Navette de classe Peth

  Conçue par la société Rothana Heavy Engineering, la navette de class Peth était un transport de prisonniers à court rayon d'action (1 journée d'autonomie) utilisé par forces de l'Empire Galactique. Figurant en bonne place dans les hangars des vaisseaux prisons de classe Purgatory et des complexes pénitentiaires, les navettes de classe Peth étaient des transports au confort spartiate et spécialement étudiés pour rendre toute évasion et/ou mutinerie impossible. Essentiellement utilisés dans le cadre de transferts orbitaux, on pourra citer le cas de la planète prison Ord Vaxal, où elles étaient utilisées à cet effet par les hommes de la Moff Adria Reyn.

  De forme oblongue et massive, d'une envergure de 35 mètres, les navettes de classe Peth n'étaient absolument pas destinées au combat ; ses 2 canons lasers et ses 2 blasters lourds à répétition, montés sur des tourelles rétractables, étant essentiellement là pour repousser les curieux qui s'approcheraient d'un peu trop près. En réalité, on peut même aller jusqu'à dire qu'elles n'étaient que de grosses boites métalliques à l'image de leur vaste soute. D'une capacité en charge de 20 tonnes métriques, cette immense salle était en fait l'endroit où étaient entassés les détenus, ce jusqu'à une quarantaine ; totalement isolée du cockpit par une épaisse cloison pour des raisons de sécurité évidentes (l'équipage accédaient au cockpit par une rampe dédiée), l'endroit était dépourvu de tout confort et du moindre équipement de sécurité. Tout au plus, les prisonniers pouvaient-ils espérer s'agripper à des bancs (rétractables dans le sol)  pendant les rapides et tumultueuses descentes dans l'atmosphère (850 km/h).

  Au terme du voyage (typiquement une descente sur Ord Vaxal), l'équipage procédait généralement de la manière suivante : stationnant à environ 3 ou 4 mètres du sol au dessus d'une position préprogrammée dans l'ordinateur de vol, les pilotes actionnaient l'ouverture de deux immenses portes battantes situées à l'arrière de la navette. A ce moment, les prisonniers ne disposaient que d'à peine six secondes pour sortir, s'éloigner et espérer survivre. Auquel cas, les pilotes, au moment de repartir, cabraient leur navette à la verticale et réactivaient les moteurs… Si par miracle, un prisonnier était parvenu à rester à bord, tout était prévu ; en effet, les pilotes étaient censés opérer leur remontée vers le vaisseau-mère en laissant les portes arrière de la navette grandes ouvertes exposant ainsi les éventuels resquilleurs au vide spatial et à une mort certaine.