Belezaboth Ourn

  Tous les gouvernements ne rejoignirent pas immédiatement la Nouvelle République. Ainsi, en l'an 16, le gouvernement de Paqwepori n'avait toujours pas de sénateur, mais un consul extraordinaire qui, tout en représentant la planète, devait décider si celle-ci allait rejoindre ou non le Sénat galactique. Ce consul était Belezaboth Ourn. Malheureusement pour Paqwepori, Belezaboth n'était pas forcément un individu fiable, et il était facile de le corrompre, le Paqwe appréciant énormément l'argent et les belles choses.

  Ainsi, lors de la crise causée par les Yevethas, Ourn fut contacté par le vice-roi Nil Spaar. Ce dernier avait détruit involontairement le vaisseau consulaire de Paqwepori qui était affecté au service de Belezaboth Ourn. Pour se faire pardonner, il proposa à Ourn de le dédommager en lui offrant un vaisseau yevetha nouvelle génération. En échange, Ourn devrait espionner les mouvements de la Cinquième Flotte de la Nouvelle République envoyée pour contrer les attaques yevethas dans l'Amas de Koornacht, et en tenir informé le vice-roi. Possédant peu d'argent et ne pouvant compter que sur ses propres moyens pour regagner son monde, Ourn accepta la proposition du Yevetha, se sentant subitement important.

   Il resta en contact avec le Yevetha à l'aide d'une boîte de communication que Spaar lui avait confiée à cet effet. Pourtant, que Spaar lise ou non les rapports que lui envoyait Ourn sur ce qu'il apprenait au sénat, le Yevetha ne contacta jamais Ourn pour le remercier ou lui parler du vaisseau promis. Les fonds de la délégation paqwepori diminuant rapidement, Ourn envoya un nouveau message à Spaar afin de l'appâter, lui promettant des informations importantes sur les événements en cours. Cette fois, Spaar le contacta quelques jours plus tard.

  Profitant de l'occasion, Ourn rappela au vice-roi qu'il lui avait promis un vaisseau. Spaar parvint à  détourner habilement la conversation, au grand désespoir du Paqwe. Ce dernier, aux abois, lui donna alors toutes les informations qu'il avait, incluant le fait que la présidente Leia Organa Solo avait validé la candidature de plusieurs planètes proches de N'Zoth, le monde natal des Yevethas. Comprenant qu'ainsi la présidente aurait une bonne excuse pour déclarer la guerre aux Yevethas en affirmant que ses derniers voulaient attaquer la République, Spaar remercia Ourn, et lui dit qu'il allait s'occuper de son vaisseau.

   Cependant, alors que la crise se poursuivait, les membres de la délégation paqwepori quittèrent un par un Coruscant, utilisant leurs économies personnelles pour regagner Paqwe. Ourn refusa cependant cela, continuant à occuper une résidence généreusement prêtée par la Nouvelle République. Mais lorsqu'il reçut un message du dirigeant de Paqwepori, Ilar Paqwe, l'informant qu'il était révoqué de ses fonctions, Ourn se rendit compte que sa situation était désormais critique.
  
  Il décida alors de contacter la président Organa Solo et de lui donner la boîte confiée par Spaar, espérant en tirer assez d'argent pour regagner son monde. Mais en agissant ainsi, il fut forcé de révéler à Leia qu'il aidait Nil Spaar en l'espionnant, ce qui mit Leia hors d'elle, son mari ayant justement été kidnappé quelques jours auparavant par les Yevethas grâce à des informations fournies par un membre du Sénat. Suite aux révélations d'Ourn, Leia ne put se contenir, et assomma le Paqwe. Ourn fut ensuite longuement interrogé par le général Carlist Rieekan, chef des Renseignements de la Nouvelle République, qui établit que le Paqwe n'avait pas pu transmettre les informations qui avaient permis la capture de Solo car il n'avait pas de contact suffisamment important en avoir eu connaissance et qu'il ignorait même que les Yevetha détenaient Solo. Belezaboth Ourn collabora par la suite avec les Renseignements pour transmettre des informations erronées à Nil Spaar. Il est probable qu'il fut jugé par la Nouvelle République, et même condamné à une peine de prison réduite grâce à sa collaboration. Il fut probablement remplacé par un autre Paqwe pour représenter Paqwepori au Sénat.