
Continuité : Canon
Au cours des années qui suivirent la reddition du gouvernement impérial sur Coruscant (voire plus tôt), Kane rejoignit les forces du Moff Gideon et elle croisa alors à plusieurs reprises le chemin du docteur Penn Pershing, un scientifique à l'éthique de recherche discutable. Cependant, Gideon finit par être arrêté grâce aux efforts combinés des Mandaloriens Din Djarin et Bo-Katan Kryze, et lui et ses partisans furent livrés à la Nouvelle République.
Là, Kane reçut le matricule G68 dans le cadre du Programme Amnistie, une organisation supposée permettre la réinsertion des anciens Impériaux. Il semble qu'elle fut un brillant exemple pour le programme, au point de devenir un officier d'amnistie sur la résidence de Coruscant, pour y accompagner et évaluer les nouveaux candidats.
Quand Pershing, sous l'identité du scientifique L52, arriva à la résidence, il la reconnut mais G68 se montra apaisante et amicale. Avec ses collègues M34, G27 et M40, ils avaient conscience que l'Empire ne leur aurait jamais offert une telle seconde chance et elle se montra déterminée à aider (et tester) Pershing.
Ainsi, quand il confia aimer les biscuits jaune des rations impériales, elle s'en procura et les lui déposa devant sa porte en bienfaitrice anonyme. Après les journées de travail monotone, elle le guida à travers Coruscant et l'emmena notamment à la Place des Monuments pour manger des glaces et discuter. Pershing lui avoua se sentir insignifiant dans l'œcumenopôle, tandis que G68 se sentait spéciale d'avoir le droit d'y vivre.
Au détour de la conversation, elle l'interrogea sur ses recherches et l'encouragea à abandonner l'obéissance aveugle au profit de la réflexion autonome.. Puis, le sentant mal à l'aise, elle lui fit découvrir le sommet du mont Umate et l'encouragea à le toucher. Un droïde accourut aussitôt, effrayant Pershing et amusant la jeune femme. Plus tard, le scientifique lui raconta son rendez-vous avec un droïde psychologue qui lui avait confirmé l'interdiction de ses recherches. Elle aiguilla alors sa passion en lui suggérant d'en démontrer l'utilité et de récupérer illégalement le matériel nécessaire pour cela. Devant ses hésitations, elle le laissa réfléchir.
Pershing revint la voir plus tard, convaincu du bienfondé de ses travaux, pour lui dire qu'il acceptait son aide. G68 lui donna ainsi rendez-vous pour le lendemain, où elle l'emmena dans un aérotrain en direction des chantiers de démantèlement des équipements impériaux. Bien que nerveux, le scientifique la suivit, y compris quand ils durent s'enfuir à travers tout le train et sauter d'une voiture à une autre pour échapper aux droïdes contrôleurs. Ils allaient être piégés, au bout de la rame, quand l'engin atteignit leur station. Il lui faisait alors assez confiance pour lui saisir la main et sauter en marche avec elle.
Sains et saufs, ils se dirigèrent vers la carcasse d'un destroyer stellaire de classe Imperial où Pershing trouva tout ce qu'il lui fallait et dut même se restreindre. Il lui confia la motivation de sa carrière, là où G68, qui venait officiellement de se présenter sous son vrai nom, avoua n'avoir jamais pensé à ses ambitions. Soudain, l'épave se mit à bouger et le duo s'enfuit.
Ils venaient de trouver la sortie quand une lumière les éclaira et des gardes surgirent pour placer Pershing en état d'arrestation. Sans un mot, G68 récupéra le matériel avec un signe au scientifique et disparut. Elle alla faire son rapport au Programme Amnistie et le décrit victime d'un ajustement difficile malgré ses efforts. Il fut conduit dans une salle pour lui faire subir un traitement supposé l'aider à abandonner ses réflexes impériaux grâce à une machine dérivée du fouet neural, un instrument de torture.
Pershing avait peur, criait qu'il avait été piégé, mais personne ne l'écouta ni ne remit en cause l'officier G68 qui fut alors dévoilée sous son rôle officiel. Etant estimée digne de confiance, elle fut même admise à rester après l'avoir demandé pour suivre un homme en rechute mais aussi un ami. Et quand les techniciens lui tournèrent le dos, elle augmenta dangereusement la puissance de la machine.

Continuité Star Wars et ligne éditoriale HoloNet
Il existe dans Star Wars plusieurs continuités indépendantes les unes des autres, impliquant des histoires parallèles pour certains personnages, ou autres éléments (époques, planètes, vaisseaux, etc.).
Star Wars HoloNet distingue quatre types de continuités : Légendes, Canon, The Star Wars, Infinities ; et les informations hors Continuité.