
Continuité : Légendes
La Flotte Impériale ayant peu goûté le concept des Destroyers Stellaires de classe Victoire, Kuat Drive Yards fut prié de revoir en profondeur les plans du Gladiator ; quoiqu'il en soit, le résultat final s'avéra très différent de ce qu'avait imaginé Walex Blissex. Davantage pensé comme un patrouilleur ou un destroyer de poche que comme un vaisseau capital, le Destroyer Stellaire de classe Gladiator fut décliné en deux versions, le Mark-I et le Mark-II, et essentiellement employé pour porter la voix de l'Ordre Nouveau dans les franges les plus reculées de la galaxie.
Suffisamment puissants pour engager les vaisseaux capitaux de léger tonnage que pouvaient leur opposer les forces de défenses planétaires ou les gangs de pirates qu'ils croisaient, les destroyers de classe Gladiator figuraient souvent parmi les premiers destroyers impériaux que les mondes encore non-alignés pouvaient apercevoir pénétrer dans leur système. En effet, avant le début de la Guerre Civile Galactique, le Gladiator était l'une des composantes essentielles de la fameuse doctrine Tarkin ; anormalement imposants et surpuissants par rapport à leur rôle de simples patrouilleurs, ces vaisseaux, qui opéraient seuls la plupart du temps, suffisaient à inspirer l'effroi aux populations locales si tant est qu'elles se montraient hostiles.
Néanmoins, si les Gladiator remplirent parfaitement leur rôle pendant de nombreuses années - on peut citer la mission accomplie par l'Amiral Terrinald Screed sur la planète Roon - les prémices de la Guerre Civile Galactique changèrent sensiblement la donne. La flotte de la toute jeune Alliance Rebelle tendait à se montrer de plus en plus menaçante. Encore trop faible pour se permettre un affrontement frontal avec la Flotte Impériale, elle était néanmoins devenue suffisamment organisée et structurée pour mener avec succès des tactiques de guérillas contre des forces impériales isolées. Les destroyers de classe Gladiator devinrent donc une cible de choix et bien souvent une poignée de vaisseaux capitaux Mon Calamari suffisait à les neutraliser.

Image extraite des previews pour le jeu Star Wars : Armada sur le site de Fantasy Flight Games.
Face à ces attaques de plus en plus répétées et agressives, des groupes de pirates emboîtèrent le pas de l'Alliance. De plus en plus audacieux, ces renégats s'offrirent même le luxe d'en capturer un certain nombre aux travers d'embuscades ou de raids dans des docks de réparation impériaux ; l'exemple le plus célèbre étant sans doute celui du Demolisher capturé par des pirates environ quinze ans avant la Bataille de Yavin. Quoiqu'il en soit, étant donné le redoublement des combats entre la Flotte Impériale et l'Alliance Rebelle dans les années qui suivirent, on peut penser que l'usage qu'avait fait la flotte de ces vaisseaux fut sérieusement remis à plat.
Le design du Gladiator était pour le moins original. Tandis que ses lignes extérieures le situaient à mi-chemin entre le Destroyer Stellaire de classe Impériale et le croiseur de classe Broadside kbd-1 (lui-même basé sur le Gladiator), le vaisseau était doté d'une passerelle de commandement rappelant celle du vaisseau-amiral de Mils Giel. Doté d'un confort et de systèmes de survie comparables aux autres destroyers, le Gladiator embarquait, comme cela a été dit précédemment, un arsenal offensif conséquent.
Armé de 30 batteries turbolaser légères, 12 batteries laser de défense rapprochée, 2 batteries de lance-missiles à concussion (pour un total de 300 missiles en réserve) et de 3 rayons tracteurs, le Gladiator avait surtout l'avantage de ses deux escadrons de chasseurs qu'il pouvait déployer depuis trois baies d'envols respectivement situées à la proue et sur ses flancs. Enfin, d'une autonomie de deux ans, le Gladiator ne disposait que d'un équipage réduit de 1.255 personnes et 1.200 hommes de troupe.
(*) Note : les chiffres entre parenthèses sont les chiffres officiels donnés par l'édition SAGA du jeu de rôle. Cette édition utilise une autre échelle pour diverses caractéristiques, dont le nombre d'armes. Bien qu'il n'existe pas de guide de conversion officiel sur ce point précis, nous avons pu constater que, dans la majorité des cas, le nombre d'armes énergétiques était divisé par 6 (les armes cinétiques comme les torpilles ou missiles restent inchangées). Pour refléter davantage les proportions habituellement constatées, et pouvoir comparer avec des vaisseaux plus connus, nous avons donc pris la liberté de mettre un chiffre plus "réaliste", et d'indiquer entre parenthèses le chiffre officiel. Les chiffres indiqués par l'HoloNet ne sont donc pas officiels et ne sont fournis qu'à but indicatif.

Image extraite du guide WOTC The Force Unleashed Campaign Guide (Saga Edition)

12 (2*) batteries laser de défense rapprochée
2 batteries de lance-missiles à concussion
3 rayons tracteurs
24 chasseurs TIE
Divers
Continuité Star Wars et ligne éditoriale HoloNet
Il existe dans Star Wars plusieurs continuités indépendantes les unes des autres, impliquant des histoires parallèles pour certains personnages, ou autres éléments (époques, planètes, vaisseaux, etc.).
Star Wars HoloNet distingue quatre types de continuités : Légendes, Canon, The Star Wars, Infinities ; et les informations hors Continuité.