Transport Moyen Barloz

  Développé une trentaine d'années avant la fameuse série des YT, le transport moyen Barloz constitua en son temps - sous l'Ancienne République - l'un des points forts de la gamme proposée par la Corporation Technique Corellienne. Devenu très rapidement le vaisseau de transport de fret le plus populaire de son temps, le Barloz ne fut détrôné que par la longue série des YT, dont bon nombre de concepts jugés novateurs à l'époque furent d'ailleurs auparavant introduits sur le Barloz. Aujourd'hui, on peut encore trouver quelques exemplaires de cet antique appareil sur des mondes de la Bordure Extérieure.

  Le transport moyen de classe Barloz possède quelques qualités importantes sur le marché très concurrentiel des cargos légers ou moyens : ses dimensions sont modestes (41 mètres de long), sa soute est importante (110 tonnes métriques de cargaison peuvent y être stockées), et sa conception robuste requiert un minimum de maintenance. Le Barloz dispose en outre d'un blindage renforcé très résistant, capable d'encaisser plusieurs tirs avant de rendre l'âme. Face à la menace permanente des pirates de l'espace, c'est un atout non négligeable.
  
  En contrepartie, le transport Barloz ne dispose que d'un armement léger : un seul double canon laser, bien insuffisant pour effrayer les nombreux pirates qui sillonnent les routes commerciales à l'époque de sa fabrication, surtout dans le Secteur Corellien. C'est en général la première chose que les acheteurs de Barloz modifient sur leur vaisseau, avec les moteurs NovaQuad-D un tantinet poussifs. Autre défaut qui peut avoir son importance : le Barloz n'est pas très maniable. Ceci peut s'expliquer par sa mission première qui est de transporter des marchandises d'un point A à un point B, mais qui peut devenir problématique quand on se retrouve face à des pirates, qui disposent en général d'appareils customisés, rapides et agiles. Dans ce genre de situation, le pilote d'un Barloz n'a d'autre solution que de tenter de quitter la zone dangereuse en priant pour que les boucliers et la coque résistent le temps nécessaire pour calculer une trajectoire hyperspatiale.