Sous-marin Manta

  La Fédération du Commerce rencontra beaucoup de difficultés lorsqu'elle voulut frapper les cités sous-marines des Gungans qui étaient situées sur Naboo. Les raisons de ces problèmes étaient que dans l'arsenal de la gigantesque organisation marchande, il y avait certes beaucoup de troupes terrestres (constituées de droïdes de combat, de C.A.B, de droïdes destroyer...) ou de forces spatiales essentiellement formées de chasseurs droïdes mais qu'il n'y avait pas d'engins capables de frapper l'ennemi sous les mers ou autres étendues liquides.

  Nute Gunray décida alors de faire développer un sous-marin droïde de combat pour pallier aux lacunes en ce domaine de la Fédération du Commerce. Plusieurs prototypes lui furent vite présentés et ce sont les ingénieries Hoar Chall de Charrian XI qui remportèrent le contrat avec leurs sous-marins automatisés de classe Manta. Leurs créations possédaient quelques défauts techniques d'importance mais, si elles étaient employées en masse, elles parvenaient sans peine à submerger et éliminer leurs ennemis.

  Le sous-marin de classe Manta est un appareil avec de grands ailerons en forme de demi-lune situés à l'avant de l'appareil et équipé d'une unité de propulsion en forme de long cylindre située à l'arrière du bâtiment. Cette unité, constituée d'un système d'hyper cavitation couplé à un répulseur modifié, lui confère une bonne vitesse dans l'élément liquide et surtout une grande manoeuvrabilité. Le poste de pilotage, occupé par un cerveau droïde, se situe à la jointure entre les deux parties de l'appareil. Ce dernier est sans aucun doute le principal défaut du droïde aquatique ; il est en effet très peu développé et possède donc une intelligence très réduite ce qui handicape beaucoup le Manta lors des combats.  

  Le submersible automatisé est assez petit ; en effet il ne mesure que trois mètres neuf de long et deux d'envergure au niveau des ailerons avant, la partie la plus large de l'engin. Cette caractéristique, couplée avec une bonne propulsion, lui donne sa grande agilité.

  L'armement du sous-marin de combat est, quant à lui, stocké dans des soutes prévues à cet effet dans la partie en forme de demi-lune de l'appareil. Les droïdes Manta peuvent être armés différemment selon la version de l'appareil ; il existe en effet trois types d'engins : le premier type est équipé uniquement de canons laser, le deuxième de torpilles énergétiques et enfin un troisième type possède un assortiment de canons laser et de torpilles. Ce dernier type de droïde Manta est sans aucun doute le plus efficace et utile ; il fut aussi le modèle le plus produit en série par les ingénieries Hoar Chall.

  Les concepteurs de l'appareil ne purent installer, malgré leur acharnement, un système de voilure à géométrie variable comme cela avait déjà était fait pour le chasseur droïde. Ce système ingénieux aurait permis au droïde Manta de naviguer facilement à des profondeurs très variées mais il ne put donc pas être mis en place... Hoar Chall compensera ce défaut en faisant baisser le prix de vente du Manta et en développant gratuitement une technologie innovante permettant à des droïdes de combat équipés de speeders Mvr-3 de se mouvoir et de combattre sous l'eau.

  La Ligue d'Isolation Quarren se dota elle aussi d'un grand nombre de ces sous-marins dès qu'elle passa des accords d'assistance mutuelle avec Dark Tyranus. Ces droïdes furent déployés en vue d'une prochaine attaque contre leurs voisins les Mon Calamari et les troupes de la République.

  Le premier engagement majeur auquel le droïde Manta participa fut donc logiquement la bataille de Mon Calamari où les droïdes de combat aquatiques eurent à lutter, aux côtés des Quarrens de la Ligue d'Isolation, contre les forces combinées des chevaliers mon calamari et des sea troopers républicains. Les forces séparatistes furent finalement défaites mais les droïdes Manta infligèrent tout de même de lourdes pertes à leurs adversaires.

  Les droïdes Manta ne participèrent ensuite que très peu à la guerre des clones pour être réellement déterminants... leur spécialisation extrême, si elle constituait un avantage sur les planètes aquatiques, les rendait cependant totalement obsolètes pour tout autre type de terrain...