
Continuité : Legends
- I. Journal du Grand Moff Tarkin
- II. Caractéristiques techniques
- 1. Organisation matérielle de l'Étoile de la Mort
- 2. Informations techniques détaillées
- 3. Passerelles de commandement
- 4. Statuts défensifs
- 5. Cylindres d'accréditation
- 6. Programmation informatique
- III. Quartiers urbains et tranchées de surface
- 1. Quartier Urbain Nord 7 : A68
- 2. Tranchée de surface typique
- IV. Ponts-hangars
- 1. Pont-hangar typique
- 2. Hangars à chasseurs TIE
- 3. Contrôle du trafic spatial
- 4. Maintenance
- 5. Cales de stockage
- 6. Entrepôts profonds
- 7. Rayons tracteurs
- V. Secteur Général
- 1. Faisceaux de turbo-ascenseurs
- 2. Réfectoires de l'équipage et mess des officiers
- 3. Salles de détente
- 4. Quartiers d'habitation
- 5. Salles de réunion
- VI. Secteurs entretien et technique
- 1. Secteur Entretien
- 2. Secteur Technique
- VII. Secteur Militaire
- 1. L'Armée Impériale
- 2. La Marine Impériale
- 3. Troupes de choc
- 4. Armureries
- 5. Salles de guerre :
- 6. Stations d'armement
- VIII. Secteur Sécurité
- 1. Police
- 2. Protection
- 3. Surveillance
- 4. Détention
- 5. Interrogation
- 6. Bureau de la Sécurité Impériale
- IX. Secteur Commandement
- 1. Structure de commandement
- 2. Postes de commandement
- 3. Passerelles actives et auxiliaires
- 4. Passerelle principale
- 5. Salle du trône
- X. Conclusion
La plus connue de ces superarmes fut sans conteste l'Étoile de la Mort, une gigantesque station spatiale capable de détruire des planètes entières, et dont la construction fut achevée environ 18 années après la chute de l'Ancienne République et l'instauration d'un Empire Galactique. Même si ses actions de combat furent peu nombreuses - grâce à l'Alliance Rebelle et à la dextérité d'un certain Luke Skywalker - l'Étoile de la Mort a laissé une empreinte indélébile dans l'Histoire en détruisant la pacifique planète Alderaan.
Si tout le monde ou presque connaît l'Étoile de la Mort et ses tristes faits de guerre, peu de personnes sont au fait de ses caractéristiques détaillées. Car l'Étoile de la Mort n'était pas qu'une superarme, loin s'en faut. C'était aussi et surtout le plus gigantesque vaisseau spatial construit à l'époque, et dont les entrailles abritaient plus d'un million deux cents mille personnes et disposant de plus de 26 000 appareils de soutien de toutes catégories. Comme on peut s'en doute au vu de ces chiffres ahurissants, l'élaboration d'un tel projet ne s'est pas faite en un jour. Et l'Étoile de la Mort n'aurait sûrement pas été la même sans l'esprit machiavélique d'un certain Wilhuff Tarkin.
I. Journal du Grand Moff Tarkin
Les informations qui suivent sont extraites du journal intime du Grand Moff Tarkin, gouverneur impérial des territoires de la Bordure Extérieure et haut fonctionnaire responsable du Projet Étoile de la Mort. Le rapport ci-dessous a tellement impressionné Palpatine que Tarkin a aussitôt été élevé au grade de Grand Moff. Ces propositions, après avoir subi quelques modifications mineures, ont en outre servi de base à la Doctrine Tarkin, une orientation politique qui devait aboutir à la construction de l'Étoile de la Mort et à l'usage systématique par l'Empereur de la terreur comme moyen de gouvernement galactique.
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Destinataire : Sa Majesté Impériale, l'Empereur Palpatine
Expéditeur : Tarkin, gouverneur du Secteur Seswenna, Eriadu
Sujet : L'amélioration de la sécurité au sein de l'Empire
Votre Majesté:
Il a été récemment porté à ma connaissance que ce qui n'était jusqu'à présent qu'un courant de mécontentement touchant quelques mondes reculés, s'est transformé en un véritable mouvement de dissidence affectant plusieurs systèmes civilisés. Pardonnez-moi, Majesté, si je ne fais que répéter là quelques rumeurs sans fondement, mais j'ai même entendu dire que certains secteurs auraient pris les armes...
Cette situation, ajoutée à la résistance accrue que vous opposent quelques jeunes sénateurs à la tête brûlée, m'a amené à réfléchir aux dispositifs que nous avons adoptés pour notre sécurité. Moi-même, j'ai plusieurs fois été frustré de voir les bandes de pirates que je pourchassais s'enfoncer dans les profondeurs d'un autre secteur, où mes unités ne pouvaient les suivre de crainte d'entrer en conflit avec un Moff et le conseiller qui le soutenait. Si jamais les groupes de rebelles armés venaient à s'organiser, ils sauraient sans aucun doute tirer parti des tactiques employées par cette racaille criminelle. Il serait stupide de leur laisser la possibilité de s'enfuir. Cela pourrait même conduire à notre propre anéantissement.
J'ai également pu constater que, malgré l'étonnante rapidité avec laquelle Votre Majesté renforçait ses flottes, il serait difficile de maintenir la sécurité de l'Empire si un grand nombre de planètes venaient à bafouer vos directives. Il nous faudra encore de nombreuses années - voire des décennies - pour disposer d'une force nous permettant de contrôler simultanément tous les systèmes.
C'est pourquoi je souhaiterais que vous considériez mes recommandations concernant les points suivants :
- Afin de pouvoir réagir rapidement et efficacement aux mouvements de rébellion dès qu'ils se manifestent, je vous propose de constituer des "SurSecteurs" composés de systèmes où la révolte vient juste de se révéler ou qui entretiennent des contacts fréquents avec des secteurs en état de soulèvement chronique. Ces SurSecteurs devront être définis sans tenir compte des limites des secteurs habituels. Les forces armées de ces SurSecteurs seront ainsi en mesure de réagir rapidement à toutes les menaces, avant même qu'elles ne puissent prendre de l'importance.
Il est plus facile de liquider une douzaine de soulèvements de faible envergure qu'un mouvement de résistance bien établi. Comme un SurSecteur ne sera formé que de mondes "à problèmes", il sera normal qu'il lui soit alloué plus de troupes qu'à un secteur ordinaire. Je pense que trois Groupes Sectoriels constitueraient une bonne moyenne.
- Confiez le commandement de chaque SurSecteur à une personne qui rendra compte directement à Sa Majesté des événements qui se produisent dans sa juridiction. Cela permettra d'éviter les retards qui pourraient éventuellement être occasionnés par l'opportunisme politique de vos conseillers.
- Récupérez les transducteurs de l'HoloNet et faites-en poser un - après quelques modifications - à bord du vaisseau amiral de chaque Groupe Sectoriel affecté aux SurSecteurs. Si vous montez des installations similaires à bord de votre vaisseau et au sein de la Cité Impériale, vos troupes pourront réagir à toutes les menaces en quelques minutes... et non plus en quelques heures, voire quelques jours, comme c'est le cas actuellement. Les forces de l'Empire pourront ainsi coordonner leurs actions bien plus rapidement que leurs adversaires qui, pour leurs communications, devront s'en remettre à un complexe système de relais.
- Utilisez votre puissance pour inspirer la terreur, au lieu d'essayer de régner par la force. Si nous nous y prenons bien, nous pourrons tenir en respect des milliers de mondes rien qu'en châtiant quelques planètes rétives. Ces "punitions exemplaires" devraient être infligées à des mondes bien en vue et être rapportées ensuite au reste de la galaxie par les bulletins d'informations des hyper médias, sur lesquels nous exerçons un contrôle total.
- Votre Majesté, j'ai depuis longtemps la conviction que votre Ordre Nouveau a besoin d'un objet capable de symboliser sa puissance absolue ainsi que de terrifier les masses. Le citoyen moyen n'est pas doué pour le calcul et les chiffres. Je suis notamment persuadé que l'efficacité des Destroyers Stellaires dépend beaucoup de leur taille. Quand nos adversaires les comparent à leurs propres vaisseaux, ils semblent tellement impressionnés qu'ils sont incapables d'envisager ce problème sur le plan tactique.
Je pense qu'il serait possible de tirer profit de cette attitude à une échelle bien supérieure encore. L'homme du peuple se réfère facilement à des idées reçues et se livre rarement à une analyse rationnelle des choses. Si nous lui présentons une arme tellement puissante et immense qu'elle paraît vouer d'avance à l'échec toute tentative d'attaque, celle-ci deviendra rapidement une sorte de symbole du pouvoir impérial. Il nous suffira de quelques engins de ce type - voire d'un seul - pour soumettre à votre volonté des millions de mondes et leurs centaines de millions d'habitants. Cette arme unique devra être capable d'affronter un système tout entier et posséder une puissance de feu suffisante pour détruire des planètes. L'effroi qu'elle inspirera sera alors assez fort pour que vous régniez sur toute la galaxie sans plus rencontrer d'opposition. A quoi peut vous être utile un Sénat quand vous avez la possibilité de confier directement vos territoires à des gouverneurs régionaux triés sur le volet ? Balayez les derniers vestiges de l'Ancienne République et vous tiendrez les systèmes par la peur... la peur inspirée par notre arme ultime.
Je me tiens à votre disposition pour commencer l'application de ces directives dès que vous en exprimerez le souhait.
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Destinataire : Gouverneur Moff Tarkin
Expéditeur : Conseiller impérial Ars Dangor, au nom de l'Empereur
Sujet : La Doctrine Tarkin
Oui, vous avez bien lu, valeureux serviteur. Toutes vos suggestions vont être appliquées dans le cadre d'une politique qui sera officiellement connue sous le nom de Doctrine Tarkin. L'idée de gouverner par la terreur, plutôt que par l'intermédiaire de corps constitués idéalistes, a particulièrement séduit l'Empereur. C'est pourquoi, il a décidé de vous accorder les charges et titres suivants, avec tous les pouvoirs et privilèges qui s'y rattachent.
- Vous accédez, dès cet instant, au grade de Grand Moff, ce qui fait de vous le premier représentant d'une nouvelle catégorie de fonctionnaires impériaux.
- Vous exercerez un contrôle absolu sur le SurSecteur Extérieur qui englobe la plupart des secteurs de la région connue sous le nom de territoires de la Bordure Extérieure.
- Vous êtes chargé de superviser - dans le plus grand secret - la conception et la construction de notre suprême engin de terreur, une mission qui devra désormais être désignée par le nom de code Projet Etoile de la Mort.
- Vous êtes placé à la tête de quatre Groupes Sectoriels qui auront pour double mission de maintenir l'ordre et de garantir la sécurité du Projet Etoile de la Mort.
L'Empereur est content de vous, Grand Moff Tarkin. Veillez à ne pas le décevoir.
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Enregistrement n° 461 du journal intime de Tarkin
Le Projet Étoile de la Mort est maintenant sur les rails. Grâce à des fonds provenant des services Exploration Stellaire et Travaux Publics, j'ai pu constituer une véritable armée d'ingénieurs, de techniciens et d'ouvriers qualifiés, qui a été placée sous les ordres du concepteur de la station spatiale impériale, Bevel Lemelisk. Comme le secret est un impératif auquel tient particulièrement l'Empereur - qui redoute notamment la curiosité du Sénat -, j'ai choisi la planète Despayre du Système Horuz comme site de construction. Ce système se situe en effet très à l'écart des routes spatiales normales, dans un recoin isolé et désertique des territoires de la Bordure Extérieure. La colonie pénitentiaire établie sur Despayre est le seul avant-poste du système et ses détenus peuvent fournir une partie de la main-d'œuvre nécessaire à notre projet.
Je dois rencontrer aujourd'hui les deux hommes qui me seconderont pendant la durée de la construction et qui me serviront de lieutenants à bord de la station de combat une fois celle-ci achevée. Comme ils ont été personnellement choisis par l'Empereur, je suis dans l'obligation de considérer qu'ils seront à la hauteur de la tâche difficile qui les attend.
L'amiral Motti sera à la fois mon principal adjoint et mon protecteur. C'est lui qui dirigera les quatre Groupes Sectoriels qui ont été placés sous ma juridiction. Son dossier révèle que c'est un fervent partisan de la manière forte. Pour lui, rien n'existe à part la puissance que peut conférer la technologie. J'ai bien peur que les capacités de cet homme n'aient été quelque peu surestimées.
Mon second assistant sera le général Tagge, qui a la réputation d'être un grand chef et un tacticien hors pair. Tandis que je me chargerai de la supervision de la construction, Tagge assurera au jour le jour la défense du projet. C'est lui qui devra prendre ensuite le commandement de la station de combat et il lui incombera alors de concrétiser mes ambitions. Son dossier le décrit comme un homme raisonnable, rationnel et stable; nul doute qu'il sera des plus utiles au fin stratège que je suis.

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Enregistrement n° 476 du journal intime de Tarkin
Mes entrevues avec le chef concepteur Lemelisk se déroulent toujours aussi bien. Cet homme est digne de sa réputation et paraît avoir un véritable don pour transformer mes rêves en prototypes réalisables. Il est absolument convaincu que nous parviendrons à construire un satellite artificiel de la taille d'une petite lune. Évidemment, la majeure partie de l'intérieur de ce satellite sera occupée par des cellules énergétiques, des moteurs et des systèmes d'armement surdimensionnés, ainsi que par diverses machines indispensables à la survie de son équipage et qui devront permettre à notre œuvre de se déplacer dans l'espace. Ce sera malgré tout un engin monumental ! Si les masses populaires tremblent dès qu'on parle d'un seul Destroyer Stellaire, j'ose à peine imaginer quel sera leur effroi quand elles seront confrontées à un engin de destruction tel que notre Étoile de la Mort.
Mes dernières exigences ont été accueillies par Bevel avec une joie teintée d'excitation. Cet homme adore littéralement que je lui lance des défis, et il est fou de joie chaque fois qu'il trouve une solution originale à un problème que je lui soumets. Je partage entièrement son enthousiasme.
Voici les nouveaux impératifs que je lui ai fixés pour la conception de notre station:
- L'Étoile de la Mort doit disposer d'une arme de destruction massive hors du commun. Cette arme doit être en mesure d'ébranler la structure même d'une planète.
- L'Étoile de la Mort doit aussi posséder des défenses de surface comparables aux dispositifs qui protègent les Mondes du Noyau : écrans planétaires, turbolasers sol/espace, senseurs omnidirectionnels, puissants rayons tracteurs, artillerie lourde adaptée aux gros vaisseaux de guerre, etc. Ces défenses ne sont pas seulement nécessaires, elles sont vitales si nous voulons que notre station de combat puisse remplir correctement son office.
- L'Étoile de la Mort doit pouvoir se déplacer aussi bien dans l'hyperespace que dans l'espace normal. Si tel n'était pas le cas, elle n'aurait aucune utilité pour nous. Et si une vitesse-lumière élevée n'est pas absolument indispensable - puisqu'une planète ne saurait fuir à l'approche de notre engin - un multiplicateur d'hyperpropulsion "correct" serait le bienvenu.
Une fois opérationnelle, l'Étoile de la Mort devra être entièrement autonome. En plus de produire tout ce dont elle aura besoin, il faudra qu'elle puisse assurer elle-même la maintenance de ses propres escadrilles. En effet, ses missions pourront parfois l'entraîner loin de tout dépôt impérial pendant de longues périodes.
J'attends maintenant que le chef Bevel m'annonce que toutes ces conditions seront bien respectées.

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Enregistrement n° 481 du journal intime de Tarkin
Après avoir pris connaissance de mes derniers desiderata, le chef Bevel s'est attelé à la tâche avec son habituelle diligence. Et s'il a été obligé de modérer mes ambitions dans divers domaines, il prétend en revanche pouvoir surpasser certains de mes espoirs les plus fous.
Ainsi, il m'assure pouvoir doter notre engin d'une arme qu'il désigne du nom de superlaser. En fait, notre station devrait être entièrement consacrée au fonctionnement et à la maintenance de cette arme. Bevel affirme que ce superlaser ne se contentera pas d'ébranler les planètes, il les fera littéralement éclater et ne laissera d'elles que des nuées d'astéroïdes.
Mais pour bénéficier d'une telle puissance destructrice, je dois renoncer à des systèmes d'écrans perfectionnés. Bevel me soutient toutefois que les défenses surface/espace seront largement suffisantes.
La station sera de forme sphérique et elle se déplacera dans l'espace normal grâce à d'énormes moteurs ioniques. Des myriades d'hyperpropulseurs lui permettront par ailleurs de voyager de système en système. Il ne faut cependant pas se leurrer : l'Étoile de la Mort sera lente. Elle se traînera dans le vide qui sépare les planètes et ne sera guère plus rapide en vitesse-lumière que les plus anciens cargos encore en service aujourd'hui. Bevel pense pouvoir faire descendre le multiplicateur d'hyperpropulsion jusqu'à trois, mais il m'a néanmoins prévenu que ce facteur pourrait très bien finalement être de cinq ou de six. Peu importe. Il n'est pas plus mal que les mondes menacés par cette station disposent d'un assez long délai pour attendre dans l'angoisse leur funeste destin.
Enfin, Bevel m'a montré des projets visant à modifier des usines spatiales existantes afin d'en faire des centres de production de vivres susceptibles d'être implantés dans les entrailles mêmes de l'Etoile de la Mort. La nourriture ainsi fabriquée ne sera sans doute pas de la grande cuisine, mais elle devrait suffire à maintenir l'équipage en bonne santé. De toute façon, les soutes seront assez vastes pour engranger des vivres de meilleure qualité à l'intention du personnel d'encadrement.
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Enregistrement n° 493 du journal intime de Tarkin
L'infrastructure a été placée en orbite autour de la planète ! Bevel et son équipe se sont surpassés ! La station de combat aura un diamètre de 120 kilomètres une fois achevée, et Tagge m'a assuré que les travaux seront terminés avant la date prévue. Il a réclamé un nouveau contingent d'esclaves wookies, dont il ne cesse de vanter la résistance, la force physique et l'aptitude à travailler sur des équipements perfectionnés. J'ai appuyé personnellement sa requête.
Avec le projecteur d'écran installé sur Despayre qui englobe le chantier dans une bulle protectrice, et les diverses autres mesures de sécurité que nous avons prises, je ne vois pas ce qui pourrait nous retarder maintenant. Je suis convaincu que l'Étoile de la Mort sera prête lorsque l'Empereur annoncera prochainement la dissolution du Sénat.
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Enregistrement n° 501 du journal intime de Tarkin
Je viens de terminer une tournée d'inspection des installations planétaires et du chantier en orbite. Les usines à terre tournent jour et nuit afin de produire des pièces détachées. Il est étonnant de voir la masse de travail que peuvent abattre les ouvriers. Les contremaîtres les tuent à l'ouvrage, et quand ils sont trop épuisés, une nouvelle équipe prend aussitôt la relève. J'ai été particulièrement impressionné par les techniques qu'emploient les contremaîtres pour obtenir un tel dévouement de leurs hommes.
Le chef Lemelisk a doté L'Étoile de la Mort d'un certain nombre d'équipements aux standards de l'Empire. Cela simplifiera considérablement la formation de l'équipage, tout en nous permettant d'utiliser des pièces détachées courantes en cas de besoin. Bien sûr, même les appareillages les plus élémentaires ont été modifiés par Bevel et son équipe, mais ils utilisent néanmoins des composants standardisés. S'il avait fallu employer uniquement des pièces originales, l'achèvement du projet aurait demandé des décennies, alors que nous risquons déjà de dépasser les délais impartis par l'Empereur. Il faudra que je demande aux contremaîtres d'accélérer les cadences dans les prochains mois.
J'ai eu droit à une visite guidée de l'Étoile de la Mort. Bien que ce ne soit encore qu'une carcasse ouverte aux vents de l'espace, j'ai pu me faire une idée de son apparence finale à partir de ce squelette de métal. Quel gigantesque engin! Je l'ai vu de mes propres yeux et, pourtant, je n'arrive pas encore à me faire à ses dimensions. C'est un peu comme visiter les Cavernes de Corips, sauf qu'à la place du roc et de la terre, vous êtes littéralement écrasé par une montagne de plastacier et de tubulures brillantes. J'ai regardé une équipe de travail procéder à l'installation du superlaser dans la gueule béante de l'Étoile de la Mort. J'ai fait le tour des centres de commandement et j'ai déambulé le long de couloirs immenses. J'ai hâte de pouvoir me tenir sur la passerelle principale et de sentir les vibrations émises par les puissants moteurs de cette station. Quand cet instant arrivera enfin, je saurai que les rêves peuvent parfois devenir réalité.
Je suis remonté à contrecœur à bord de la navette qui devait me ramener à mon vaisseau amiral. Il m'était difficile de laisser derrière moi l'enfant que j'avais conçu, alors qu'il était encore si vulnérable et fragile. J'attends avec impatience le moment où il pourra montrer sa puissance à la galaxie tout entière. Ce jour-là, son père sourira tandis que l'univers tremblera...
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Enregistrement n° 529 du journal intime de Tarkin
Je reçois de plus en plus de rapports alarmistes faisant état de mouvements de révolte dans divers secteurs. Je les étudie toujours avec anxiété, car ils me semblent révéler un vaste plan occulte qui n'a rien à voir avec des soulèvements spontanés qui se produiraient simultanément par un simple effet du hasard. J'ai bien peur que les rumeurs parlant d'un gouvernement rebelle centralisé soient plus que de simples ragots d'astronautes. Il est en outre fort possible que les rapports qui prétendent que le Sénat soutient activement les Rebelles ne soient pas dénués de fondements, même s'ils n'ont pas été confirmés jusqu'à présent. Nous ne devons pas oublier que des sénateurs tels que Mon Mothma, Harkon Dell et Leia Organa, ont déjà exprimé ouvertement leur désaccord avec l'Ordre Nouveau de l'Empereur.
Quoi qu'il en soit, toutes ces rumeurs ne m'inquiètent guère. En fait, je serais même comblé d'avoir à combattre une rébellion organisée ! L'Étoile de la Mort va rendre l'Empire invincible et elle a été spécialement conçue pour mater les mouvements de révolte et de mécontentement. Je suis impatient de pouvoir faire une démonstration de sa puissance aux yeux de la galaxie.
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Enregistrement n° 572 du journal intime de Tarkin
Alors que nous arrivons aux dernières phases de la construction de la station, je viens d'être avisé que l'Empereur m'envoyait un vieil ami pour "m'assister". Le seigneur Dark Vador - que je n'ai pas revu depuis l'époque où je fréquentais la cour impériale - va en effet venir m'aider à terminer et à tester l'Étoile de la Mort. Je ne doute pas qu'il soit animé d'intentions louables. Mais je suis également convaincu que Vador vient avant tout ici afin de veiller au nom de l'Empereur au bon achèvement des travaux.
Bien qu'une partie de moi soit quelque peu embarrassée par cette nouvelle, j'éprouve aussi une certaine joie à accueillir mon ancien allié. Vador est un important dignitaire de l'Ordre Nouveau, et mes contacts à la Cité Impériale m'ont appris que son influence personnelle ne cessait de croître de jour en jour. Avec le Seigneur Noir à mes côtés, le projet Étoile de la Mort ne peut désormais plus être qu'un succès.
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Enregistrement n° 574 du journal intime de Tarkin
Le seigneur Vador n'est là que depuis quelques jours, mais l'amiral Motti et le général Tagge se plaignent déjà. Que veulent-ils que je fasse ? Que je demande poliment au Seigneur Noir de retourner d'où il vient ? Ils ont perdu l'esprit ! De toute façon, il ne peut pas être mauvais que ces deux là éprouvent un peu de crainte. Je vais leur dire qu'ils n'ont rien à redouter de Vador, tant qu'ils évitent de se mettre en travers de son chemin. Car s'il a des ambitions, celles-ci se situent bien au-delà des désirs et de la compréhension d'hommes aussi primaires que Motti et Tagge. Elles sont sans doute même supérieures à mes propres rêves et aspirations. Qui peut vraiment comprendre les motivations d'un être tel que Vador, un être prisonnier d'une combinaison blindée et animé par une mystérieuse Force aussi insaisissable que puissante ?

Mais je m'égare... Je dois avouer que les relations conflictuelles qui opposent Motti à Vador m'amusent. Le premier est un matérialiste épris de technologie, alors que le second est une créature de l'occulte. L'amiral ne parvient absolument pas à comprendre Vador. Il déteste les "sortilèges" du Seigneur Noir, mais il est bien incapable de s'opposer à sa foi inébranlable. Tagge, quant à lui, a opté pour une attitude plus raisonnable et il fait tout pour éviter notre hôte. S'il lui arrive de venir se plaindre à moi quand il sait que Vador n'est pas à portée d'oreille, il ne lui viendrait pas à l'esprit d'affronter ouvertement le serviteur de l'Empereur. Ce comportement lui vaudra peut-être la vie sauve. J'ai bien peur, en revanche, que Motti ne survive pas à l'achèvement de la station de combat, s'il n'apprend pas d'ici là à garder ses opinions pour lui.
Enregistrement n° 612 du journal intime de Tarkin
Grâce aux talents exceptionnels du seigneur Vador en matière de persuasion et de motivation, nous allons pouvoir terminer la station de combat plus tôt que prévu. Le chef Lemelisk a déjà été affecté à un autre projet. L'Empereur lui a ordonné de concevoir une nouvelle série de plates-formes spatiales - des sphères à torpilles - à partir des plans de l'Étoile de la Mort. Je n'ai encore rien dit à personne, pas même à mes plus proches conseillers. En effet, si tout le monde ignore que l'Étoile de la Mort est complètement opérationnelle, cette nouvelle ne risquera pas de s'ébruiter dans toute la galaxie. L'Empereur veut bénéficier d'un effet de surprise total et je ferai tout pour me plier à ses désirs.

Il s'est cependant produit dernièrement quelques malencontreux incidents qui m'ont causé du souci. D'abord, alors que je revenais du palais du gouverneur, sur Eriadu, afin de diriger les premiers vols d'essais de l'Étoile de la Mort, un commando rebelle a intercepté ma navette dans l'intention manifeste d'attenter à ma vie. Heureusement, le Destroyer Stellaire de l'amiral Motti a surgi de l'hyperespace juste à temps pour repousser les assassins. Ils ont toutefois réussi à emmener avec eux mon serviteur. Ackbar va me manquer. Perdre un Mon Calamari, c'est un peu comme perdre un animal de compagnie.
Ensuite, lorsque je suis finalement arrivé à destination, j'ai découvert que des espions s'étaient arrangés pour dérober les plans techniques de l'Étoile de la Mort. Ce détail ne m'inquiète pas outre mesure, car Bevel nous a construit une arme invincible. C'est d'ailleurs la seule chose que les plans apprendront à ceux qui les étudieront. Il faut néanmoins capturer les voleurs pour l'exemple. Personne ne doit voler l'Empire et pouvoir ensuite se vanter de son forfait. J'ai été informé que le seigneur Vador avait décidé de se charger en personne de retrouver les espions. S'il les rattrape, ils le supplieront de les laisser mourir. J'ai déjà vu ce que le Seigneur Noir peut faire à un homme. Ça n'a rien d'agréable...
Mais peu importent ces broutilles, l'heure est maintenant venue. Il est temps de tester l'Étoile de la Mort et de révéler son existence à la galaxie tout entière. Je vais commencer ici même, dans le Système Horuz. J'ai donné l'ordre que l'on détruise la colonie pénitentiaire avec notre superlaser. Après tout, je n'ai pas intérêt à laisser vivre des témoins de notre œuvre créatrice.
Et que commence le règne de terreur de l'Empereur !
II. Caractéristiques techniques
L'Étoile de la Mort a été la première station de combat impériale capable d'effectuer des déplacements interstellaires. Les entrailles de cette sphère blindée recelaient une puissance destructrice supérieure à celle d'une flotte de guerre. Née de l'imagination du Grand Moff Tarkin (qui s'inspirait lui-même d'autres concepts dont les premiers pourraient remonter à la Guerre des Clones, ou de certaines idées du célèbre Raith Sienar), elle avait été réalisée par l'équipe de concepteurs de Bevel Lemelisk avec l'accord de l'Empereur. Le commandement de cette station de combat avait échu au Grand Moff, secondé à ce poste par l'amiral Motti de la Marine Impériale et le général Tagge de l'Armée Impériale. Le seigneur Dark Vador, en tant que représentant de l'Empereur, ne faisait pas partie de la structure de commandement normale et il n'obéissait qu'au Grand Moff. La station de combat emmenait dans sa carcasse métallique l'équivalent d'une armée de secteur, ainsi qu'une centaine d'escadrilles de chasseurs TIE qui se tenaient prêtes à décoller à tout instant.
L'Empereur avait insisté pour qu'en plus de soldats spécialement entraînés, l'équipage de l'Étoile de la Mort compte deux légions complètes de stormtroopers. Ces légions devaient constituer la première ligne de défense de la station de combat, tout en garantissant qu'elle resterait bien toujours entre les mains d'officiers loyaux à l'Ordre Nouveau. Certains des pelotons des troupes de choc avaient été formés pour des missions spéciales : commandos d'apesanteur, soldats des neiges, soldats aquatiques, soldats des sables et éclaireurs. A côté de ses innombrables chasseurs TIE, l'Étoile de la Mort disposait aussi de navettes d'assaut capables d'aborder des vaisseaux capturés qu'il aurait été imprudent de tracter jusqu'à un pont-hangar, de vedettes utilisables comme patrouilleurs à long rayon d'action, d'un petit nombre de vaisseaux de guerre - essentiellement des croiseurs d'intervention Strike -, des barges de débarquement destinées à acheminer troupes et équipement jusqu'à terre, ainsi que de toutes sortes d'appareils secondaires tels que des navettes, des cargos, des plates-formes de réparation et divers véhicules utilitaires.

L'Étoile de la Mort avait été conçue pour fonctionner à la façon d'un corps planétaire. La majorité des zones habitables se trouvaient en surface, ou à une profondeur qui n'excédait pas les quatre kilomètres d'épaisseur de la croûte externe. Le reste de la gigantesque sphère était occupé par des machines, des moteurs, des puits de ventilation, des conduits de maintenance interminables, des ordinateurs et un réacteur central.
La pesanteur à bord de la station de combat était assurée par des émetteurs gravitationnels implantés dans les ponts, les parois et les plafonds. L'orientation de ces émetteurs pouvait être modifiée d'une simple pression sur un bouton. Ils avaient en effet été prévus pour permettre des ajustements de la pesanteur de chaque secteur, voire chaque coursive. Ainsi, alors que la pesanteur des ponts-hangars étaient orientée "perpendiculairement" par rapport au réacteur central, les couloirs adjacents étaient, quant à eux, soumis à une gravité "verticale" par rapport à ce même réacteur. Les différences d'orientation entre deux zones étaient toujours signalées par une profusion de panneaux indicateurs. La transition s'opérait toutefois de manière insensible lorsqu'on empruntait les turbo-ascenseurs. En effet, les cabines de ces derniers effectuaient des rotations pendant leurs déplacements afin de s'adapter à la position relative du niveau de destination. Comme des compensateurs spéciaux assuraient une pesanteur constante, les passagers n'avaient absolument pas conscience de ces changements d'orientation.
1. Organisation matérielle de l'Étoile de la Mort
L'Étoile de la Mort était divisée en 24 zones, soit 12 par hémisphère. Chacune de ces zones constituait une sorte de sous-station à part entière. Elles étaient subdivisées en quartiers urbains et possédaient toutes une passerelle de commandement chargée de coordonner leurs activités.
2. Informations techniques détaillées
Engin: Étoile de la Mort
Type: station de combat intersidérale
Taille: 160 kilomètres
Conception: Bevel Lemelisk, sous le contrôle du Grand Moff Tarkin
Site de construction: colonie pénitentiaire de Despayre, Système Horuz, territoires de la Bordure Extérieure.
Mission: promouvoir la doctrine de gouvernement par la terreur adoptée par l'Ordre Nouveau et détruire les planètes sur lesquelles la révolte était incontrôlable.
Contingent de la station de combat:
- Officiers : 27 048
- Troupes/pilotes/équipage : 774 576
- Personnel logistique : 378 685
- Troupes de choc : 25 984
Appareils embarqués:
- Navettes d'assaut : 3600
- Vedettes : 2840
- Croiseurs d'intervention : 4
- Barges de débarquement : 1860
- Véhicules terrestres : 11 016
- Chasseurs TIE : 7200
- Vaisseaux de soutien : 13 000
Autonomie : 3 ans
Hyperpropulsion : classe x4
Navordinateur : oui
Hyperpropulsion de secours : classe x20
Armes de surface:
- turbolasers : 5000
- turbolasers lourds : 5000
- canons laser : 2500
- batteries ioniques : 2500
- rayons tracteurs : 768
- superlaser : 1
Chaque zone disposait de ses propres réplicateurs à nourriture, blocs de détention, centres médicaux, armureries, centres de commandement et de pratiquement toutes les installations nécessaires pour subvenir à ses besoins propres et pour accomplir n'importe quel type de mission. Ces installations occupaient l'essentiel de la croûte externe de la station.
Un quartier urbain était une véritable petite ville dotée d'équipements diversifiés - hôpitaux, réfectoires, dortoirs, ordinateurs, senseurs, armement et postes de sécurité - qui faisaient d'elle une communauté quasi autonome. Au sein de chaque quartier, les secteurs Commandement, Général, Militaire, Sécurité et Maintenance/Technique subvenaient aux besoins de la communauté, tout en assurant une parfaite coordination des activités à l'intérieur de l'Étoile de la Mort. Beaucoup de quartiers étaient spécialisés et accordaient une place prépondérante à un secteur particulier. Leurs activités restaient néanmoins coordonnées avec celles du reste de leur zone grâce à un réseau de communication perfectionné. Les installations situées sous la surface - à l'intérieur même de la croûte de l'Etoile de la Mort - étaient en outre censées dépendre directement des quartiers urbains.




Source : Étoile de la Mort, Dossier Technique
3. Passerelles de commandement
Les secteurs de l'Etoile de la Mort se consacraient chacun à un aspect différent du fonctionnement interne de l'énorme station de combat. Ils étaient désignés par leur fonction : Général, Maintenance/Technique, Militaire, Sécurité et Commandement. Chaque zone était soumise à un quartier spécial appelé passerelle de commandement. Ces passerelles étaient chargées de collecter les informations communiquées par les autres quartiers de la zone, avant de transmettre celles qui le méritaient aux autres passerelles de zone, à la passerelle principale - qui dirigeait toute la station - et au secteur Commandement - chargé de coordonner toutes les activités des secteurs au sein de l'Etoile de la Mort. Ainsi, les commandants de zone avaient toujours connaissance de toutes les activités de leur propre zone, alors que les commandants de secteur étaient informés de celles des divers secteurs. La passerelle principale, quant à elle, pouvait bénéficier d'une bonne vision globale du fonctionnement de la station dans son ensemble.
4. Statuts défensifs
Le degré de sécurité auquel est soumis une installation impériale à un moment donné est toujours défini par un statut défensif particulier. Dans le cas de l'Etoile de la Mort, comme pour la plupart des installations impériales, les statuts défensifs variaient selon les secteurs. Vous trouverez ci-dessous une définition de chaque statut défensif, accompagnée de détails spécifiques concernant les différents quartiers, secteurs et zones.
Les Statdefs : l'Étoile de la Mort utilisait un système de statuts défensifs ou Statdefs à quatre niveaux d'intensité croissante. Le Statdef Zéro correspondait à une situation normale; les différents postes et dispositifs défensifs fonctionnaient comme à l'accoutumée. Le Statdef Un représentait la première phase de mise en alerte de la station de combat; les dispositifs défensifs étaient alors renforcés. Si l'Étoile de la Mort se trouvait dans la même région de l'espace qu'un appareil ennemi ou non identifié, on passait en Statdef Deux. Le Statdef Trois, le niveau de sécurité maximal, n'était mis en œuvre qu'au moment des combats.
La plupart des installations impériales emploient des systèmes proches, sinon identiques. Toutefois, du fait même du gigantisme de l'Étoile de la Mort, les zones et quartiers pouvaient très bien être soumis à des Statdefs différents en fonction des situations. Les Statdefs pouvaient également être augmentés ou diminués à cause de problèmes internes à la station. Dans ce cas, les modifications étaient généralement limitées à un périmètre donné et les zones voisines restaient en Statdef Zéro... sauf lorsqu'on prévoyait que le danger risquait de s'étendre. Les descriptions ci-dessous concernent la situation bien précise où des personnages, après s'être introduits dans l'Étoile de la Mort, ont déclenché un système d'alarme et sont activement recherchés. Si la base était soumise à une attaque extérieure, les mouvements de troupes seraient plus importants, mais les soldats - trop occupés à se préparer au combat - ne soupçonneraient pas que des Rebelles aient pu pénétrer dans la station.
Statdef Zéro : niveau d'alerte normal, les postes de surveillance fonctionnent comme de coutume. Le secteur est régulièrement inspecté par des patrouilles de deux gardes. Les terminaux informatiques sont normalement accessibles.
Statdef Un : les postes de surveillance fonctionnent comme de coutume. En plus des patrouilles normales de deux gardes, des escouades des troupes de choc commencent à sillonner les coursives. Ces escouades sont composées d'un sous-officier et de sept soldats.
Statdef Deux : le personnel des postes de surveillance est doublé. Des patrouilles de deux gardes et des escouades des troupes de choc sillonnent les coursives.
Statdef Trois : le personnel des postes de surveillance reste doublé. En plus des patrouilles de deux gardes et des escouades des troupes de choc, des détachements de soldats de l'Etoile de la Mort prennent position aux endroits stratégiques du secteur. Tous les portes anti-explosion délimitant le périmètre de la zone en alerte sont fermées et ne peuvent être ouvertes.

5. Cylindres d'accréditation
Tous les officiers impériaux reçoivent des cylindres d'accréditation au moment de leur entrée en fonction. Si des Rebelles parviennent à se procurer l'un de ces objets tubulaires, celui-ci pourra les aider à s'introduire dans le réseau informatique de l'Étoile de la Mort. Chacun de ces cylindres a un code spécifique visant à empêcher qu'une personne non autorisée puisse consulter des informations qui ne lui sont pas destinées. Ils sont tous réglés en fonction d'un secteur, d'un degré de sécurité et d'une zone bien définis. Dans le cadre du "domaine d'élection" ainsi précisé, un cylindre d'accréditation permet d'obtenir n'importe quel renseignement. Ainsi, par exemple, un cylindre Général/Moyen/Zone N8 permettra à son utilisateur d'accéder à toutes les informations concernant le secteur général de la zone N8; si l'on essaye d'obtenir des informations auxquelles on n'a pas droit, le secteur commandement en sera aussitôt avisé par un signal d'alarme et ne tardera pas à ordonner une enquête approfondie. Un cylindre d'accréditation sert aussi bien pour les terminaux que pour les portes verrouillées situés dans son "domaine d'élection", lequel se limite en principe à un seul vaisseau, voire à une partie de vaisseau. Les officiers de haut rang - tels que le Grand Moff Tarkin - disposent toutefois de cylindres qui leur permettent de circuler dans pratiquement toute la station de combat et de bénéficier d'une grande liberté d'action au sein du réseau informatique impérial tout entier.

6. Programmation informatique
Le système informatique de l'Étoile de la Mort était l'un des plus complexes et des plus sûrs qui aient jamais été conçus. Beaucoup de spécialistes de l'Alliance se demandent d'ailleurs comment R2-D2 a pu en extraire si facilement des informations, même s'il disposait des plans de la station.
Niveaux de Secret : le secteur Sécurité attribue des Niveaux de Secret à certains fichiers, afin que ceux-ci puissent être aisément consultés par son personnel et par les officiers depuis n'importe quel point de la station.
- Le Niveau de Secret 0 s'applique à tous les renseignements provenant du secteur Général, du secteur Maintenance et du secteur Technique.
- Le Niveau de Secret 1 concerne les dossiers du secteur Militaire et du secteur des Ponts-hangars.
- Le Niveau de Secret 2 englobe toutes les informations ayant trait au secteur Sécurité.
- Le Niveau de Secret 3 concerne le secteur Commandement.
III. Quartiers urbains et tranchées de surface
Vue de loin, l'Étoile de la Mort ressemblait à une petite lune qui se serait libérée de l'attraction d'une planète pour dériver en solitaire dans le néant obscur. Quand on se rapprochait, toutefois, l'aspect trop régulier de son enveloppe extérieure révélait qu'il ne s'agissait pas d'un corps céleste ordinaire. Le détail le plus frappant était sans doute son "œil", une énorme lentille qui servait à focaliser l'énergie produite par la sphère en un rayon de lumière cohérente d'une exceptionnelle puissance : le superlaser. Si on s'approchait encore, la surface de la station paraissait couverte de canyons, de montagnes et de vallées. Ces éléments de relief, organisés en lignes parallèles ou perpendiculaires, dessinaient des formes géométriques parfaites qui trahissaient leur nature artificielle. C'est alors seulement que l'on pouvait remarquer les lumières... trop tard pour échapper à l'étreinte de l'Étoile de la Mort.

La station de combat était comme une planète miniature. Sa surface était couverte d'imposants quartiers urbains qui avaient tous une fonction définie, à l'instar de n'importe quelle installation impériale terrestre. Les projecteurs d'écrans étaient commandés à partir d'immenses salles de contrôle. Des tours à plusieurs étages abritaient des turbolasers organisés en batteries capables de saturer le vide de rayons d'énergie. De gigantesques "îlots" étaient chargés des communications vocales ou holographiques que la station recevait ou émettait. L'espace était épié en permanence par des myriades de senseurs divers - groupés en rangs serrés tels les épis d'un champ de blé - reliés directement aux ordinateurs centraux.
Depuis leurs tours de contrôle, des spécialistes du trafic spatial surveillaient les allées et venues des innombrables vaisseaux qui tournaient en permanence autour de l'Étoile de la Mort. Sa surface était parsemée de conduits de refroidissement, de dissipateurs thermiques, de propulseurs subluminiques ou hyperspatiaux, de baies vitrées en transpacier, de collecteurs de rayons cosmiques, d'évents de surcharge, de balises de navigation, etc. Tout avait été prévu pour que la terrifiante arme de l'Empire fonctionne sans anicroches.
1. Quartier Urbain Nord 7 : A68
Le Quartier Urbain Nord 7 : A68 - situé dans la zone N7 de l'hémisphère nord de l'Étoile de la Mort - était typique des centaines de stations de contrôle et autres installations que l'on pouvait trouver à la surface de la station de combat. Seul, ce quartier n'aurait pu analyser qu'une assez petite quantité de données concernant l'espace environnant. Mais les informations qu'il collectait - comme celles des autres quartiers - étaient directement relayées aux ordinateurs du secteur Commandement qui supervisaient toute la zone. Ces ordinateurs pouvaient alors fournir aux officiers supérieurs une vision détaillée des abords de l'Étoile de la Mort.
Si le Quartier Urbain Nord 7 : A68 fonctionnait un peu comme un village autonome et isolé, ses senseurs et ses dispositifs de communication transmettaient constamment des informations aux ordinateurs centraux. Son propre réseau informatique pouvait même - si nécessaire - être directement contrôlé par ces derniers, lorsqu'il était indispensable d'améliorer la coordination des activités de la station. A l'instar des autres quartiers urbains, Nord 7 : A68 comptait parmi son personnel des représentants des principaux services de l'Étoile de la mort. Les secteurs Commandement, Militaire, Sécurité, Maintenance, Technique, Ponts-hangars et Général possédaient tous en leur sein des centres d'opération, placés chacun sous les ordres d'un officier qui devait rédiger des rapports à l'intention de ses supérieurs. Cette organisation hiérarchisée remontait jusqu'au commandement opérationnel et au triumvirat formé par Tarkin, Motti et Tagge.
Les Installations de Nord 7 : A68
- Projecteurs d'écrans et stations de contrôle : trois tours équipées de projecteurs d'écrans généraient un champ qui recouvrait tout le quartier urbain, afin de le protéger contre les débris spatiaux et - dans une moindre mesure - contre les armes à rayons. Les cellules énergétiques, la machinerie et les panneaux de commandes étaient regroupés dans des bâtiments situés à la base de ces tours. Les écrans étaient placés sous la juridiction des Opérations des Postes de Combat. Des officiers, des opérateurs et des techniciens se relayaient afin d'assurer leur bon fonctionnement au-dessus de Nord 7 : A68. En cas d'attaque, les écrans de tous les quartiers étaient littéralement imbriqués les uns dans les autres, de façon à former une couverture énergétique homogène sur toute la surface de l'Étoile de la Mort.
- Dortoirs généraux : les dortoirs généraux étaient de vastes édifices qui pouvaient accueillir toutes les forces opérationnelles de Nord 7 : A68. En plus des dortoirs proprement dits, ces édifices abritaient des aires de détente, des réfectoires, des boutiques et des terrains de sport. L'entretien et la gestion de ces installations étaient confiés aux Opérations des Postes de Combat. Les bâtiments étaient toutefois divisés en zones où l'Armée ou la Marine avaient toute autorité en ce qui concernait les activités de leurs personnels respectifs.
- Centre de commandement : le centre de commandement regroupait les bureaux de tous les cadres affectés au quartier Nord 7 : A68. Il comprenait également des salles de réunion, les appartements des officiers et un QG tactique d'où les opérations étaient coordonnées avec les autres quartiers et la passerelle principale. Le centre de commandement, comme l'Etoile de la Mort elle-même, était dirigé conjointement par la Marine, l'Armée et le service des Opérations des Postes de Combat.
- Transmissions : une immense "bulle" externe (voir plan) avait pour tâche de collecter toutes les communications subluminiques et hyperspatiales, qui étaient ensuite relayées jusqu'aux services concernés. Comme les messages de l'extérieur pouvaient être reçus par n'importe quel quartier - en fonction de l'orientation relative adoptée par l'Étoile de la Mort - les relais de transmission restaient ouverts en permanence. Si le commandement interne ne donnait pas d'instructions particulières, les communications codées étaient en principe transmises dans leur format d'origine aux responsables et aux services destinataires. Les émetteurs subluminiques et hyperspatiaux (HoloNet) de chaque relais pouvaient aussi servir à envoyer des messages vers l'extérieur. Les transmissions dépendaient directement du service Opérations des Postes de Combat, bien que l'Armée et la Marine aient disposé de leurs propres centres de communication.
- Hangars Nord 7 : A68 : comme tous les autres quartiers urbains, Nord 7 : A68 possédait ses propres ponts-hangars. Des navettes et des vaisseaux de transport étaient en effet régulièrement employés pour transporter du personnel et du matériel d'un point à un autre de la gigantesque station de combat. Le trafic spatial aux abords du quartier était géré par une tour de contrôle centrale. En plus d'une piste d'atterrissage extérieure - aménagée sur la surface même de l'Étoile de la Mort - Nord 7 : A68 disposait aussi de ponts-hangars internes protégés par des champs magnétiques. Dans ces hangars, des plates-formes montées sur vérins permettaient de faire descendre les vaisseaux vers les niveaux inférieurs de la station, afin de les remiser dans des compartiments spéciaux ou de les soumettre à diverses révisions et réparations.
- Village sensoriel : les équipements sensoriels et leur centre de contrôle occupaient tellement de place au sein du quartier qu'on avait coutume de les désigner par l'expression village sensoriel. Les senseurs surveillaient constamment les émanations énergétiques, les perturbations spatiales, les vaisseaux en approche, les transmissions, ainsi que toutes sortes d'autres facteurs qui pouvaient avoir une importance vitale pour la station de combat. Ces détecteurs de haute qualité braqués sur l'espace s'intéressaient particulièrement aux ondes électromagnétiques, aux bruits, aux mouvements, aux vibrations, aux champs gravitationnels ou magnétiques, aux changements de pression... voire aux ondes émises par d'autres senseurs. Le champ sensoriel était composé de détecteurs à courte et longue portée, qui fonctionnaient en mode actif ou passif. Ils pouvaient être réglés de manière à effectuer des balayages omnidirectionnels ou à surveiller plus attentivement les communications émises sur une certaine longueur d'onde. On pouvait même les braquer sur une toute petite zone d'espace, afin d'avoir sur elle des informations très détaillées. Toutes les données provenant du village sensoriel étaient soigneusement analysées par des spécialistes et par les ordinateurs du commandement interne.
- Batterie turbolaser : trois tourelles à turbolasers avaient été regroupées au sein d'une même batterie dont tous les canons étaient asservis. Cette batterie avait pour mission de défendre le quartier contre les attaques venant de l'espace. Ces pièces étaient avant tout des armes anti-vaisseaux. Avec leurs générateurs à turbines et leurs gros accumulateurs, elles étaient capables de produire de très puissants rayons lasers.
- L'ensemble des quartiers urbains : si beaucoup de quartiers urbains accomplissaient des tâches spécifiques, ils étaient tous construits sur le même modèle. La plupart étaient composés pour l'essentiel de coursives interminables, de dortoirs, d'infirmeries, de réfectoires, de zones de détente et d'ateliers de maintenance. Ces quartiers n'étaient pas très sûrs, car ils étaient particulièrement exposés aux tentatives d'infiltration menées par des éléments extérieurs. En effet, des agents de l'Alliance - s'ils savaient rester prudents - pouvaient facilement tirer parti de certains préjugés des Impériaux pour agir à leur guise dans des endroits de ce genre. Aussi longtemps qu'ils possédaient des documents d'identité crédibles et des ordres de mission qui paraissaient (au moins en partie) authentiques, personne ne risquait de les interroger sur leurs agissements. Beaucoup d'espions rebelles ont ainsi pu poser des bombes dans diverses bases en se faisant passer pour des agents de maintenance. Il ne serait jamais venu à l'idée d'un officier impérial de poser à un technicien des questions concernant la nature de son travail, puisqu'une telle personne ne pouvait agir que sur ordres...


2. Tranchée de surface typique
Les tranchées rectilignes qui balafraient la surface de l'Étoile de la Mort abritaient des panneaux d'accès pour la maintenance et quelques ponts hangars, ainsi que divers conduits et évents permettant la dissipation de la chaleur excédentaire et l'évacuation des déchets. Ces tranchées servaient aussi de repères visuels aux vaisseaux lorsqu'ils volaient autour de la station. En général, elles s'étendaient sur plusieurs kilomètres en ligne droite. Certaines - véritables grands canyons d'un monde d'acier - faisaient même le tour complet de la station. Le dispositif défensif de cette dernière comprenait d'innombrables tourelles à turbolasers qui étaient installées sur les bords et au fond des tranchées. Les divers évents et écoutilles d'accès étaient protégés par des projecteurs d'écrans de faible puissance. Tous ces écrans et ces lasers n'avaient en fait qu'un rôle purement dissuasif, car les Impériaux ne considéraient pas que les évents et écoutilles représentaient une quelconque menace pour la sécurité de l'Étoile de la Mort. Des petits chasseurs rapides pouvaient facilement - en agissant de manière concertée - se glisser à l'intérieur même des tranchées. Les concepteurs le savaient, mais ils avaient la conviction qu'aucun pilote sain d'esprit ne prendrait le risque d'adopter une telle tactique pour attaquer une station de combat aussi redoutable.

IV. Ponts-hangars
L'Étoile de la Mort était plus qu'une simple station de combat. C'était aussi un porte-vaisseaux aux proportions titanesques : un petit corps planétaire artificiel disposant de ponts-hangars, d'une flotte et d'un trafic spatial qu'auraient pu lui envier les plus grands spatioports.
1. Pont-hangar typique
En général, un pont-hangar se présentait sous la forme d'un vaste compartiment de vol très bien éclairé qui s'ouvrait directement sur l'espace extérieur. Cette entrée béante n'était toutefois qu'une illusion, car un puissant champ magnétique empêchait l'air de s'échapper dans le vide. Son intensité pouvait être ajustée afin que des vaisseaux entrent ou sortent de la station. II arrivait même que l'on coupe complètement ce champ lorsqu'aucun personnel - hormis des techniciens en scaphandre - n'était présent. Comme les ponts-hangars pouvaient parfois être privés d'atmosphère, ils avaient été conçus afin de pouvoir être isolés du reste de la station. L'étanchéité de leurs portes anti-explosion et de leurs plates-formes élévatrices permettait ainsi de maintenir en toute circonstance la pressurisation de l'Etoile de la Mort.

Les ponts-hangars ressemblaient à d'immenses alvéoles, entièrement conçues pour accueillir des vaisseaux. Mais même quand ils n'en contenaient aucun, ils n'étaient jamais vraiment "vides". Leurs parois étaient couvertes de chargeurs à cellules énergétiques, auxquels pouvaient être raccordés les appareils stationnés lorsqu'il leur fallait se ravitailler en prévision de leurs prochaines missions. Les marquages directionnels dessinés sur le sol étaient éclairés depuis la tour de contrôle afin de faciliter le guidage des vaisseaux jusqu'à leurs emplacements réservés. Le pont lui-même dissimulait un nombre variable de plates-formes élévatrices, qui permettaient de faire descendre les appareils jusqu'aux niveaux inférieurs où étaient entreposés le matériel et les munitions. Quand un vaisseau arrivait, il donnait toujours l'impression de voler directement à l'intérieur de l'Etoile de la Mort du fait que tous les ponts-hangars étaient construits perpendiculairement à la surface. La plupart des coursives situées aux abords des hangars respectaient cette particularité, contrairement au reste de la station dont la pesanteur était orientée en direction du réacteur central.
Tous les hangars étaient équipés de projecteurs à rayons tracteurs et de champs de répulsion, particulièrement utiles quand un vaisseau endommagé devait se poser. Les rayons tracteurs permettaient de guider les appareils dont les moteurs ou les propulseurs latéraux étaient hors d'usage. Les générateurs à champs de répulsion, quant à eux, protégeaient le hangar en cas d'atterrissage difficile. Enfin, chaque pont-hangar était doté d'une espèce de tour de contrôle. Les plus grands disposaient de vastes cabines en transparacier qui surplombaient la piste et où étaient regroupés tous les instruments de contrôle. Les autres devaient se contenter de simples pupitres surélevés. Comme ceux-ci risquaient de se retrouver exposés au vide spatial en cas d'incident, ils étaient généralement confiés à des droïdes spécialisés qui étaient chargés de superviser les décollages et les atterrissages.

Des ponts-hangars de tailles diverses étaient aménagés tout autour de la station en cercles concentriques. Ces hangars principaux étaient entourés de hangars secondaires qui abritaient des ateliers de maintenance pour véhicules, des antennes médicales d'urgence, des salles d'attente pour les pilotes de quart et des monte-charge permettant d'accéder aux entrepôts des niveaux inférieurs. On trouvait aussi un peu partout des hangars à navettes qui pouvaient accueillir seulement un ou deux vaisseaux. Ils étaient en principe réservés aux appareils qu'employait le personnel de la station pour ses déplacements. Les vaisseaux en approche ou en partance restaient généralement en contact avec la tour de contrôle d'un grand pont-hangar.


2. Hangars à chasseurs TIE
Les hangars à TIE sont toujours très différents des autres, car ces chasseurs présentent la particularité de ne pas posséder de train d'atterrissage. Un hangar à TIE doit donc être équipé de râteliers spéciaux, fixés à son plafond, qui permettent de suspendre les appareils à plusieurs mètres du sol. Mais si tous les ponts-hangars de l'Empire possèdent au moins un de ces râteliers, certains ont été spécialement conçus pour accueillir exclusivement des TIE. Ces immenses installations - qui peuvent parfois contenir une escadre de chasse au grand complet - sont généralement entourées d'ateliers et de dortoirs pour les pilotes. Sur l'Etoile de la Mort, les hangars à TIE se distinguaient surtout par leur taille inhabituelle, car chacun pouvait abriter deux escadres de chasse, soit quatre fois plus de vaisseaux que les hangars des Destroyers Stellaires.

Les pilotes devaient emprunter un réseau complexe de passerelles suspendues pour atteindre leurs appareils. Ils pénétraient à l'intérieur par l'écoutille située au-dessus de l'habitacle. Une fois qu'ils étaient parés, il leur suffisait de faire un signe pour que leurs chasseurs soient décrochés du râtelier et "tombent" dans un champ à répulsion, situé en contrebas. Celui-ci les amenait ensuite jusqu'à la porte du pont-hangar où de puissants rayons tracteurs les catapultaient dans l'espace. C'est seulement alors que les moteurs des TIE étaient lancés. Avant cet instant, les pilotes étaient entièrement à la merci de la tour de contrôle. Au retour, on recommençait la même procédure à l'envers.
3. Contrôle du trafic spatial
Chaque pont-hangar possédait sa propre équipe d'aiguilleurs spatiaux. Cette équipe supervisait les manoeuvres d'approche et de départ de tous les vaisseaux depuis une tour de contrôle. Elle recevait ses ordres du centre de contrôle, lequel était chargé de tout le trafic spatial dans sa zone d'affectation. Chaque tour de contrôle était équipée de relais sensoriels, d'écrans de poursuite et de matériel de communication. Plusieurs consoles permettaient de commander les rayons tracteurs, les répulseurs et le champ magnétique du hangar. Les aiguilleurs avaient toute autorité sur le personnel de maintenance, les équipes médicales, les mécaniciens et les droïdes. Les tours de contrôle étaient reliées directement au centre de contrôle du trafic spatial, qui pouvait ainsi recevoir toutes les communications émises par les vaisseaux. Ce centre assumait la difficile mission de coordonner tous les vols dans l'espace situé au-dessus de sa zone.
4. Maintenance
Des ateliers de maintenance étaient installés autour et en dessous des ponts-hangars. En effet, tous les vaisseaux - des chasseurs TIE aux croiseurs d'intervention - avaient besoin de temps à autre de subir quelques réparations, réglages ou révisions de routine. Dans chaque hangar, des plates-formes mobiles permettaient de conduire les appareils jusqu'aux ateliers. Là, des techniciens et des droïdes de maintenance enlevaient les dépôts de carbone, changeaient les composants électroniques déficients, révisaient les moteurs, remplaçaient les pièces usées ou endommagées... et veillaient d'une manière générale à maintenir les engins embarqués à bord de l'Etoile de la Mort en parfait état de marche.
5. Cales de stockage
Les plates-formes élévatrices des ponts-hangars permettaient aussi d'accéder à des ascenseurs à répulsion qui s'enfonçaient profondément dans la station de combat. De nombreuses cales avaient en effet été aménagées en dessous de chaque zone. Les vaisseaux y étaient conduits chaque fois qu'ils devaient attendre un certain temps avant de repartir en mission. Ces installations étaient tenues par des mécaniciens, des techniciens spécialisés dans l'armement et des droïdes. Lorsqu'un appareil arrivait dans une cale, on lui faisait subir une révision complète, comme dans les ateliers de maintenance traditionnels. I1 était réapprovisionné, ses armes étaient vérifiées minutieusement, ses composants à durée de vie limitée étaient changés, et on lui faisait subir divers tests de routine. Si le vaisseau en question était endommagé, la plupart des réparations pouvaient être faites sur place. Le personnel de la cale pouvait même effectuer certains travaux plus importants, comme le remplacement d'un canon, par exemple. Après avoir été examiné sous toutes les coutures par une équipe technique, le vaisseau était généralement stationné dans l'aire de garage de la cale en attendant sa prochaine mission.
6. Entrepôts profonds
Les entrepôts les plus importants avaient été installés dans les entrailles de la station de combat. C'est là qu'étaient remisés les véhicules terrestres, les navettes de rechange, ainsi que tous les vaisseaux qui n'étaient pas censés servir pendant une longue période. Ces engins étaient placés dans des champs de stase qui les maintenaient en parfaite condition, en les préservant de la poussière et de la vermine. Ces champs étaient vérifiés régulièrement afin de toujours fonctionner correctement. La sécurité veillait sur les entrepôts profonds avec autant d'attention que sur les armureries. Ces endroits ressemblaient un peu à des musées d'astronautique, avec leurs innombrables vaisseaux qui flottaient paisiblement dans des nuages bleus luminescents. Quand on voulait faire monter un appareil jusqu'aux niveaux supérieurs, on faisait appel à un champ antigravité afin de l'emmener dans un ascenseur à répulsion. Il était alors possible de le conduire dans n'importe quel pont-hangar de la station de combat.
7. Rayons tracteurs
En plus des petits projecteurs à rayons tracteurs qui permettaient de gérer le trafic dans les ponts-hangars, chaque zone disposait de 24 projecteurs lourds utilisables contre des vaisseaux ennemis. Ces projecteurs pouvaient être utilisés individuellement ou en groupes, afin de créer de véritables bulles d'énergie autour des appareils capturés. Ces derniers devaient alors développer une poussée supérieure à la puissance des rayons tracteurs pour échapper à leur étreinte.
V. Secteur Général
L'expression secteur Général désignait les parties de la station de combat qui étaient accessibles à tous les membres de l'équipage. Cela comprenait les nombreux kilomètres de coursives et de couloirs, les réfectoires, les salles de détente, les faisceaux de turbo-ascenseurs et les quartiers d'habitation. On trouvait ces installations standardisées dans toutes les zones et elles composaient l'essentiel des quartiers urbains. La plupart du temps (en cas de Statdef Zéro ou de Statdef Un), le personnel pouvait circuler librement dans ces sections de l'Etoile de la Mort. Le service Opérations des Postes de Combat était chargé de leur entretien et de leur bon fonctionnement. Les troupes de choc et le personnel de sécurité patrouillaient régulièrement dans le gigantesque labyrinthe des coursives afin de prévenir tout problème éventuel. Ces couloirs étaient fréquentés en permanence par les membres d'équipage qui allaient et venaient afin de se relayer aux divers postes de travail de l'Etoile de la Mort. D'innombrables droïdes s'y activaient pour exécuter les multiples tâches qui leur avaient été confiées par leurs maîtres. C'est aussi dans le secteur Général qu'officiers et hommes d'équipage se retrouvaient sur un relatif "pied d'égalité", tandis qu'ils se rendaient en différents points de la station de combat.
1. Faisceaux de turbo-ascenseurs
On ne pouvait jamais parcourir plus d'une centaine de mètres sans tomber sur un ascenseur. Les faisceaux de turbo-ascenseurs - que l'on trouvait un peu partout dans la station - étaient d'ailleurs particulièrement impressionnants. Ces installations fonctionnaient à l'aide d'appareils très courants dans la galaxie : des générateurs de champs répulseurs. En équipant de longs conduits cylindriques de générateurs de ce type, les concepteurs avaient créé un système de communication qui permettait de relier entre elles toutes les parties de l'Etoile de la Mort. Les cabines de turbo-ascenseurs pouvaient atteindre des vitesses phénoménales et parcourir de dizaines de kilomètres en quelques minutes, grâce aux champs répulseurs. Les modifications d'orientation et les ajustements de pesanteur étaient assurés par des compensateurs gravitationnels.

Les cabines étaient activées par des ordres vocaux. Des cages de turbo-ascenseurs sillonnaient de part en part la station, se croisant toutes en un point quelconque de leur tracé. Ainsi, lorsqu'un homme d'équipage entrait dans une cabine, il pouvait lui donner l'ordre de l'emmener en n'importe quel point de l'Etoile de la Mort. Les turbo-ascenseurs remontaient jusqu'aux quartiers urbains de la surface, mais - malgré le grand nombre de cabines disponibles et les vitesses élevées qu'elles pouvaient atteindre - il était souvent plus rapide de prendre une navette pour gagner un pont-hangar situé à proximité de l'endroit où l'on désirait se rendre. Diverses parties de la station étaient interdites à certaines catégories de personnel. Quand un homme d'équipage demandait à un turbo-ascenseur de le conduire jusqu'à un endroit qui lui était normalement défendu ou qui était réservé aux possesseurs de cylindres d'accréditation spécifiques, la cabine refusait tout simplement de bouger. Si la destination choisie était en outre soumise à une surveillance particulière, l'ordinateur de l'ascenseur avisait aussitôt la sécurité de la demande qui lui avait été faite.

2. Réfectoires de l'équipage et mess des officiers
Les hommes d'équipage et les officiers de l'Etoile de la Mort avaient au moins un point en commun : ils devaient se restaurer régulièrement. Leurs réfectoires étaient néanmoins très différents. L'équipage mangeait dans de grandes salles meublées de bancs et de tables. Les plateaux-repas étaient apportés par des droïdes et la nourriture provenait des usines de synthèse de la station. Chaque homme avait droit à deux repas par jour, qu'il devait prendre en dehors de ses heures de service. Les officiers, quant à eux, jouissaient d'un certain confort. Leurs mess étaient plus intimes que les réfectoires de l'équipage. Le service n'était pas assuré par des droïdes. Et s'ils étaient censés prendre leurs trois repas quotidiens en dehors de leurs heures de service, cette règle n'était pas toujours respectée. En fait, les majors et les officiers supérieurs pouvaient se restaurer où et quand ils le désiraient. Les plats étaient confectionnés à partir des énormes réserves d'aliments réfrigérés et sous vide qu'apportaient à bord des cargos impériaux. Ce n'est que pendant les périodes de rationnement strict - ou sur demande express - qu'on servait de la nourriture synthétique dans un mess pour officiers.

3. Salles de détente
Immenses gymnases bien équipés ou courts destinés à la pratique d'un sport particulier, l'Etoile de la Mort possédait tout ce qu'il fallait pour distraire et entretenir la forme de son équipage pendant les périodes de repos. Une aire de détente typique était généralement constituée d'une grande salle qui contenait des pistes de course, des appareils de musculation, des espaces réservés à l'aérobic et aux arts martiaux, ainsi que divers agrès. Des salles secondaires abritaient des vestiaires avec douches soniques, des simulateurs de combat, des parcours du combattant holographiques, des remises à matériel, des entrepôts à droïdes, des courts multisports, des bars et des bureaux pour le personnel.
Si l'équipage était seulement encouragé à utiliser les équipements sportifs mis à sa disposition, tout le monde était obligé de s'entraîner régulièrement - en effectuant notamment des parcours du combattant - afin d'entretenir sa forme ou d'apprendre de nouvelles techniques. Les simulateurs holographiques disposaient d'innombrables programmes permettant de reproduire toutes sortes de terrains et de situations afin de tester les aptitudes et l'ingéniosité de chaque individu. L'entraînement aux techniques de combat comprenait des révisions portant sur les blasters, les grenades et les armes lourdes. Ceux qui le désiraient pouvaient également prendre des cours de combat à l'arme blanche ou de wargame, avec des adversaires humains ou des droïdes.
Une fois par trimestre au minimum, tous les membres de l'équipage étaient soumis à des tests qui permettaient de les noter dans divers domaines : condition physique, compétences en armes, arts martiaux, réflexes, etc. Ces tests étaient plus fréquents en périodes de crise, car les officiers mettaient alors tout en oeuvre pour que leurs hommes obtiennent les meilleures notes possibles. Les bars des gymnases proposaient une boisson diététique conçue spécialement pour compenser les pertes en eau et en sels minéraux provoquées par des exercices exténuants. Les courts multisports pouvaient être employés pour la pratique des jeux les plus populaires, tels que wallball, kel tag ou hockey à répulsion.


4. Quartiers d'habitation
Le confort des quartiers d'habitation de l'Étoile de la Mort dépendait du grade de leurs occupants : dortoirs spartiates pour l'équipage, luxueux appartements à plusieurs pièces pour les officiers de grade élevé, etc. Les officiers subalternes - comme les lieutenants - devaient partager leurs cabines avec trois de leurs collègues de même grade. Leurs supérieurs, quant à eux, avaient droit à des appartements privés. Les dortoirs de l'équipage pouvaient contenir jusqu'à cinquante personnes par salle, mais certains hommes avaient droit à un traitement de faveur. Ainsi, les pilotes de chasse et les techniciens hautement spécialisés vivaient dans de meilleures conditions que les simples mécaniciens et les assistants de laboratoire.
5. Salles de réunion
Chaque quartier urbain possédait au moins une salle de réunion qui était généralement située à proximité des quartiers d'habitation. Ces salles servaient pour les allocutions des officiers et des dignitaires en visite, ainsi que pour des cours magistraux consacrés aux techniques de combat. D'autres pièces plus petites, aménagées dans les coursives adjacentes, étaient réservées aux distractions et à la relaxation : les soldats pouvaient y visionner des holovidéos provenant des Mondes du Noyau, lire des trans-romans, regarder les programmes de propagande du commandement impérial et prendre connaissance des dernières nouvelles de la galaxie... telles qu'elles étaient présentées par le Comité d'Information de l'Empire (un département du service média de l'Ubiqtorat). Ces salles permettaient au personnel de se détendre un peu... tout en restant sous la surveillance attentive du secteur Sécurité.

VI. Secteurs entretien et technique
Le secteur Entretien et le secteur Technique étaient aussi importants l'un que l'autre et poursuivaient un objectif commun : maintenir l'Etoile de la Mort en bon état de marche. Du fait de cette similitude, ils seront traités dans un même dossier.
1. Secteur Entretien
Ce secteur s'occupait de parties de la station de combat que le reste de l'équipage avait rarement l'occasion de voir. Il régnait en effet sur les kilomètres de tunnels de maintenance, les canalisations, les compacteurs à ordures et les conduits d'aération de l'Etoile de la Mort. Ses techniciens passaient le plus clair de leur temps de travail à inspecter, réviser, réparer et remplacer des appareillages. Son personnel était composé aussi bien de spécialistes ultracompétents capables de bricolages géniaux, que de droïdes stupides programmés pour nettoyer les coursives. Le secteur Entretien était traité de manière ingrate par les Impériaux. Si tout fonctionnait et si la station était propre... eh bien, quoi de plus normal après tout ? En revanche, si quelque chose n'allait pas, les officiers voulaient toujours des responsables.
Lorsque les techniciens de l'entretien n'étaient pas occupés à réparer ou à réviser la machinerie de la station de combat, ils s'installaient devant des terminaux de maintenance. Les yeux rivés sur des thermostats et des cadrans, ils attendaient alors qu'un signal d'alarme les avertisse d'une panne. Toutes les machines étaient équipées de dispositifs de mesure reliés directement aux terminaux de maintenance. Ces dispositifs fournissaient des informations sur une infinité de facteurs - niveau du liquide de refroidissement, composition de l'air, bruit, chaleur produite, etc. - renseignements qui étaient constamment comparés aux normes définies par les constructeurs. A la moindre anomalie, des senseurs d'alarme se mettaient en branle et les techniciens de quart allaient voir ce qui se passait.
L'Empire dispose d'un grand nombre de droïdes d'entretien standardisés - les versions civiles de ces droïdes sont d'ailleurs très répandues. Les modèles les plus communs sont le MN-2E et le SPD-R4. Le MN-2E est un robot monté sur répulseurs. Il est doté de pinces manipulatrices spécialement conçues pour les réparations délicates et de scanners visuels grossissants idéaux pour les travaux de précision. Des lasers de faible puissance lui permettent, en outre, de souder et de découper la plupart des matériaux. Le droïde araignée SPD-R4, quant à lui, se sert de ses longs membres articulés pour se déplacer le long des générateurs et des moteurs. Il peut ainsi se rendre dans des endroits inaccessibles aux humains, afin de procéder à des réparations ou à des tâches d'entretien classiques. A bord de l'Etoile de la Mort, c'est le secteur Entretien qui se chargeait de la maintenance de ces droïdes.
Il était également responsable des droïdes multifonctions MSE-6, qui pullulaient littéralement dans la station. On pouvait confier toutes sortes de missions à ces droïdes : contrôles de sécurité, transport de messages, inspection de la machinerie et même désinfection. On les envoyait également de temps à autre dans les conduits d'aération afin qu'ils inspectent les dommages causés par les mynocks et chassent ces créatures indésirables.
De toutes les responsabilités qui incombaient au secteur Entretien, la plus importante était certainement celle qui consistait à veiller sur les équipements de secours de la station. Tous les couloirs et toutes les stations de travail disposaient de tels équipements. Ceux-ci étaient généralement dissimulés dans des compartiments faciles d'accès et devaient régulièrement être révisés et rechargés. Un compartiment de secours contenait des masques respiratoires, des scaphandres, des rations de nourriture et d'eau, des tiges lumineuses, des balises de signalisation, des tranchoirs à laser, des communicateurs et des abris protecteurs. Ces derniers se présentaient sous la forme de sacs étanches à l'intérieur desquels on pouvait se réfugier en cas de dépressurisation, si l'on n'avait pas le temps de prendre place dans une capsule de sauvetage. Ces abris permettaient de survivre une douzaine d'heures environ.
La station de maintenance d'un quartier urbain comprenait en principe plusieurs ateliers de réparation, un entrepôt bourré de pièces de rechange et des terminaux de surveillance (reliés à des instruments de mesure automatiques disséminés un peu partout) qui pouvaient être connectés aux senseurs visuels d'un droïde. Il y avait aussi divers outils permettant de réparer les pièces abîmées et même d'en façonner de nouvelles à partir de matériaux bruts.
Le secteur Entretien était également chargé de la collecte et du retraitement des déchets. Toutes les pièces et coursives possédaient des vide-ordures qui étaient reliés à un énorme conteneur à déchets (un par quartier). Dans ce conteneur, des droïdes s'employaient à trier les détritus en fonction de leur nature (plastique, métal, eau, nourriture), en veillant à rejeter tout ce qui ne pouvait pas être récupéré. Les déchets recyclables étaient ensuite acheminés vers les centres de production de la zone ou les unités de traitement aménagées dans les profondeurs de la station. Le reste était déversé dans d'immenses conduits menant jusqu'aux nombreux compacteurs à ordures que possédait chaque zone - la princesse Leia a fait un court séjour dans un conduit de ce genre lors de son évasion de l'Etoile de la Mort. Les détritus étaient alors compressés afin de prendre le moins de place possible, avant d'être entassés dans un compartiment largable des tranchées. Les conteneurs et compacteurs étaient tous munis d'un système de verrouillage magnétique prévenant tout risque de fuite.

Comme souvent sur les vaisseaux, les compacteurs à détritus de l'Etoile de la Mort étaient littéralement infestés de Dianogas. Ces créatures, plus connues sous le nom de pieuvres à ordures, sont réputées pouvoir tout absorber, à l'exception des métaux les plus purs. II convient de noter que les nombreux Dianogas de la station de combat étaient particulièrement gros...

2. Secteur Technique
A bord de l'Etoile de la Mort, les techniciens qui n'appartenaient pas au secteur Entretien faisaient obligatoirement partie du secteur Technique. Ils travaillaient dans les innombrables laboratoires, infirmeries, salles de programmation et salles des machines de la station de combat. A cette époque de la Guerre Civile Galactique, l'Empire avait tendance à négliger la recherche scientifique. En fait, depuis l'accession au trône de Palpatine, toutes les recherches qui n'avaient pas un but strictement militaire avaient subi des coupes sombres dans leur budget. Parmi la poignée de chercheurs affectés aux laboratoires de l'Etoile de la Mort, rares étaient ceux qui se consacraient à des expériences purement scientifiques. La plupart, en effet, travaillaient à accroître la puissance de l'armement et des moteurs, quand ils n'avaient pas reçu pour mission de concevoir de nouvelles armes.
Comme la station était avant tout une machine de guerre, tout avait été prévu pour maintenir le personnel combattant en bonne condition physique pendant les périodes de paix... et pour soigner les blessés au cours des batailles. Les infirmeries étaient tenues par des techniciens médicaux aux grades et talents variés, ainsi que par des droïdes spécialisés. Elles disposaient de grandes pièces qui servaient à la fois de salles d'examen et de blocs opératoires. Ces pièces équipées de plates-formes à diagnostic et de tables d'opération, pouvaient être cloisonnées afin de former trois compartiments distincts. Les salles des cuves à bacta pouvaient accueillir jusqu'à 16 patients simultanément. Les bains régénérateurs étaient réservés aux blessés graves, même s'ils constituaient la méthode de soin la plus rapide et la plus efficace. Les blessures plus légères étaient soignées de manière classique, les patients étant ensuite placés dans des chambres de convalescence. Les blessures mortelles, quant à elles, étaient traitées dans des unités de soins intensifs équipées de cuves à bacta et de matériel de réanimation. Les droïdes médicaux les plus employés par l'Empire étaient les droïdes de série MD, spécialisés dans le diagnostic, la pharmacologie et la microchirurgie.
L'équipage de l'Etoile de la Mort était pour une bonne part composé de droïdes. Leur maintenance était assurée par le secteur Entretien, mais c'était le secteur Technique qui se chargeait de leur programmation. Les modèles employés étaient aussi variés que les tâches qui leur étaient confiées. Certains servaient d'assistants dans les laboratoires de recherche et les infirmeries, travaillaient dans les salles des machines ou exécutaient des tâches d'entretien. D'autres étaient utilisés comme traducteurs, veillaient au respect du protocole ou faisaient office de valets de pied. Le secteur Sécurité et le secteur Militaire employaient des robots spéciaux. Enfin, un grand nombre de droïdes exécutaient divers petits travaux : transport, nettoyage, désinfection, etc. Toutes ces machines avaient besoin d'être programmées et cette importante mission avait été confiée au secteur Technique, qui était également responsable de la programmation de tous les systèmes informatiques de l'Etoile de la Mort.
Le département Ingénierie du secteur Technique avait pour unique fonction de maintenir les moteurs subluminiques et les hyperpropulseurs de la station de combat en état de marche. On s'en doute, une mission aussi vitale n'avait rien d'une sinécure ! Les blocs moteurs étaient répartis le long de l'équateur et aux deux pôles. Pour que le gigantesque vaisseau puisse se déplacer, ils devaient délivrer une formidable poussée. Dans l'espace normal, on utilisait un ensemble de moteurs subluminiques ioniques d'un type particulier, qui employaient l'énergie fournie par des accumulateurs afin de produire une réaction de fusion suffisante pour propulser l'Etoile de la Mort dans le vide. Les particules ionisées ont malheureusement le défaut d'être hautement radioactives et il avait donc fallu prévoir tout un système d'évents afin de dissiper les radiations dans l'espace. Malgré cela, les ingénieurs portaient généralement des tenues protectrices afin de se prémunir contre d'éventuelles émanations radioactives.
Les hyperpropulseurs, pour leur part, étaient beaucoup plus "propres" que les moteurs subluminiques. Ils exigeaient toutefois nettement plus d'énergie afin d'être en mesure de dépasser la vitesse de la lumière. L'Etoile de la Mort était alors propulsée dans l'hyperespace, une dimension parallèle à l'espace normal où les lois habituelles de la physique n'ont plus de sens. C'est seulement en employant des ordinateurs d'astrogation complexes et des tables de navigation mises à jour régulièrement que l'on pouvait espérer faire évoluer en toute sécurité la station de combat dans cette dimension mystérieuse. Des droïdes pupitreurs, inspirés des modèles astromécanos utilisés sur les chasseurs stellaires, étaient connectés à des terminaux un peu partout dans la station. Ils pouvaient accomplir toutes sortes de tâches qui incombaient normalement à l'équipage humain : astronavigation, surveillance des appareillages, pilotage, etc. Sans ces droïdes, l'Etoile de la Mort aurait eu besoin d'un personnel deux fois plus important.



VII. Secteur Militaire
L'autorité du secteur Militaire s'étendait aux armureries, aux stations d'armement et aux salles de planification et d'observation - appelées aussi salles de guerre. L'équipage de l'Etoile de la Mort était, à proprement parler, entièrement composé de militaires. L'Empire n'est-il pas essentiellement une organisation guerrière ? Toutefois, pour des raisons d'organisation interne et de hiérarchie de commandement, certaines portions de la station avaient reçu le statut de secteurs militaires, du fait qu'elles devaient être en permanence prêtes à combattre.
1. L'Armée Impériale
Depuis l'avènement de l'Ordre Nouveau, l'Armée Impériale était devenue l'un des plus puissants instruments de gouvernement dont disposait Palpatine. A bord de l'Etoile de la Mort, sa mission consistait avant tout à s'occuper des unités de débarquement qui devaient être envoyées à terre chaque fois qu'il fallait écraser un soulèvement. Avec l'appui d'artillerie procuré par le superlaser, l'état-major s'attendait à ce que les missions de ce genre soient aussi rapides que faciles. Les soldats portent des uniformes et des casques de couleur grise. Leur équipement comprend également une armure partielle, qu'ils peuvent revêtir en cas de besoin. Les officiers, quant à eux, sont tenus de porter cette armure en permanence lorsqu'ils sont sur le terrain, même quand une opération paraît ne devoir poser aucun problème. L'entraînement apprend aux soldats à se battre, et à se battre bien. On ne leur enseigne pas à réfléchir ou à concevoir des tactiques... les officiers sont là pour ça. Ils doivent en revanche connaître toutes les techniques de combat : lutte à mains nues, lancer de grenade, tir au pistolet blaster, maniement des armes lourdes, etc.
Comme les débarquements étaient rares, l'Etoile de la Mort ne disposait que d'un contingent réduit. Ces hommes avaient été sélectionnés pour leur aptitude à acquérir de nouvelles compétences, et ils devaient tous suivre une formation complémentaire afin de pouvoir se rendre utiles à bord entre deux missions. Le fantassin d'assaut terrestre est un soldat spécialement entraîné pour agir en coordination avec des blindés d'assaut. Comme l'Etoile de la Mort transportait dans ses flancs une grande quantité de véhicules de ce genre, l'Armée devait fournir le personnel capable de les utiliser. Les fantassins d'assaut portent des uniformes anti-impacts, des combinaisons protectrices, des casques dotés de senseurs et des armures partielles. En plus de l'enseignement standard dispensé à l'ensemble des unités combattantes, chacun de ces soldats doit apprendre à piloter toutes sortes d'engins blindés.
2. La Marine Impériale
La Marine reste la pierre angulaire de la puissance impériale. Avec ses énormes vaisseaux de guerre, elle sillonne la galaxie en tous sens afin de pouvoir frapper rapidement partout où l'Empereur le désire. L'Etoile de la Mort, malgré la présence de l'Armée à son bord, était avant tout une installation navale. Un corps avait été spécialement créé afin de piloter et d'assurer la maintenance de la station de combat. Ce corps était soumis au Service Défense de la Station et tout son personnel - des techniciens aux canonniers en passant par les astronavigateurs et les pilotes - était issu des rangs de la Marine. Pour autant que nous le sachions, il n'a pas été dissous après la destruction de l'Etoile de la Mort.
Sur les passerelles de commandement, les officiers navals ordonnaient les corrections de trajectoire, déterminaient le cap à suivre et contrôlaient divers autres paramètres. Les consoles, pupitres et stations de travail qui permettaient de transformer leurs directives en actions étaient tenus par des hommes de la Marine. L'uniforme particulier des soldats de l'Etoile de la Mort était la preuve même de la confiance que plaçait le Grand Moff Tarkin dans ces individus aux multiples talents. Tarkin avait en effet voulu que la protection de son arme ultime soit confiée à un nouveau type de soldat. Alors que la station n'était même pas encore achevée, ces hommes avaient reçu une formation spécifique. En plus des enseignements normaux dispensés à toutes les unités combattantes, ils avaient aussi suivi l'entraînement traditionnellement réservé aux forces d'élite afin de devenir des soldats d'exception.
Ils avaient eu l'insigne privilège d'être formés à agir de leur propre initiative, afin de pouvoir réagir promptement aux changements de situation. Tarkin avait cependant exigé que cette relative indépendance soit tempérée par une loyauté totale envers l'Ordre Nouveau et une obéissance aveugle aux ordres des officiers supérieurs. Le Grand Moff estimait de toute évidence que l'efficacité de son arme dépendait de la qualité de son équipage. Les soldats de l'Etoile de la Mort portaient d'ailleurs des uniformes qui symbolisaient parfaitement la doctrine de la terreur qu'il prônait.

Les canonniers chargés des tourelles avaient été sélectionnés au sein des meilleures unités combattantes de la galaxie afin de défendre la station contre d'éventuels assauts de grande envergure. C'étaient pour la plupart des élèves pilotes qui n'avaient pas achevé leur entraînement ou qui avaient échoué à certains tests de vol. Formés au travail d'équipe, ils étaient spécialisés dans les tirs combinés et les actions défensives. En cas d'attaque, ils devaient créer autour de l'Etoile de la Mort un réseau inextricable de tirs de blasters. Les meilleurs d'entre eux avaient été affectés au superlaser.
Enfin, la Marine ne serait pas ce qu'elle est sans ses innombrables pilotes de chasse au talent indiscutable. A la différence des officiers qui commandent de grands vaisseaux de guerre ou des stations de combat, les pilotes de chasse - eux - doivent vraiment payer de leur personne. Coincés dans un habitacle exigu, ils foncent au travers de l'espace, les mains crispées sur les commandes de leurs engins. Pour cela, il ne leur suffit pas d'être bien entraînés, il faut aussi qu'ils aient des réflexes foudroyants et de l'imagination. Si tous les pilotes peuvent se voir confier toutes sortes d'appareils - navettes, patrouilleurs ou vaisseau d'assaut -, les redoutables chasseurs TIE sont seulement réservés aux meilleurs d'entre eux.
3. Troupes de choc
Mystérieuses et omniprésentes, les troupes de choc se distinguent par leurs armures protectrices blanches et leurs armes puissantes. Elles constituent l'élite des unités d'assaut. Bien que totalement indépendantes, il leur arrive d'aider aussi bien l'Armée que la Marine. Comme l'Empereur en personne avait exigé qu'elles aient leur place sur l'Etoile de la Mort, on pouvait les rencontrer dans toute la station. Officiellement, elles avaient pour mission de participer aux assauts terrestres et d'assurer la sécurité à bord. Mais personne ne doutait qu'elles étaient surtout là pour veiller à ce que les voeux de Palpatine soient toujours exaucés, même si un officier décidait d'ignorer les préceptes de l'Ordre Nouveau.
4. Armureries
A bord de l'Étoile de la Mort, chaque corps possédait ses propres armureries. Ces réserves regorgeaient d'armes, de munitions et d'équipements protecteurs qui pouvaient être distribués rapidement en cas de nécessité. Derrière d'épaisses portes anti-explosion verrouillées, on pouvait trouver des tonnes de fusils et de pistolets blasters, de grenades (fumigènes, explosives et à gaz), d'armes lourdes (comme des canons laser sur affûts), d'armes blanches (telles que des piques de force), d'armures corporelles et de packs énergétiques. Les armureries étaient gardées en permanence et leur gestion avait été confiée à des officiers d'intendance. Les plus grandes - reliées aux ponts-hangars les plus proches par des monte-charge - abritaient les véhicules d'assaut terrestres de l'Armée - quadripodes TB-TT, tanks à répulseurs, etc. Une armurerie centrale était réservée aux pièces de rechange : moteurs, éléments d'armes, carrosseries et composants électroniques.
Ces pièces pouvaient être acheminées jusqu'aux armureries des différentes zones grâce à un vaste réseau de puits à répulsion. En plus de divers dispositifs de sécurité, une armurerie était toujours gardée par une escouade de soldats appartenant au corps dont elle dépendait. Toutes ses portes étaient équipées de verrous qui ne pouvaient être forcés qu'au prix de longs efforts. Si on s'emparait d'une arme sans taper un certain code sur un terminal, une alarme se déclenchait instantanément. Et si on tapait un code erroné, les portes blindées se refermaient automatiquement, tandis que deux escouades étaient aussitôt dépêchées sur place.
5. Salles de guerre :
Lorsque l'Étoile de la Mort engageait un combat, elle passait aussitôt en Statdef 3. Les stations de planification et d'observation étaient alors activées. Ces stations, que l'on appelait aussi salles de guerre, disposaient de tout l'équipement nécessaire à la conduite d'une bataille. Chaque zone possédait la sienne. Dans ces salles, de grandes cartes tactiques transparentes permettaient de suivre pas à pas toutes les actions des forces en présence. Des techniciens utilisaient des ordinateurs spécialisés pour analyser en temps réel les attaques des unités adverses et préparer des contre-offensives appropriées. Des spécialistes des transmissions écoutaient les messages échangés par les combattants et parvenaient souvent à percer les codes de l'ennemi avec une relative facilité. Ils étaient également équipés pour transmettre des ordres, chaque fois que les officiers imaginaient de nouvelles tactiques au cours d'un affrontement.

Le coeur des salles de guerre était un énorme écran encastré dans le sol. Cet écran montrait en permanence les positions relatives de la station de combat et des vaisseaux qui volaient autour d'elle. Il indiquait également tous les objectifs que pouvait éventuellement atteindre le superlaser, en faisant particulièrement ressortir les adversaires susceptibles d'être visés par cette arme effroyable. Chaque salle de guerre était défendue par deux escouades de soldats de l'Etoile de la Mort.

6. Stations d'armement
Toutes les armes qui constituaient le dispositif défensif de l'Etoile de la Mort étaient contrôlées depuis des stations d'armement. Cela valait pour les tourelles à turbolasers (les plus nombreuses), ainsi que pour les tubes lance-torpilles et le superlaser qui possédait ses propres stations de tir.
- Tourelles à turbolasers : une tourelle à turbolasers était généralement divisée en quatre sections distinctes, protégées par une épaisse coque blindée. La section supérieure, qui abritait les canons, était montée sur un affût rotatif de façon à pouvoir couvrir un arc de tir de 360°. Les tourelles étaient dotées de lasers bitubes ou quadritubes sur pivots qui pouvaient parfaitement tirer en position verticale. Des dispositifs de sécurité empêchaient ces armes de faire feu lorsqu'elles risquaient d'atteindre une portion quelconque de la station - les pilotes de l'Alliance ont profité de cette particularité lors de la Bataille de Yavin en adoptant des trajectoires basses qui gênaient considérablement les tourelles. Les turbolasers étaient surtout efficaces contre les chasseurs stellaires équipés d'écrans et de blindages relativement faibles, mais il existait aussi des canons lourds parfaitement adaptés aux gros vaisseaux de guerre.

La seconde section des tourelles était bourrée de blocs accumulateurs chargés d'emmagasiner l'énergie que l'activateur laser transformait ensuite en rayons de lumière concentrée. Sans ces accumulateurs, les turbolasers auraient été incapables d'exécuter des tirs rapides pendant de longues périodes. Les équipes de maintenance se tenaient dans la troisième section, où se trouvaient également les énormes générateurs à turbines qui alimentaient les canons. La quatrième et dernière section abritait les ordinateurs de visée et de poursuite, ainsi que les canonniers. Ces derniers portaient des casques spéciaux qui les aidaient à ajuster précisément leurs tirs. Toutefois, dès que les vaisseaux ennemis se lançaient dans des manoeuvres complexes, ils devaient passer le relais aux ordinateurs, car eux seuls étaient alors capables de suivre plusieurs cibles simultanément et de repousser une attaque par quelques salves bien placées. Chaque tourelle était gardée par une escouade de fantassins.

- Stations du superlaser : le superlaser de l'Étoile de la Mort était le fleuron de l'industrie militaire impériale. Huit stations produisaient des faisceaux d'énergie concentrée qui se rejoignaient en un point unique (appelé nodule d'amplification) situé devant une énorme lentille de focalisation. Si l'un des huit lasers principaux tombait en panne, quatre autres stations pouvaient prendre sa relève. La lentille, fabriquée à partir d'un cristal d'une extrême pureté, était chargée d'amplifier et de combiner les huit faisceaux en un redoutable rayon superlaser. La puissance de ce rayon pouvait être modulée en fonction des besoins : destruction d'un vaisseau de guerre, bombardement terrestre ou anéantissement d'une planète.

L'Étoile de la Mort avait littéralement été construite autour du superlaser, et la station tout entière n'existait que pour permettre à cette arme de fonctionner.

VIII. Secteur Sécurité
Le Secteur Sécurité avait plusieurs responsabilités importantes : assurer la protection des officiers supérieurs et des dignitaires en visite, patrouiller dans les coursives, garder les portions vitales et les sections interdites de la station de combat, veiller sur les blocs de détention, et maintenir l'ordre dans les couloirs et quartiers de l'Etoile de la Mort. Les officiers impériaux chargés de la sécurité étaient traditionnellement appelés "surveillants" et présentaient la particularité d'avoir toujours une arme sur eux. Leurs hommes portaient tous le même uniforme, à l'exception des gardiens de prison qui n'étaient pas obligés de revêtir l'armure corporelle utilisée par les gardes en patrouille. Le Secteur Sécurité avait pour mission principale de maintenir l'ordre. En effet, si toutes les communautés sont régulièrement sujettes à des tensions et à des explosions de violence, pour qu'elles puissent survivre, il est indispensable que ses membres se respectent mutuellement et collaborent entre eux.
Comme des milliers de personnes aux intérêts contradictoires cohabitaient à bord de la station de combat, le Secteur Sécurité était tenu d'intervenir chaque fois qu'une dispute prenait des proportions intolérables. Il devait également veiller à la protection et au bien être des officiers de haut rang. Le Grand Moff Tarkin, par exemple, ne se déplaçait jamais sans être entouré d'au moins une douzaine d'agents de la Sécurité. Et s'il était fréquent que les dignitaires en visite possèdent leurs propres gardes du corps, cela ne dégageait pas pour autant le personnel de l'Etoile de la Mort de ses responsabilités. Les membres du Secteur Sécurité étaient répartis entre plusieurs services. Les mutations étaient rares, et les agents affectés aux points névralgiques de la station faisaient l'objet d'une surveillance constante.
1. Police
Le service Police comprenait les gardes de la sécurité qui effectuaient les patrouilles et ceux qui devaient rester constamment en alerte afin de pouvoir - en cas de besoin - intervenir le plus rapidement possible en n'importe quel point de la station. Quand il fallait rétablir l'ordre quelque part, c'était toujours la police qui se chargeait de ce travail. Les patrouilles étaient généralement composées de deux gardes qui avaient pour mission de surveiller un quartier particulier. Il était prévu qu'en cas d'urgence, les agents de la sécurité puissent éventuellement agir en dehors de leur territoire de patrouille, mais le cas ne s'est jamais présenté au cours de la brève histoire de la station.
2. Protection
Le service Protection était chargé de la protection rapprochée des officiers et des dignitaires en visite, ainsi que de la défense des sections vitales de la station de combat. Ses hommes ne faisaient pas de patrouilles mais se contentaient de suivre dans tous leurs déplacements les "protégés" placés sous leur responsabilité. Ce service était censé pouvoir appeler la police à la rescousse en cas de problème, mais ses agents étaient parfaitement capables de faire face à toutes les situations sans avoir besoin d'attendre des ordres de leurs supérieurs. Les escouades de protection étaient généralement constituées de six gardes.
3. Surveillance
Les services Surveillance, Police et Protection collaboraient étroitement afin de quadriller efficacement la station de combat. La Surveillance devait recourir à toutes sortes de caméras dissimulées, de senseurs et de signaux d'alarme, pour veiller sur les moindres recoins de la gigantesque Etoile de la Mort. Les postes de surveillance étaient constamment sur le pied de guerre. Installés devant des écrans reliés directement aux caméras dispersées un peu partout, les agents qui travaillaient dans ces postes ne se bornaient pas à attendre que les signaux d'alarme se déclenchent. Si quelque chose leur paraissait louche, ils pouvaient envoyer un Droïd de surveillance enquêter en n'importe quel point de la station.

4. Détention
Le service Détention avait la charge des installations carcérales et des prisonniers. Les innombrables cellules des blocs de détention accueillaient diverses sortes de "pensionnaires" : prisonniers politiques, criminels de droit commun et même membres de l'équipage qui avaient désobéi aux ordres. Les gardiens de prison avaient été spécialement formés pour surveiller les détenus et assurer l'entretien des geôles. Ils étaient aidés dans leur tâche par un système vidéo qui leur permettait de voir en permanence ce que faisaient les prisonniers. II était pratiquement impossible de s'évader des cellules au confort spartiate, car elles étaient dotées de verrous magnétiques, de portes blindées et de parois à triple épaisseur. Un bloc de détention était en principe tenu par un surveillant et 24 gardiens. Le Secteur Sécurité disposait d'un imposant système de caméras et de micros qui lui permettait de "tenir à l'oeil" ce genre d'installation. A la moindre alerte, toutes les unités de sécurité de la zone concernée pouvaient être appelées en renfort dans les plus brefs délais. Ainsi, par exemple, il suffisait que la caméra d'une cellule tombe en panne pour que se déclenche un branlebas général.

5. Interrogation
Comme son nom l'indique, ce service était spécialisé dans l'interrogation des détenus, mais il se chargeait également de leurs dossiers. Diverses techniques permettaient de tirer les vers du nez des prisonniers les plus récalcitrants. Pour obtenir les informations qu'ils désiraient, les interrogateurs avaient aussi bien recours à la psychologie et aux sciences comportementales qu'à la torture et aux drogues les plus variées. Il était très rare qu'un de leurs "patients" résiste longtemps à leurs méthodes d'investigation mentale. Ils disposaient en outre de Droïds spécialisés, tels que les modèles IT-0 et IT-1. Le simple fait de voir un de ces tortionnaires mécaniques pénétrer dans sa cellule suffisait d'ailleurs généralement à pousser un prisonnier à révéler tout ce qu'il savait.

6. Bureau de la Sécurité Impériale
Au sein de la bureaucratie impériale, le BSI tient à la fois du service de renseignements et du corps spécialisé dans les opérations délicates. Il est donc compréhensible que le Secteur Sécurité de l'Etoile de la Mort ait été contraint de collaborer avec cette organisation et de mettre des bureaux à la disposition de ses agents. Les unités de sécurité impériales n'appréciaient pourtant guère les hommes du BSI, dont les méthodes étaient encore plus brutales que les leurs. Le Bureau de la Sécurité Impériale disposait d'agents spécialisés dans la surveillance, les enquêtes, les affaires internes, les interrogatoires, la rééducation et le maintien de l'ordre. Ces gens ne révélaient cependant que rarement à quel service du BSI ils appartenaient. Mieux valait que leurs interlocuteurs restent dans le doute, car leur anxiété pouvait alors les amener à trahir d'éventuelles activités subversives.
De nombreux espions à la solde du BSI opéraient incognito au sein de l'équipage de l'Etoile de la Mort. La plupart se faisaient passer pour des soldats ordinaires, des fonctionnaires, voire des officiers subalternes. Certains droïds étaient même dotés d'une programmation secrète pour servir d'espions, tels que l'unité 5D6-RA7, qui était l'un des "aides" du Grand Moff Tarkin. Ainsi, ils côtoyaient les hommes dans leurs activités quotidiennes, ce qui leur permettait d'enquêter sur les "éléments suspects" avec une plus grande efficacité que les autres agents. Cela n'a rien d'étonnant, puisque les agents ont toujours eu l'habitude de s'épier mutuellement... plus dans leur propre intérêt d'ailleurs, que pour le bien de l'Empire à proprement parler.
Du fait de la vieille rivalité qui opposait les Renseignements Impériaux (un organisme officiellement rattaché à l'Armée) et le BSI (une division du COMPORN que la plupart des militaires jugeaient inutile et coûteuse), les hommes du BSI rencontraient parfois d'énormes difficultés dans l'accomplissement de leur travail. Car si les officiers de l'Empire ne se seraient jamais risqués à s'opposer ouvertement à eux, il ne leur serait jamais non plus venu à l'idée de les aider. Il est arrivé plusieurs fois qu'un agent trop curieux soit affecté à des tâches secondaires ou disparaisse purement et simplement (il est de notoriété publique que le service Assassinat des Renseignements Impériaux avait décidé de "donner une leçon" au BSI).
IX. Secteur Commandement
Le Secteur Commandement régnait sur toute l'Étoile de la Mort. On trouvait en effet un peu partout des salles de commandes d'où était dirigée la station de combat dans son intégralité. En règle générale, ces salles étaient placées sous la responsabilité d'un officier impérial ayant au moins le grade de lieutenant. De nombreux quartiers urbains étaient entièrement supervisés par le Secteur Commandement et faisaient l'objet de mesures de sécurité particulièrement sévères. Au nombre de ces quartiers citons : les passerelles de zone, les innombrables passerelles secondaires et la passerelle principale. L'Etoile de la Mort possédait également une salle du trône que pouvait utiliser l'Empereur lors de ses visites. Son entretien et sa gestion incombaient au Secteur Commandement. Palpatine avait exigé que des salles comme celle-ci soient aménagées à bord de tous les vaisseaux de guerre d'une taille égale ou supérieure à celle d'un Destroyer Stellaire de classe Impériale. Même s'il ne s'en servait qu'exceptionnellement, il tenait à pouvoir disposer d'installations de ce type en toute occasion.
1. Structure de commandement
La structure de commandement de l'Étoile de la Mort était aussi stricte qu'une organisation impériale pouvait l'être. La station de combat était dirigée par une sorte de triumvirat qui comprenait un Grand Moff (Tarkin en l'occurrence). Les deux autres membres de ce trio étaient le Général Tagge, de l'Armée, et l'Amiral Motti, de la Marine. Un politicien chevronné siégeait ainsi en permanence aux côtés de représentants des deux principales branches militaires de l'Empire. Des colonels remplissaient les fonctions de Chefs des Opérations de l'Armée, de la Marine et des Postes de Combat. Chacun disposait de huit majors qui avaient la responsabilité d'un service spécialisé. Quatre autres majors s'occupaient par ailleurs des affaires ayant trait au Secteur Général, au Secteur Entretien/Technique, au Secteur Militaire et au Secteur Sécurité.
Le reste de la structure de commandement était composé - par ordre hiérarchique décroissant - de commandants, de capitaines et de lieutenants. Les grades subalternes n'étant pas considérés comme faisant partie du Secteur Commandement de la station, ils étaient intégrés aux forces opérationnelles. Il convient cependant de noter que le Secteur Commandement n'exerçait pas son autorité sur toutes les personnes présentes à bord. Ainsi, Dark Vador - en tant qu'émissaire dépêché par l'Empereur sur l'Etoile de la Mort - ne rendait des comptes au Grand Moff que par pure courtoisie politicienne. Il n'était assujetti à aucune instance dirigeante de la station de combat et pouvait donner directement des ordres aux colonels et aux officiers de grade inférieur. On sait en outre qu'il a, en plusieurs occasions, obligé le général et l'amiral à se plier à sa volonté.
De même, si les troupes de choc pouvaient éventuellement collaborer avec la Marine et l'Armée, elles ne leur étaient absolument pas subordonnées. En effet, ces unités d'assaut n'étaient véritablement soumises qu'à l'Empereur lui-même, et elles possédaient leur propre structure hiérarchique totalement distincte de la chaîne de commandement normale. On s'accorde généralement à penser qu'elles obéissaient aveuglément à l'émissaire de Palpatine, mais cela n'a jamais été prouvé et il se peut très bien qu'elles se soient contentées de suivre les ordres qui leur paraissaient répondre à leurs critères de loyauté. Quoi qu'il en soit, elles ont toujours accepté de coordonner leurs actions avec celles des autres unités combattantes et n'ont jamais désobéi au triumvirat dirigeant.
2. Postes de commandement
L'expression poste de commandement désignait toutes les consoles de supervision tenues par un officier impérial ayant au moins le grade de lieutenant. Ainsi, les stations d'armement dépendaient normalement du Secteur Militaire, mais étaient néanmoins équipées de postes de commandement du fait qu'elles étaient placées sous la responsabilité d'un officier supérieur (un capitaine, généralement). Cet officier exerçait ses fonctions et donnait tous ses ordres depuis son poste de commandement, une sorte de console spécialisée qui faisait office de mini-passerelle. Chacune de ces consoles regroupait pas moins de huit tableaux de commande séparés. Quatre étaient réservés aux tâches spécifiques exécutées par la station. Les autres étaient reliés directement à la passerelle dont dépendait le poste ; ils servaient aux transmissions, à l'évaluation des dommages et aux échanges avec le système informatique central. La sécurité des postes de commandement était en principe assurée par quatre gardes. L'officier responsable pouvait cependant, en cas de besoin, utiliser sa console pour appeler en renfort d'autres gardes, des troupes de choc ou même des soldats de l'Etoile de la Mort.

3. Passerelles actives et auxiliaires
Chaque zone de l'Etoile de la Mort possédait sa propre passerelle de commandement (il y en avait donc 24 au total, soit 12 par hémisphère), d'où les activités des quartiers étaient coordonnées, entre elles et avec celles des autres zones. Ces passerelles, chargées des opérations de routine de la station de combat, étaient dirigées par des majors et leurs assistants qui s'occupaient également de certains domaines particuliers (comme la logistique et le personnel). Dans la pratique, les majors déléguaient généralement leurs responsabilités à leurs subalternes et ne prenaient le commandement des opérations qu'au moment des alertes.
Les passerelles étaient toutes reliées directement à la passerelle principale. Elles étaient défendues par six gardes de la Sécurité et deux soldats des troupes de choc. Si une passerelle de commandement venait à être mise hors d'usage à la suite d'une attaque, d'un accident ou d'une défaillance technique, des dizaines de passerelles auxiliaires pouvaient aussitôt prendre sa relève. Celles-ci, bien que relativement moins spacieuses, étaient dotées des mêmes équipements que les passerelles actives. Le confort de leurs aménagements laissait toutefois à désirer, car elles avaient été conçues dans un but strictement utilitaire.
4. Passerelle principale
Le triumvirat Tarkin/Tagge/Motti régnait sur l'Etoile de la Mort depuis la section du noyau de commandement que l'on appelait la "passerelle principale". Cette passerelle était un gigantesque Q.G. qui supervisait en permanence toutes les stations de travail et tous les fichiers de la station. Les informations collectées par les autres passerelles, les appareillages sensoriels, les centres de communication et même les tours de contrôle étaient retransmises par le biais du réseau informatique central jusqu'aux innombrables moniteurs et écrans holographiques de la passerelle principale.
Les membres du triumvirat, ainsi que les chefs des opérations qui leur étaient directement subordonnés, possédaient tous leurs propres consoles de commandes. Des équipes composées d'officiers subalternes, de droïds et d'engagés se relayaient en continu dans cette installation. La passerelle principale aurait aisément pu contrôler la station de combat toute entière, mais il était plus pratique et plus efficace de laisser les passerelles actives des zones accomplir une partie du travail. Quoi qu'il en soit, en cas d'urgence, les centres de commandement secondaires pouvaient toujours être déconnectés afin que toutes les opérations soient dirigées depuis la passerelle principale. Seul le centre de commandement de la salle du trône (situé un étage en dessous de la salle du trône proprement dite) avait la priorité sur cette dernière.
En plus des officiers et des équipes de travail, douze gardes étaient chargés de protéger le triumvirat. Seize soldats des troupes de choc veillaient en outre à ce que le personnel exécute bien les volontés de l'Empereur. Au cas - fort improbable - où la passerelle principale aurait été gravement endommagée, l'Etoile de la Mort aurait pu être dirigée depuis une passerelle de zone ou depuis le centre de commandement de la salle du trône. Les bureaux des membres du triumvirat et de leurs adjoints se trouvaient juste à côté de la passerelle principale. Lorsque les commandants voulaient s'entretenir de sujets importants à l'écart d'éventuelles oreilles indiscrètes, ils disposaient d'une grande salle de conférence spécialement conçue à cet effet. Enfin, une cabine de communication holographique particulière permettait au Grand Moff d'avoir des conversations privées avec l'Empereur chaque fois qu'il le désirait.

5. Salle du trône
Bien que de nombreuses personnes croient encore que la salle du trône aménagée à bord de l'Etoile de la Mort n'était qu'une installation symbolique destinée à apaiser l'Empereur, il s'agissait en fait d'un centre de commandement parfaitement opérationnel. Depuis son trône, l'Empereur pouvait diriger, surveiller et contacter tous les points de la station ; il exerçait ainsi un contrôle absolu sur son arme ultime. Cette prérogative était exclusivement réservée à Palpatine, car toutes les commandes avaient été réglées sur ses ondes biologiques et mentales. Un usurpateur n'aurait pas pu s'en servir. La salle du trône était installée au sommet d'une tourelle externe, et on y jouissait ainsi d'une vue splendide sur l'espace environnant. La tourelle était dotée d'un blindage particulièrement épais, et la coque autour d'elle avait été doublement renforcée afin de pouvoir résister à n'importe quelle salve d'artillerie. Cet endroit était virtuellement imprenable depuis l'extérieur.
Les appartements de l'Empereur, ainsi que les quartiers de ses gardes du corps et de ses conseillers, avaient été aménagés en dessous de la salle. Au pied de la tour, se trouvait également une salle du trône "de secours", qui pouvait être employée si la première venait à être endommagée. Les coursives qui conduisaient à la salle du trône et aux appartements impériaux étaient bourrées de pièges et de dispositifs de sécurité afin d'empêcher toute intrusion inopinée. Ainsi, par exemple, quand on voulait emprunter le couloir piégé qui permettait d'accéder au turbo-ascenseur privé de l'Empereur, on était d'abord obligé de taper un code d'identification. Si l'on se trompait, on se retrouvait instantanément soumis à un tir croisé de blasters et on devait franchir un bouclier à répulsion. Lorsqu'ils étaient inoccupés, la salle du trône et les appartements impériaux étaient gardés par quatre escouades des troupes de choc. Quand l'Empereur était présent, ces troupes étaient remplacées par quatre escouades de gardes royaux.

X. Conclusion
Malgré toute sa puissance, l'Étoile de la Mort n'était pas exempte de défauts de conception, dont le plus important était sans conteste la mauvaise protection des conduits d'aération extérieurs qui, malgré leur petite taille, pouvaient être utilisés pour y loger un ou plusieurs projectiles de forte puissance, dans le but de déclencher une réaction en chaîne qui viendrait à terme à bout du mastodonte impérial. C'est exactement ce scénario qui se déroula lors de la Bataille de Yavin, qui vit la victoire d'une trentaine de chasseurs stellaires légers contre la puissante Étoile de la Mort. Cette bataille épique, qui restera dans les annales de la Guerre Civile Galactique comme le tournant du conflit, fut un évènement terrible pour l'Empire, qui perdit non seulement des quantités astronommiques de matériel, mais également plus d'un million de ses meilleurs soldats et techniciens... Mais surtout, en démontrant qu'il était possible de résister à l'Empire et de lui infliger une défaite militaire importante, l'Alliance Rebelle s'acquit à partir de ce moment la loyauté de nombreux mondes opprimés et amena un nombre important de volontaires à prendre les armes contre le régime de Palpatine...

En savoir plus
Les sources les plus récentes s'accordent sur une taille de 120 kilomètres de diamètre pour la première Étoile de la Mort, cependant elle a fait l'objet de divers changements au fil du temps.La première source à donner une taille fut l'un des livres de ressources du jeu de rôle de West End Games : 120 km. Plus tard, d'autre sources, comme The Incredible Cross-Sections, donnèrent une taille de 160 km. De son côté, le concepteur de la maquette du film, Grant McCune, parlait d'une taille de 216 km, sur la base de la taille de la maquette (120 cm), représentée en 1/180 000. Finalement, avec le soutien de Leland Chee, le livre Death Star Owner's Workshop Manual rétablie définitivement une taille de 120 km de diamètre en 2013.
Au début de la conception de l'Étoile de la Mort, la tranchée devait se situer à l'équateur et fut plus tard déplacé sur l'hémisphère nord du vaisseau. Certains éléments de l'Épisode IV laissent toujours transparaitre cette conception initiale.

774 576 membres d'équipage
378 685 agents de maintenance
2 500 turbolasers
2 500 turbolasers lourds
2 500 canons laser
2 500 batteries ioniques
768 rayons tracteurs
7 200 TIE
4 croiseurs d'intervention
3 600 navettes d'assaut
2 840 vedettes Skipray
13 000 appareils de soutien
1 860 barges
11 016 véhicules terrestres





Continuité Star Wars et ligne éditoriale HoloNet
Il existe dans Star Wars plusieurs continuités indépendantes les unes des autres, impliquant des histoires parallèles pour certains personnages, ou autres éléments (époques, planètes, vaisseaux, etc.).
Star Wars HoloNet distingue quatre types de continuités : Légendes, Canon, The Star Wars, Infinities ; et les informations hors Continuité.