Spraug

  Nar Shaddaa, lune urbanisée à outrance de la capitale des Hutts, était le repère d'un nombre incalculable d'escrocs, criminels et autres contrebandiers, aussi était-ce l'un des meilleurs endroits de la Galaxie pour dénicher des informations. Au cours de la Guerre des Yuuzhan Vong, Spraug se spécialisa dans ce type de commerce.

  La Force seule sait comment, ce Vratix d'un courage très relatif - dont le nom signifiait ironiquement "Sans peur" en basic - entra en possession de données critiques concernant les agents infiltrés des extragalactiques. Afin de les revendre, il s'associa à Dahal, un autre escroc, qui se chargea de sélectionner les clients.

  Quelques mois après le début du conflit, Dahal fut abordé par Jacen Solo, en mission sur la Lune des Contrebandiers pour récupérer les informations et, après de courtes négociations, l'escroc accepta de leur faire rencontrer son contact. En réalité, Spraug se trouvait avec eux dès le début, ce qui ne le prépara pas à la suite des évènements. En effet, pour poursuivre la transaction, ce furent Leia Organa Solo et Finn Galfridian qui se présentèrent devant le Vratix qui, terrifié, tenta de s'enfuir pour être stoppé par Jacen, Jaina, Anakin Solo et Lowbacca.

  Dans une situation nettement inconfortable, Spraug fut contraint de leur céder ses informations sans aucun paiement et céda à l'ancienne Présidente de la Nouvelle République un holocron Jedi qui dévoila toute une série de Yuuzhan Vong ainsi que leurs grimages respectifs.

  Il s'avéra par la suite qu'il travaillait pour Dray, un homme sensible à la Force à l'esprit embrumé, tout comme Dahal. Dray eut une vision l'avertissant de la venue imminente de Finn et envoya ses assistants lui acheter une nouvelle tenue. Bien qu'il avoua avec humour que les vêtements n'étaient pas au rang de ses spécialités, il s'acquitta de sa mission avec Dahal, gardant au passage les crédits donnés par l'homme qui ignorait la valeur des choses. En dépit de son rôle, il ne put pas d'assister à la rencontre entre Dray et Finn un peu plus tard, sur des sujets à propos desquels il ne comprenait pas grand chose.