'Armée Impériale : par tradition les troupes terrestres n'ont jamais été vraiment considérées durant la République. Mais l'Empire a vu un véritable renouveau des unités d'infanterie, d'artillerie et de blindés. De nombreux mondes durent en effet être soumis par la force et dans beaucoup de cas les bombardements orbitaux de la Marine auraient été trop destructeurs malgré leur précision. Les fantassins, les artilleurs, les tankistes et les pilotes de quadripodes savaient que sans leurs efforts l'Empire n'aurait jamais atteint sa puissance colossale. Certaines unités de l'armée placées sous l'autorité directe des Gouverneurs formaient également les forces de police de nombreux mondes.
9. Les Soldats de Choc (Stormtroopers) : à l'opposé des Destroyers Stellaires, l'Empire possède aussi un autre visage bien connu (et craint) des masses populaires, celui des troupes de choc en armure blanche. On trouvait ces hommes partout : dans la garde des Gouverneurs et des Moffs, aux cotés des simples fantassins de l'Armée ou en tant que troupes d'abordage de la Marine. Leur dévotion rivalisait avec celle de la CompForce à laquelle il faut ajouter un entrainement tactique et militaire très poussé qui fit des Stormtroopers les soldats les plus redoutés de l'Empire. En leur sein, on trouvait des unités spécialisées pour les opérations aquatiques, dans l'espace ou dans divers milieux hostiles.
10. L'HoloNet Impérial : du temps de la République, l'HoloNet couvrait tous les mondes et permettait une communication instantanée d'un bout à l'autre de l'espace connu. Il suffisait d'habiter à proximité d'une des stations émettrices et surtout d'avoir assez d'argent pour payer les frais énormes engendrés par le fonctionnement et l'entretien du Réseau pour parler en direct à quelqu'un à l'autre bout de la galaxie. Peu de citoyens pouvaient se permettre ce genre de fantaisie mais les diplomates, les savants, les industriels et les militaires pouvaient ainsi échanger des informations sans délai.
Palpatine fit démanteler la majeure partie du plus vaste réseau de communication jamais conçu et les sommes d'argent ainsi dégagées servirent à financer sa machine de guerre. Ce qui restait de l'HoloNet fut placé sous le contrôle de l'Empereur, des Moffs et de la Marine bien que les puissantes familles nobles et les grandes corporations puissent occasionnellement y avoir accès. Ainsi, les armées impériales pouvaient coordonner leur action et savoir instantanément ce qui se passait partout dans l'Empire tandis que les citoyens devaient se contenter d'attendre les nouvelles apportées par la radio subspatiale dont les ondes mettent beaucoup de temps à traverser l'espace en comparaison des faisceaux instantanés de l'HoloNet. L'HoloRéseau Impérial permettait à l'Empire de conserver l'avantage des communications instantanées tout en facilitant la censure des informations. Les grandes corporations et certains gouvernements fidèles à Palpatine réussirent à construire des versions plus réduites de réseaux de communications instantanées mais aucun d'eux ne dépassa les frontières d'un Secteur et la plupart étaient d'accès aussi restreint que l'HoloNet Impérial. Par contre, s'il était pratiquement impossible pour un simple citoyen d'entrer en liaison avec le reste de la galaxie, il était quotidiennement bombardé par la propagande via l'HoloVision Impériale et autres médias galactiques qui fournissaient aux médias locaux la quasi-totalité des informations galactiques connues du public.
11. Le Corps Impérial d'Exploration : bien qu'il soit des plus réduits par rapport à l'ancien Corps des Eclaireurs de la République, le CIE disposait de nombreux vaisseaux et droides-sondes. Ses équipes opéraient principalement dans l'Espace Sauvage et les Régions Inconnues mais furent aussi actives dans les coins les plus reculés de secteurs déjà colonisés mais mal cartographiés. D'après ses archives, le Corps Impérial d'Exploration découvrait un nouveau système stellaire toutes les 207 minutes. Malgré les monstrueuses ressources naturelles que cela peut représenter, la plupart de ces systèmes ne furent pas jugés intéressants à court terme. En effet, l'Empereur considérait qu'étendre sans cesse son influence par le biais de la colonisation ne ferait que renforcer les difficultés que ses agents connaissaient déjà avec la Bordure Extérieure et les autres régions périphériques. L'espace que contrôlait l'Empire regorgeait encore de ressources telles qu'il faudrait des millénaires pour les épuiser. En dehors de quelques minéraux et gaz inconnus aux propriétés inédites, les rapports sur les vastes régions explorées par les agents de l'empire et les éclaireurs indépendants étaient archivés et destinés à servir plus tard ou à être vendus à des corporations fiables qui ne rechignaient jamais à payer les taxes et à soutenir l'effort militaire impérial.
Les navires et sondes du Corps d'Exploration avaient en fait pour rôle essentiel de recenser les civilisations technologiquement développées en dehors de l'espace impérial. Lorsqu'une telle civilisation était découverte, l'Empire négociait (ou obtenait par la force) le droit d'utiliser la main d'œuvre locale et ses connaissances technologiques. Même les civilisations plus primitives n'étaient pas pour autant à l'abri des exactions impériales car leurs représentants furent souvent déportés vers les grands marchés d'esclaves.
12. Les Inquisiteurs : qu'il s'agisse d'avoir affaire aux spécialistes du BSI ou à ceux des Renseignements, subir un interrogatoire impérial est une expérience que personne ne souhaite faire. Lorsque les talents des agents impériaux et de leurs droïdes spécialisés ne suffisaient pas, ces spécialistes pouvaient demander l'aide de véritables artistes dans le domaine de la torture : les Inquisiteurs. Les Inquisiteurs Impériaux n'étaient pas rattachés à une branche de l'administration impériale mais étaient un peu des agents spéciaux chargés de collecter des informations qui intéresseraient l'Empereur, ses Conseillers ou les Grands Moffs. Certains d'entres eux opéraient de manière analogue à celle des Moffs et exerçaient leurs "talents" à l'échelle d'un système ou d'un secteur bien défini alors que d'autres se déplaçaient en permanence et se rendaient partout ou l'Empereur estimait que leur présence était nécessaire. Ainsi, même si un Moff ou un Gouverneur pouvait solliciter les services d'un Inquisiteur pour briser un prisonnier particulièrement résistant ou bien entrainé, il pouvait aussi s'attendre à voir débarquer sans préavis un tel personnage chargé d'une mission précise ou tout simplement d'une "inspection de routine". Au début du règne de Palpatine, les Inquisiteurs se sont montrés extrêmement zélés dans le programme de recherche et d'élimination des Chevaliers Jedi et il leur arrivait encore à l'occasion bien des années après les purges de découvrir un chevalier en fuite qui était parvenu à échapper à la vigilance des Gouverneurs et des Moffs.
III. La loi et l'ordre
Plusieurs organisations étaient chargées de faire appliquer la loi impériale ou locale dans la galaxie. Certaines avaient des missions assez floues et comme dans tous les systèmes depuis l'aube des temps, les problèmes de juridiction et la compétition entre agences demeuraient à l'ordre du jour.
D'une manière générale, une organisation policière ou paramilitaire qui n'est pas une émanation du pouvoir impérial ne pouvait exister que si l'Empire y trouvait un intérêt. Par exemple, dans le cas de systèmes dont la fidélité à l'Ordre Nouveau n'était plus à prouver ou au contraire dans des régions périphériques ou les forces impériales étaient déjà surchargées par leurs activités anti-insurrectionelles. Des agents de liaison du COMPORN (plus particulièrement le BSI et le BICE) faisaient le lien entre les dirigeant impériaux locaux (gouverneurs, moffs...) et les forces de l'ordre "indépendantes". Un certain nombre d'agents infiltrés du BSI ou des Renseignements Impériaux complétaient le dispositif.
Forces Locales : certains systèmes particulièrement fidèles furent autorisés à disposer de services de polices et/ou de navires spatiaux armés pour assurer le maintien de l'ordre et leur propre défense afin de permettre à l'Empire de déployer ses effectifs ailleurs. Généralement, les effectifs, l'armement, le nombre de navires capables d'hypersaut et leur tonnage étaient limités par l'Empire. Les deux exemples les plus célèbres dans ce domaine sont la Sécurité Corellienne (CorSec) et surtout l'ESPO du Secteur Corporatif qui dispose également d'unités paramilitaires et même d'une flotte conséquente bien qu'un peu vieillote comptant plusieurs cuirassés et destroyers de classe Victoire. Plusieurs grandes familles nobles possédaient également des forces armées significatives bien que négligeables à l'échelle de l'Empire, comme les dynasties unifiées de la planète Kuat, les Anciennes Familles du Secteur Senex ou les Sept Maisons du Secteur Tapani par exemple.
Le Bureau des Investigations Criminelles de l'Empire (BICE) : cet organisme n'est pas exactement une agence de police mais un sous-département de la Coalition pour le Progrès du COMPORN.
Le BICE était chargé de valider les mises à prix des criminels et de coordonner l'activité de services de police locaux lorsque les personnes poursuivies changeaient de juridiction ou opèrent sur plusieurs juridictions simultanées. Les criminels politiques (les Rebelles...) étaient généralement traités directement par le BSI et les Renseignements mais le BICE pouvait également intervenir si leur tète était mise à prix par les précédentes organisations ou pour des crimes de droit commun. Le BICE gérait les gigantesques bases de données policières de l'Empire, tout au moins la partie qui concerne les crimes et délits de droit commun... il était également chargé de superviser directement l'activité des Rangers Sectoriels.
Les Rangers Sectoriels : ils sont de fait la force de police la plus répandue dans l'Empire tout comme ils l'étaient sous l'Ancienne République.
Leur mission inclut toutes les facettes policières classiques ainsi que la lutte contre la piraterie, l'assistance aux naufragés et ainsi de suite. Les Rangers opéraient autrefois sous l'autorité du Ministère de la Justice en partenariat étroit avec les Chevaliers Jedi avant de passer sous le contrôle du BICE. Ils avaient supériorité juridictionnelle et droit de réquisition sur les autorités locales dés que l'on touchait à des crimes validés par leur organisme de tutelle. Néanmoins, les effectifs des Rangers ont sensiblement diminué (surtout dans les secteurs les plus fidèles à l'Empire ou les agences locales ont une grande marge d'autorité) et ils n'avaient pas de navires capables de faire face à des vaisseaux militaires de grande taille. Les Rangers sont surtout présents dans les régions centrales et la Bordure Intérieure. Les mondes des régions plus périphériques ont tendance à utiliser davantage les agences locales, à se voir imposer l'autorité de l'armée impériale, voire à dépendre exclusivement de quelques volontaires ou à être "policés" par des organisations criminelles.
Le Bureau de la Sécurité Impériale (BSI) : la police politique de l'Empire était une organisation redoutée parce que ses agents pouvaient à tout moment passer par dessus l'autorité d'une autre agence civile ou militaire et utiliser ses ressources en ayant rarement des comptes à rendre (et jamais aux intéressés...). Le BSI était obsédé par les "traitres" et il n'était jamais bon d'attirer son attention. Il possédait tout l'arsenal technologique, logistique et juridique nécessaire pour accomplir sa mission.
Les Renseignements Impériaux : contrairement au BSI et aux autres organisations de police, les Renseignements étaient bien évidemment dangereux par le fait que l'on ne savait pas ou leur influence exacte s'arrêtait puisque leurs agents opéraient rarement à visage découvert et qu'ils n'avaient officiellement aucun pouvoir de police. Ils étaient cependant susceptibles de recourir aux autres agences et organisations par réquisition bien que leurs pouvoirs soient en ce domaine moins étendus que ceux du BSI (une cause de rivalité supplémentaire) ou du BICE. De fait, ils préféraient agir le plus souvent de manière indirecte.
Les Douanes Impériales : elles étaient chargées bien évidemment de contrôler les cargaisons mais également de collecter les taxes auprès des transporteurs et de prêter assistance aux navires menacés par des pirates. Dans les secteurs les plus surs, la présence de la Marine Impériale était minimale et ce sont les Douanes qui remplissaient une partie de ses missions. De même, dans certains systèmes de la Bordure Extérieure situés sur les quelques grands axes commerciaux, les Douanes étaient en fait pratiquement les seules forces spatiales impériales présentes à l'exception de quelques navires de la Marine surtout chargés de défendre les bases avancées de l'Empire ou ses leaders locaux. Les Douanes Impériales étaient placées sous le contrôle de la Coalition pour le Progrès tout comme le BICE.
La Marine Impériale : en plus de son activité militaire essentielle, la Marine était également autorisée à aborder tout navire qu'elle jugeait suspect et à poursuivre et éliminer les pirates de tous types. Dans les secteurs les plus anciens du Noyau, la Marine du gouvernement central est encore auréolée d'une certaine aura de prestige pour ses traditions de lutte contre la piraterie, traditions encore vivaces à l'heure actuelle. D'un autre coté, les habitants de la Bordure Extérieure, de l'Espace Sauvage et de plusieurs mondes aux velleités d'indépendance eurent une toute autre expérience des forces navales de l'Empire...
L'Armée Impériale : un Gouverneur ou un Moff pouvait accorder à l'armée impériale des pouvoirs de police spéciaux dans sa juridiction s'il ne disposait pas de forces locales ou s'il préfèrait les contrôler par une organisation parallèle. Il pouvait ainsi passer outre les forces de l'ordre locales et même les Rangers mais bien évidemment, pas le BSI... certains moffs et gouverneurs purent ainsi constituer de véritables dictatures militaires bien plus rigides que les régimes les plus réactionnaires du Noyau.
Les Stormtroopers : généralement, leur activité était purement militaire mais dans les mondes stratégiques de l'Empire ou les secteurs les plus turbulents de la Bordure Extérieure, on leur affectait également souvent des missions de police en parallèle ou à la place des forces de l'ordre locales (sur certains mondes, ils étaient même les seuls représentants de l'autorité impériale). La logique d'une telle décision est généralement limpide : faire régner l'ordre en faisant régner la terreur. Les Stormtroopers et l'Armée opéraient souvent en tandem dans ce genre de mission, d'autant plus facilement qu'ils devaient assez souvent procéder à une occupation militaire conjointe à la suite d'un débarquement en règle sur un monde peu enclin à adhérer de lui-même à l'Empire.
Presque toujours, lors d'un conflit de juridiction entre plusieurs organisations, l'Empire donnait raison à celles qu'il avait contribué à créer plutôt qu'à celles d'origine extérieure. Cette situation était renforcée par le fait que la plupart des organisations locales recrutaient au sein de leur population ce qui implique un certain nombre de non-humains dans leurs services et des risques de sympathie avec les citoyens qui iraient à l'encontre des intérêts de l'Empire. Dans le doute, certains gouverneurs et moffs aimaient à s'assurer la présence visible de l'Armée et si possible des Troupes de Choc...






Continuité Star Wars et ligne éditoriale HoloNet
Il existe dans Star Wars plusieurs continuités indépendantes les unes des autres, impliquant des histoires parallèles pour certains personnages, ou autres éléments (époques, planètes, vaisseaux, etc.).
Star Wars HoloNet distingue quatre types de continuités : Légendes, Canon, The Star Wars, Infinities ; et les informations hors Continuité.