
Continuité : Légendes
A l'époque contemporaine, les blasters représentent certainement un des marchés les plus diversifiés de la galaxie, bien plus que les navires spatiaux par exemple. Si les géants de l'armement comme BlasTech Industries, Merr-Sonn Munitions et Czerka sont indétronables, ils se partagent sans difficulté un marché gigantesque avec des firmes d'importance certaine comme le Conglomérat de Défense Draerien ou Golan Armements. Certaines corporations comme SoroSuub et Loronar ont des intérets diversifiés qui incluent plusieurs séries d'armes très répandues dans la galaxie. Il faut également compter avec un nombre incroyable de fabricants de taille plus modeste comme Kelvarek Consolidated Arms, Taim & Bak, Malaxan Firepower et des firmes au service d'intérets criminels comme le Syndicat Tenloss ou le Bha'lir Noir. Enfin, certains constructeurs de navires spatiaux comme les Chantiers Navals Kuat par exemple produisent également quelques modèles d'armes embarquées pour certains de leurs appareils.
Le principe de la technologie blaster consiste en l'excitation d'un gaz afin qu'il produise une décharge d'énergie projetée vers une cible. Le gaz le plus souvent utilisé et le plus performant à cet égard s'est avéré être le Tibanna raffiné, bien que d'autres gaz comme le Shvash par exemple soient capables de générer des faisceaux de qualité médiocre ou qui possèdent un rendement énergétique moins intéressant. On peut trouver de telles armes utilisant des gaz de substitution dans divers endroits reculés de la galaxie mais elles sont presque toujours cantonnées à une production artisanale locale. Dans les faits, il y a des millénaires que les industriels et les utilisateurs se sont orientés vers l'usage exclusif du Tibanna, qui reste le gaz possédant les meilleurs attributs de fiabilité et de rendement.
L'énergie d'une décharge blaster se manifeste sous la forme d'une "poche" de gaz excité, projetée dans une chambre de compression vers une lentille de focalisation, ce qui concentre l'énergie produite sous la forme d'un faisceau de particules. Les spires de circuits galven installées dans le canon de l'arme transforment ce faisceau en une décharge de lumière cohérente chargée de particules hautement énergisées. Ce faisceau de lumière n'est pas sans rappeler le faisceau d'un laser pour un observateur profane. Bien que les lasers et les blasters soient en fait deux catégories d'armes très différentes, cette similitude fait que dans le langage courant les deux termes sont souvent utilisés de manière interchangeable. Ainsi, un "canon laser" et un "canon blaster" désignent le plus souvent la même catégorie d'armes.
Bien qu'il existe un nombre incroyable d'armes blaster aux performances variées, elles obéissent toutes à certains principes généraux selon le paramètre pris en compte :
- la puissance de la décharge blaster tient à trois facteurs : la qualité du gaz utilisé, l'intensité de l'impulsion énergétique employée pour l'exciter et enfin la lentille de focalisation
- la portée de la décharge dépend quant à elle en partie de sa puissance mais surtout des circuits galven installés dans le canon de l'arme. Leur rôle dans la cohésion du faisceau d'énergie est aussi primordial que celui de la lentille de focalisation et c'est cette cohésion qui détermine la portée de la décharge. Contrairement à un véritable faisceau laser, l'énergie d'une décharge blaster perd en effet rapidement de sa cohésion ce qui limite sensiblement la portée de l'arme. Généralement, plus le canon d'une arme est long, plus sa portée opérationelle est grande. Un canon de turbolaser lourd peut accueillir jusqu'à trois kilomètres de circuits galven enroulés en spires le long de son armature interne.
- la cadence de tir dépend de la vitesse à laquelle le gaz est excité, puis focalisé sous la forme du faisceau blaster. Elle est conditionnée par le calibrage de la cellule énergétique qui excite le gaz mais également par la chambre dans laquelle le gaz énergisé est concentré ainsi que par la qualité du gaz elle-même, sa réactivité à l'excitation. D'une manière générale, plus la cadence de tir est élevée et moins les décharges sont puissantes et de longue portée, car produites à un rythme bien plus rapide.
Sous ces principes simples en apparence, les concepteurs de blasters doivent en fait jouer avec une multitude d'autres paramètres qui compliquent leur tâche. Ainsi, même dans une classe d'arme spécifique, les performances entre deux modèles distincts peuvent varier considérablement selon les matériaux utilisés pour créer la lentille de focalisation, la qualité des circuits du canon, les capacités de la chambre de l'arme, le rendement de la cellule énergétique qui provoque l'excitation du gaz et enfin la pureté du gaz lui-même. Comme on le constate dans d'autres domaines technologiques, la conception des blasters tient compte à la fois des lois de la physique et de celles du marché. Ainsi, on peut concevoir des armes très onéreuses aux performances exceptionnelles mais qui seront souvent impropres à une production de masse (en tous cas une production de masse commercialisable…) et s'avéreront être un véritable cauchemard en ce qui concerne l'entretien.
La technologie blaster est omniprésente dans l'industrie de l'armement depuis des millénaires et elle est utilisée depuis les minuscules blasters de poche jusqu'aux super-armes de l'ère impériale comme les Superlasers Mark I et Mark II capables d'anéantir une planète.
Un grand nombre d'armes blaster individuelles sont également pourvues d'un réglage permettant un faisceau d'intensité moindre, destiné à étourdir la cible. De tels faisceaux s'avèrent relativement peu efficaces contre des créatures de grande taille ou particulièrement résistantes qu'il est parfois préférable de neutraliser avec des armes non-létales performantes. La plupart des chasseurs de primes ou des services de police prennent soin d'inclure dans leur arsenal des armes non mortelles destinées à la capture de certains individus bien que sur le terrain nombre d'agents préfèrent disposer d'une arme dont le réglage (mortel ou étourdissant) peut facilement être modifié en fonction des circonstances.
La Division Sécurité de l'Autorité du Secteur Corporatif fit également modifier les armes employées par ses troupes afin qu'elles génèrent à la demande une décharge infligeant des blessures légères mais très douloureuses. Le mode "brûlure" fut ainsi couramment utilisé par les Espos de l'ASC pour réprimer les troubles civils ou simplement terroriser les citoyens sans défense.






Continuité Star Wars et ligne éditoriale HoloNet
Il existe dans Star Wars plusieurs continuités indépendantes les unes des autres, impliquant des histoires parallèles pour certains personnages, ou autres éléments (époques, planètes, vaisseaux, etc.).
Star Wars HoloNet distingue quatre types de continuités : Légendes, Canon, The Star Wars, Infinities ; et les informations hors Continuité.