Cargo léger YG-4400

  Conçu vers la fin de l'Ancienne République, ce cargo supportait bien le poids des âges puisqu'il était déjà nanti d'une bonne cinquante d'années à l'époque de la Guerre Civile Galactique. Pourtant, il n'était en rien démodé, si bien qu'il tenait une place particulière dans le cœur des corelliens emprunts de nostalgie. Son potentiel était d'ailleurs très apprécié des contrebandiers.

  Petit et robuste, avec une silhouette trapue caractéristique de la série YG, le YG-4400 pouvait transporter près de 75 tonnes métrique de fret et ne demandait qu'un équipage de 2 hommes, dont un pilote et un copilote faisant aussi office d'artilleur. Pourvu de trois puissants moteurs, il bénéficiait d'une excellente vitesse de pointe mais cette dernière se faisait au détriment d'une manœuvrabilité digne de ce nom. Il disposait également d'un puissant hyperpropulseur de classe 1 associé à une autonomie limitée d'un mois standard. Du reste, il pouvait embarquer à son bord 2 passagers supplémentaires et était accessible pour le prix raisonnable de 110.000 crédits. Mais la spécifié de ce cargo concernait son armement, puisque les ingénieurs de la CTC avaient eu la brillante idée d'inclure un lance-missile en positon arrière, habilement imbriqué entre les moteurs. Prévu en cas de fuite ou de course poursuite, ce lance-missile tirait à bout portant et permettait de dissuader les poursuivants les plus acharnés, au point que même les services des douanes avaient pris l'habitude de se méfier de ce type de cargo.

  En fait, il était de notoriété publique que les autorités et les forces de l'ordre galactiques avaient longtemps milité en vue d'obtenir une injonction des tribunaux qui aurait interdit la vente du YG-4400 et par-là même stoppé net sa production. Mais la Corporation Technique Corellienne étant une mégacorporation puissante et renommée à travers la galaxie, cette tentative s'était soldée par un échec retentissant. Ayant l'habitude de ce genre d'attaque juridique, la CTC avait pris la précaution de s'entourer d'une coterie d'avocats chichement rémunérés et basés à son siège de Coronet.

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