
Continuité : Légendes
Ainsi, en attendant le Programme des Nouvelles Classes qui formalisera quelques années plus tard le livre blanc des forces armées de la Nouvelle République, virent le jour, par ordre chronologique, le Destroyer Stellaire de classe République, le croiseur de classe Bulwark-III puis, après la prise de Coruscant, le Programme Defender auquel furent rattachés la frégate de classe Corona et le croiseur moyen de classe Belarus. Conçu par la Corporation Loronar dont les chantiers navals venaient d'être libérés, le croiseur de classe Belarus se présentait au départ comme une amélioration du très célèbre croiseur de classe Strike. Mais une série de fausses bonnes idées des ingénieurs de Loronar donna, au final, un résultat plus que mitigé.
Ayant pour principal objectif de réduire à minima le coût de construction de la classe Belarus, les ingénieurs de la Loronar procédèrent principalement à la réduction du nombre d'emplacements de turbolasers et optèrent pour un système de construction modulaire permettant à la corporation d'assembler un croiseur en un temps record tout en respectant le cahier des charges fourni par le client. Tranchant donc avec le design unique mais standardisé à l'extrême de la classe Strike, la classe Belarus était moins onéreuse à produire, en apparence du moins. En effet, dès lors qu'il s'agissait de ré-équiper l'un de ces croiseurs pour un autre usage, ce gain financier initial s'évaporait rapidement.
D'un point de vue purement militaire, l'efficacité des croiseurs de classe Belarus est à peine meilleure que celle des croiseurs de classe Strike. En effet, bien qu'ils fussent dotés sur leurs flancs d'une puissance de feu supérieure de 40% à celle de leurs prédécesseurs avec la présence de 10 canons turbolasers, 10 batteries turbolasers, 4 canons ioniques et 4 rayons tracteurs, les croiseurs de classe Belarus étaient quasiment dégarnis tant à la proue (avec 5 canons turbolasers, 1 canon ionique et 4 rayons tracteurs) qu'à la poupe (avec seulement deux rayons tracteurs !). De ce fait, lorsqu'un groupe de combat se déployait en vue d'un engagement, les croiseurs Belarus étaient généralement déployés en formation linéaire avec d'autres navires légers à l'avant et à l'arrière garde de la flotte mais il arrivait également de les retrouver en tête de la ligne de progression principale des vaisseaux les plus lourds.
Requérant un équipage de 1753 personnes, 125 artilleurs et d'une autonomie d'une année, il est difficile de dire si le croiseur de classe Belarus fut intégré massivement ou non dans les forces néo-républicaines. En effet, tout comme la frégate de classe Corona et le Destroyer Stellaire de classe République, la production du croiseur de classe Belarus fut très gravement perturbée par la campagne du Grand Amiral Thrawn puis par l'Opération Main de l'Ombre, et, à terme, il est probable que le lancement du Programme des Nouvelles Classes finit par reléguer le Belarus au second plan.
Malgré tout, il est avéré que plusieurs croiseurs Belarus continuèrent de servir dans la flotte néo-républicaine dans les décennies suivantes jusqu'à la toute fin de la guerre contre les Yuuzhan Vongs où plusieurs Belarus furent signalés en orbite de Mon Calamari en prévision de l'assaut final sur Coruscant. Mais on citera surtout le cas du Glorieux commandé par le colonel Ejagga Pakkpekatt qui poursuivit le mystérieux Vagabond Teljkon à l'époque de la crise de la Flotte Noire.

125 artilleurs
Continuité Star Wars et ligne éditoriale HoloNet
Il existe dans Star Wars plusieurs continuités indépendantes les unes des autres, impliquant des histoires parallèles pour certains personnages, ou autres éléments (époques, planètes, vaisseaux, etc.).
Star Wars HoloNet distingue quatre types de continuités : Légendes, Canon, The Star Wars, Infinities ; et les informations hors Continuité.