Frégate MC30c

  De facture Mon Cal, peuple réputé dans toute la galaxie pour la qualité et la finesse de ses réalisations en matière de construction navale, la Frégate MC30c constituait à elle seule un véritable bijou de technologie. Introduite au cours de la Guerre Civile Galactique, elle était alors considérée comme l'un des plus redoutables vaisseaux de sa catégorie.

  Ses lignes fluides, sa structure élancée et sa magnifique queue de poupe faisaient surtout penser à un navire de plaisance, comme c'était d'ailleurs le cas pour un grand nombre de ses prédécesseurs. Mais il ne fallait pas s'y tromper car il s'agissait bien là d'une frégate lance-torpille. Pour tout dire, elle était pourvue de plus d'une trentaine de pièces d'artilleries, partagées entre 16 turbolasers moyens, 16 canons laser bitubes, 2 lance-torpilles protoniques lourds ainsi que 6 lanceurs de bombes à fragmentation. Cette audacieuse combinaison de turbolasers et de différents lanceurs constituait un véritable pari dans le domaine du combat spatial, mais offrait à ce navire une incroyable puissance de feu au regard de son tonnage. Concentrées en un même point, les vagues successives de torpilles et de bombes pouvaient réduire n'importe quel ennemi à l'état d'épave fumante. L'armement à proton, au potentiel  extrêmement destructeur, se révélait d'une effrayante efficacité contre les vaisseaux capitaux. A l'inverse, les bombes à fragmentions trouvaient surtout leur utilisé dans la lutte anti-chasseurs, car une fois dispersées dans l'espace profond ces dernières étaient capable de détruire ou de refouler d'éventuels poursuivants.

Une Frégate MC30c lors d'une patrouille intra-système.
Image de Fantasy Flight Games pour le jeu Star Wars Armada

  
  Mais ce n'était pas ses seuls atouts. La MC30c était effectivement l'un des navires les plus rapides jamais conçus par les chantiers Mon Calamaris et elle s'était vue dotée de
puissants boucliers déflecteurs. Le vaisseau tout entier était donc pensé comme un subtil équilibre entre armement, vitesse et boucliers. Son talon d'Achille se trouvait cependant dans une faiblesse structurelle, moins robuste que la moyenne, et peut-être aussi dans l'absence de chasseurs embarqués. Pour cette raison, il était rare qu'une de ces frégates opère loin de sa flotte d'attache. Au niveau de l'équipage, celui-ci rassemblait 820 marins et officiers, complété par un petit contingent de 95 soldats. Du reste, le navire disposait d'une autonomie de deux années standards, d'une excellente hyperpropulsion de classe 1 et d'une capacité d'emport de 3500 tonnes métriques de cargaison. D'une valeur de 9 500 000 crédits à l'état neuf, cette frégate était aussi déclinée dans une version de reconnaissance, quoique toujours armée de lance-torpilles.

  Bien que présente en nombre relativement restreint dans les escadres de la Flotte Rebelle, la Frégate MC30c constitua dès son arrivée sur les champs de bataille une bien mauvaise surprise pour les capitaines impériaux, au même titre d'ailleurs que l'une de ses contemporaines, la Frégate d'Assaut MK II. Il est fort probable vu leur potentiel que les MC30c continuèrent de servir sous la bannière de la Nouvelle République après la Bataille d'Endor.

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