
Continuité : Canon
1. Bref historique
En tant que plus grande puissance militaire qui ait jamais dirigé la galaxie, l'Empire avait pour signature l'emploi de machines de guerre surpuissantes, démesurées et particulièrement emblématiques. Le Destroyer Stellaire de classe Imperial fut sans doute l'un de ces symboles les plus fameux et les plus craints, la simple apparition de ces engins de terreur signant souvent la reddition immédiate des ennemis de l'Empire.
Lorsque 30 ans après les batailles d'Endor et de Jakku, qui virent la fin du régime, le Premier Ordre se révéla, né des cendres de l'Empire, l'heure fut à la résurgence. Suivant fidèlement les traces d'un Empire déchu, le Premier Ordre se dota d'un digne héritier au destroyer Imperial. Il fallait au Premier Ordre, pour mener sa reconquête et porter l'héritage impérial, un vaisseau de combat à la fois puissamment bâti pour la guerre, et lourd de sens dans sa symbolique de renaissance de l'Empire : ainsi fut conçu le bien nommé Destroyer Stellaire de classe Resurgent.

La première question que souleva ce formidable bâtiment de guerre fut : comment une faction vestigiale avait pu trouver les ressources pour lever une flotte entière de vaisseaux de ce genre ? Il apparut que le Premier Ordre, loin d'avoir les ressources économiques, matérielles et quantitatives de l'Empire, sut toutefois compter sur d'autres atouts : en premier lieu, toutes les connaissances technologiques et stratégiques qu'avait engrangées l'Empire dans ses années de suprématies, y compris les toutes dernières innovations qui n'avaient pas eu le temps de voir le jour. En outre, la politique militaire s'adapta : d'une armée impériale de maintien de l'ordre, de répression, et de règne par la terreur, naquit une armée du Premier Ordre orientée vers la reconquête et l'efficacité militaire.
Ainsi, s'il était très loin d'avoir les moyens de retrouver les centaines voire milliers de Destroyers Stellaires Imperial de jadis, le Premier Ordre avait toutefois de quoi faire mieux. Moins de ressources compensées par une augmentation de la qualité ont ainsi abouti, entre autres, à la conception du vaisseau de combat le plus abouti, le plus moderne, et le plus puissant de toute la galaxie, dans sa catégorie.
2. Caractéristiques principales : Dimensions, propulsion, et conception
Long d'exactement 2.915,15 m, le destroyer Resurgent fut pensé comme un équilibre optimal entre les vaisseaux lourds de combat de l'Empire, en premier lieu le destroyer Imperial, et les porte-chasseurs, transports de troupes terrestres et spatiales de l'Ancienne République comme le destroyer de classe Venator. Dans la continuité de ses deux grands frères, le Resurgent était néanmoins presque deux fois plus gros que le premier, et trois fois plus que le second. Pour les membres d'équipage, environ 19.000 officiers et 55.000 conscrits, les journées étaient divisées en quatre blocs de six heures, chacun distribué à trois sections différentes pour maximiser l'efficacité. Les affichages internes sur le pont et dans tout le vaisseau étaient simplifiés au maximum afin que l'information circule au plus vite. Plus de 8.000 Stormtroopers venaient compléter cet équipage déjà renforcé.
Dans son aspect général, le Resurgent reprenait clairement le design d'intimidation des destroyers Imperial, et la parenté est immanquable (d'autant qu'elle aura sans doute été un critère d'économie) : la classique forme en dague, effilée à l'avant et bien droite dans ses contours fut reprise. De même, la tour de commandement, située à l'arrière, surplombait toujours le vaisseau. Cependant, celle-ci était moins proéminente et remarquablement haute. En cause, les ingénieurs durent trouver le juste équilibre entre l'intimidation et l'efficacité militaire : la tour fut donc moins imposante, comparée à celle de l'Imperial, dépassant à peine du chapiteau, mais le destroyer gagna en efficacité défensive. La passerelle de commandement, plutôt héritée des Venator et d'où étaient émises les communications, était beaucoup plus protégée que sur un Imperial, notamment par un tech_bouclier>bouclier déflecteur.
Pareillement, le chapiteau fut moins proéminent, plus ramassé et plus allongé, que sur le destroyer impérial. Autour de ce chapiteau se retrouvèrent les traditionnelles batteries de turbolasers lourds, qui depuis les prémices de la lignée avec l'Acclamator constituaient l'armement le plus puissant dont disposait le vaisseau. On retrouvait également le traditionnel dôme inférieur servant à protéger le cœur du réacteur sous un épais blindage, ainsi qu'un hangar ventral. Enfin, le vaisseau était propulsé par 3 gigantesques moteurs principaux KDY, assistés par 8 moteurs à ions auxiliaires Gemon-8, soit 4 fonctionnels de plus que sur l'Imperial, et disposait de deux réacteurs latéraux de secours.

Mais le destroyer taillé pour le combat n'en demeura pas moins également un porte-chasseurs. Le Resurgent affichait, comme son ancêtre républicain de plus de 50 ans, un immense pont supérieur d'envol : mince ouverture bien protégée dans le "bec" formé à l'avant par les deux parties superposées de la coque, ce pont servait au déploiement massif et rapide de forces d'invasions ou d'escadrons de chasseurs TIE, capables ainsi de submerger quasi-instantanément tout ennemi assez audacieux, ou stupide, pour attaquer de front. Loin cette fois-ci du design d'intimidation et d'assaut frontal de l'Imperial qui ne comptait pour ainsi dire que son hangar ventral, le Resurgent sacrifiait au contraire un probable avantage défensif pour optimiser le déploiement de ses chasseurs vers l'avant. Quantitativement, un destroyer Resurgent pouvait transporter jusqu'à deux escadrons complets de chasseurs TIE (2*144 chasseurs) ainsi qu'une centaine de véhicules d'assaut.
Avec ce pont d'envol supérieur démesuré et le hangar ventral principal, le Resurgent comptait également deux hangars secondaires sur les flancs, directement hérités du Venator. Ces hangars servaient au retour des vaisseaux embarqués, ainsi que pour des déploiements à moindre échelle. Outre ces hangars, le Resurgent affichait également une imposante quille apparente, à l'arrière, elle-aussi héritée des vaisseaux de transport de la République. Cette quille permettait de placer certains systèmes secondaires du vaisseaux, tels que l'hyper-propulsion, gagnant de la place pour la capacité d'emport, sans trop exposer les systèmes qu'elle renfermait au feu ennemi.
En somme, dans la fidèle continuité du destroyer Imperial de l'Empire, bâti pour l'assaut et secondairement pour l'emport, le Resurgent se voulait un bâtiment de suprématie. Y furent toutefois incorporés l'intérêt renouvelé des tacticiens du Premier Ordre pour le transport et le déploiement rapide, ainsi que les leçons du passé sur les faiblesses des vaisseaux de l'Empire. Cette polyvalence cruciale est sans doute la raison de la classification en croiseur du vaisseau. Les seuls autres vaisseaux approchant cette taille et gardant leur polyvalence et donc leur classification de croiseurs étaient les croiseurs MC Mon Calamari.
En résumé :
• 1 réacteur principal SJFS III-a1a à hypermatière pour l'hyper-propulsion.
• 3 moteurs principaux KDY de destroyer.
• 8 moteurs à ion Gemon-8.
• Passerelle de commandement renforcée par un bouclier déflecteur.
• Hangars : 2 escadrons de chasseurs TIE + une centaine de véhicules d'assaut.

Montage effectué à partir d'une image de Star Wars - Ships of the Galaxy
3. Des technologies de pointe - Armement
Le Premier Ordre n'ayant ni les moyens de sacrifier des vaisseaux chers à concevoir, ni le besoin d'une armada pan-galactique, ses concepteurs avaient concentré autant de puissance militaire que possible dans un nombre restreint de vaisseaux. Non content d'être plus grand, plus puissant et mieux conçu que tous ses prédécesseurs et ses adversaires potentiels, le Resurgent bénéficia également de 30 ans d'avancées technologiques et de recherches intensives de la part des ingénieurs et designers militaires du Premier Ordre. Avec plus de 3.000 pièces d'artilleries réparties sur sa coque, les armes du Resurgent comptaient turbolasers, canons à ions, tourelles de défense anti-chasseurs, et lance-missiles. Chose non négligeable, le navire était tout aussi bien armé contre un bâtiment ennemi de taille équivalente que contre un raid de chasseurs.
Ces armes étaient non seulement plus nombreuses, mais également plus modernes et performantes : chaque turbolaser dépassait de loin ce qui se faisait sous l'ère impériale, pourtant prolifique en matière d'armement lourd, et se rechargeait également plus rapidement. Sous cette hausse de performance ne se cachait rien de moins que l'emploi de cristaux Kyber. La ressource en question était tellement rare que tous les Resurgent, même malgré leur nombre restreint, n'en étaient pas dotés : seuls les commandants les plus prestigieux se voyaient octroyer des armes utilisant les cristaux kyber pour leur destroyer. En fait, le seul destroyer à en être doté de manière avérée fut le Finalizer, premier vaisseau opérationnel de la classe en question, et vaisseau amiral de la flotte du Premier Ordre, commandé par le général Hux et servant Kylo Ren en personne. Lorsque l'on sait que les cristaux Kyber furent utilisés pour la prodigieuse puissance de destruction de l'Étoile de la Mort, nul doute que ceux-ci se révélaient un atout majeur pour les armes turbolasers de tout croiseur qui en fut équipé.

Au crépuscule d'une Nouvelle République à peine installée, les destroyer Resurgent développés dans le plus grand secret des Régions Inconnues, violaient complètement les traités de désarmement passés entre la Nouvelle République et le Premier Ordre. Ironiquement, le meilleur croiseur de combat qui ait vu le jour n'eut pas vraiment de baptême de feu digne de ce nom, le cataclysme d'Hosnian Prime rayant de l'échiquier bon nombre des croiseurs Mon Calamari de la Nouvelle République, pourtant à l'époque mieux armée que le Premier Ordre. Aucun de ces croiseurs ne put être aligné face à la suprématie des Resurgent, et le seul qu'ils eurent à affronter fut le Raddus de la Résistance, lors d'une course poursuite interstellaire perdue d'avance et au terme de laquelle le Raddus fut sacrifié pour emporter avec lui une bonne partie de la flotte du Premier Ordre.
Avec la conception de vaisseaux lourds évoluèrent également les stratégies de commandement du Premier Ordre. Alors que l'Empire alignait des vaisseaux toujours plus gros sous l'égide du plus imposant de la Flotte, notamment avec l'Executor ou autres vaisseaux de sa classe, le Premier Ordre utilisa le Resurgent comme vaisseau amiral d'une flotte, y compris pour commander des vaisseaux bien plus imposants comme le cuirassé Mandator IV qui fut dépêché sur D'Qar. Alors que celui-ci fut utilisé comme une simple pièce d'artillerie géante, rasant de ses autocanons démesurés la base sur D'Qar, les opérations restaient menées par Hux à bord du Finalizer.
En résumé :
• Plus de 3.000 turbo-lasers et canons à ion.
• Technologie basée en partie sur des cristaux kyber
En savoir plus
Compte tenu du secret qui entoure la conception des destroyers de classe Resurgent, les rares informations détenues proviennent essentiellement du Finalizer. Or, le caractère unique de celui-ci tend à faire penser que tous les destroyers de classe Resurgent ne partagent pas forcément les mêmes caractéristiques : en effet, les informations du pavé technique (concernant le nombre de troupes et de vaisseaux) proviennent essentiellement du Finalizer.La dénomination du Resurgent est ambiguë selon les sources et la traduction. En effet, la taille du vaisseau le place davantage à la limite entre le destroyer et le cuirassé stellaire, tandis que ses performances le feraient entrer sans problème dans la catégorie de croiseur.
S'il est impossible de quantifier exactement le nombre de Resurgent produits, tant le secret entourait la montée du Premier Ordre, il est à noter plusieurs choses :
• On sait d'une part que la Flotte du Premier Ordre restait inférieure en puissance militaire à celle de la Nouvelle République, même si celle-ci avait cessé de croître après les traités de désarmement. Malheureusement, l'ampleur de cette Flotte totale est également inconnue.
• On sait d'autre part qu'une bonne trentaine de ces appareils fut engagée contre les maigres forces de la Résistance et ses 4 vaisseaux après la bataille de D'Qar.
• De surcroît, un tel déséquilibre de forces peut être vu comme superflu, d'autant que beaucoup de leaders du Premier Ordre partageaient une obsession irraisonnée et fanatique d'écraser la Résistance à n'importe quel prix, et étaient plus enclins à dépenser plus de ressources que nécessaires que s'économiser à titre préventif.
Fort de ce triple constat, il est permis de penser qu'après la destruction d'un Mandator IV par les bombardiers de la Résistance, les 30 destroyers Resurgent, menés par le Supremacy, constituaient une part importante de la Flotte du Premier Ordre. On peut raisonnablement en conclure que, sans pour autant déduire un nombre exact, la marine du Premier Ordre devait compter un total d'une soixantaine à une centaine de croiseurs Resurgent au maximum. Ce nombre dépasse largement les capacités d'une marine planétaire, voire d'une armée sectorielle.

- 55.000 conscrits
- Rayons tracteurs
- Tourelles défensives
- Lance-missiles
- 1 escadron complet de chasseurs TIE (144 chasseurs)
- 1 escadron de chasseur TIE des forces spéciales
- Une centaine de véhicules d'assaut





Continuité Star Wars et ligne éditoriale HoloNet
Il existe dans Star Wars plusieurs continuités indépendantes les unes des autres, impliquant des histoires parallèles pour certains personnages, ou autres éléments (époques, planètes, vaisseaux, etc.).
Star Wars HoloNet distingue quatre types de continuités : Légendes, Canon, The Star Wars, Infinities ; et les informations hors Continuité.