Serv-O-Droïd

  L'entreprise Serv-O-Droïd n'existe plus depuis de nombreuses années et son souvenir demeure peu vivace, dans une galaxie impitoyable pour ceux qui échouent. Mais ses produits sont encore très répandus et lui assurent encore une existence fugace. A une certaine époque, la société fut très populaire. Ses droïdes étaient bien conçus et performants, et ils se vendaient bien. Serv-O-Droïd vendait toutes sortes de droïdes mais ses plus grands succès vinrent d'abord des unités de construction et de main-d'œuvre. En clair, ses produits étaient des unités destinées aux tâches lourdes et éprouvantes, qui nécessitaient de la force brute mais assez peu d'intelligence. Le ferrailleur GRZ-6B en est le meilleur exemple. Puis, Serv-O-Droïd se diversifia et sortit des droïdes à vocation plus grand public.

  A son apogée, la firme était très appréciée, grâce à deux types de droïdes : le droïde majordome JV-Z1/D et l'unité secrétaire de type CZ. Le CZ constituait une large part des pools de droïdes de l'administration de l'Ancienne République et on en trouve encore aujourd'hui. Malheureusement, le succès de l'entreprise était trop liée à ses produits phares. Elle avait axé ses droïdes sur leur caractère utilitaire, en négligeant leur aspect. Le public finit par se lasser de l'aspect utilitaire et peu flatteur des droïdes de Serv-O-Droïd. Le coup de grâce fut porté à l'entreprise par Cybot Galactica, à la sortie de l'unité de protocole de la série 3PO. Serv-O-Droïd ne put réagir à temps pour contrer la menace qui pesait sur elle. Ses chiffres de vente s'effondrèrent rapidement et la menèrent enfin à la faillite. Les droïdes invendus furent entreposés sur la planète Elshandruu Pica, attendant un éventuel repreneur. C'est la dernière trace tangible de ce qui fut une grande entreprise, en plus des droïdes fonctionnant encore chez les particuliers ou les entreprises.