Patrouilleur IR-3F

  Ces appareils de patrouille longs de 110 mètres et de facture relativement ancienne à l'époque de la Bataille d'Endor formaient le cœur du dispositif de défense de la planète Bakura lors de l'attaque du système impérial par les envahisseurs ssi-ruuk. Les cinq IR-3F dont disposait Bakura lors de l'attaque furent une aide précieuse pour contenir les envahisseurs le temps que l'Alliance Rebelle envoie une flotte de secours, et même si seulement trois survécurent à la bataille, on peut considérer que ces vaisseaux contribuèrent à sauver le peuple de Bakura.

  Construit par la société Sienar, surtout engagée dans le domaine des chasseurs stellaires, le patrouilleur IR-3F est un vaisseau dont le rayon d'action est limité en raison de l'absence de toute hyperpropulsion. Il bénéficie en contrepartie de puissants moteurs subluminiques et de la possibilité d'évoluer en milieu atmosphérique à la vitesse de 1000 kilomètres à l'heure. L'avantage du modèle IR-3F est double : il ne nécessite qu'un personnel très réduit de 11 personnes, trois hommes d'équipage et huit artilleurs, et dispose d'un armement somme toute important au regard de sa taille, puisqu'il s'agit en l'occurrence de quatre turbolasers jumelés qui peuvent constituer une menace pour les appareils de faible tonnage ou les chasseurs ennemis. Ils sont en revanche totalement inefficaces contre les bâtiments de guerre lourds, mais le patrouilleur IR-3F n'a de toute façon jamais été pensé pour la lutte spatiale à grande échelle : c'est au mieux un vaisseau capable de surveiller une zone donnée et éventuellement de ralentir la progression d'un adversaire lourdement armé, en aucun cas de la stopper. Les équipages qui embarquent sur les patrouilleurs IR-3F partent en général pour des missions courtes n'excédant jamais trois mois - la limite pour des appareils de cette classe. Lors de ces missions souvent tranquilles, les dix soldats que peut embarquer le patrouilleur n'ont en général pas grand-chose à faire si ce n'est contrôler les vaisseaux de passage et, plus rarement, mener des opérations d'abordage limitées.