Nial Declann

  Declann participa aux Guerres Cloniques comme pilote de chasse républicain mais ne pardonna jamais à l'Ordre Jedi de l'avoir refusé en son sein. Il était en effet sensible à la Force et se servit plusieurs fois de celle-ci pour renforcer la coordination de son escadrille sur le champ de bataille. Les détails sur la jeunesse de Declann ont été perdus ou volontairement effacés par l'Empire mais il est probable que les Jedi ne découvrirent que tardivement son potentiel et refusèrent simplement de le former alors qu'il  était déjà trop agé selon leurs critères.

  Durant les premières années de l'Ordre Nouveau, Nial Declann s'illustra par ses talents de pilote de TIE ainsi que de tacticien et Palpatine remarqua également ses aptitudes pour la Force. Il décida de se servir de l'officier et, tout en lui assurant une prestigieuse carrière sous sa protection, il dispensa l'enseignement des Sith au futur Grand Amiral. La formation de Declann visait essentiellement à renforcer son pouvoir de contrôle et de coordination des soldats placés sous son commandement et a posteriori, on peut penser que Palpatine envisageait surtout de se servir de lui comme relai à son propre pouvoir afin d'étendre sa domination mentale sur ses forces.

  On ne le découvrit que plus tard mais Declann était à bord de l'Etoile de la Mort à Endor lorsque la Flotte Rebelle s'attaqua à la station et Palpatine se servit effectivement de lui pour amplifier son pouvoir et lancer ses forces contre les rebelles. La mort brutale de l'Empereur durant la bataille provoqua un véritable cataclysme dans l'esprit du Grand Amiral lié à celui de son souverain et tandis que les impériaux tentaient d'évacuer en catastrophe la station en train de se désagréger, il fit son possible pour rejoindre la salle du trône. L'état de sa santé mentale laissait certainement beaucoup à désirer à ce moment-là mais cela n'eut guère d'importance puisque le Grand Amiral périt durant l'explosion finale de la station de combat, sans avoir pu rejoindre son maître autrement que dans la mort.