
Continuité : Canon
L'U-wing était issu du même constructeur spatial que le X-wing qui constituait le fer de lance de la Rébellion, à savoir Incom. Très peu de temps après la sortie de l'U-wing, l'entreprise s'est vue nationalisée par le régime autoritaire impériale, ce qui a provoqué l'arrêt quasi instantané de la production du chasseur, pourtant à peine abouti. Pour cette raison, l'U-wing était excessivement rare, car jamais produit en masse.
C'est Bail Organa, sénateur d'Alderaan et partisan, sinon fondateur, de la Rébellion, qui a permis à celle-ci de se procurer une cargaison d'U-wings : Organa a manipulé les archives sénatoriales pour que ladite cargaison s'«égare" avant d'être récupérée par l'Alliance.
Ainsi la Rébellion se dota d'un appareil idéal selon ses critères : le U-wing consistait en un grand appareil d'interception robuste et bien défendu, doté d'un hyperdrive et de quatre propulseurs qui lui assurent une propulsion plus que correcte.
Mais surtout, l'U-wing se distinguait par sa soute, pouvant accueillir jusqu'à huit passagers en plus des deux membres d'équipages. Si la capacité faisait pâle figure en comparaison des navettes impériales destinées aux mêmes missions, c'est amplement suffisant pour les effectifs réduits de l'Alliance.

L'armement standard de l'U-wing se résumait à ses deux canons laser de proue, armement plutôt léger en comparaison des capacités offensives impressionnantes des autres chasseurs de l'Alliance. Il était conçu avant tout pour débarquer puis soutenir l'infanterie qu'il transporte. Sa faible maniabilité cantonnait ces deux canons lasers à de l'attaque au sol. Le U-wing n'avait pas l'agilité pour faire face à des chasseurs tels que les TIE de l'Empire.
Cela étant, la Rébellion, comme à son habitude, sut adapter ses outils à ses besoins : la plupart des U-wings profitèrent en effet des larges portes de leurs soutes pour se voir installer des canons sur tourelles qui transforment le transport en une véritable canonnière. Ces armes additionnelles sont essentielles pour les missions d'exfiltration dans lesquelles l'U-wing est tout indiqué. Des spécialisations d'artilleurs ont même vu le jour dans les unités rebelles employant des U-wings, tels que Bistan, l'Iakaru.
Au sol, l'U-wing a ses ailes démesurées repliées vers l'avant, lui conférant la silhouette caractéristique qui lui a donné son nom. Cette configuration permet de gagner de la place à l'atterrissage, et favorise la discrétion. Il prend également cette forme lors d'un saut en hyperespace.
En vol, ces ailerons, plus long que le corps du vaisseau lui-même, pivotent vers les côtés, légèrement jusqu'en arrière, donnant une envergure démesurée à l'appareil. Dans ce mode de vol, le refroidissement des moteurs et la répartition des boucliers est améliorée, ce qui renforce les capacités de combat de l'U-wing. S'il n'est pas conçu pour les duels aériens, l'U-wing peut tout de même se défendre face à une menace modérée.

En tant qu'appareil polyvalent, l'U-wing excella dans les missions d'infiltration, de largage, d'exfiltration : sa qualité de chasseur et les performances en conséquence lui permirent aisément de se faufiler derrière les lignes impériales, en plein cœur des installations, pour y déposer un commando rebelle, sans avoir à limiter la taille du groupe. Par la suite, l'U-wing restait suffisamment puissant et agile (pour un transport) pour assurer une couverture si le besoin s'en faisait sentir.
En fait, le plus gros défaut de l'U-wing, prix de cette merveilleuse polyvalence, était sa taille : pour arriver à faire rentrer un transport de troupes dans un chasseur, le sacrifice s'opéra sur la capacité en carburant et en oxygène : l'U-wing était trop petit pour des opérations longue distance avec les besoins respiratoires de dix personnes et sa propre capacité en carburant.
Malheureusement, cette contrainte va à l'encontre direct des nécessités de l'Alliance : les opérations sur Scarif, Eadu et surtout Jedha prouvèrent que celle-ci devait passer outre les recommandations. Il n'est pas étonnant qu'un appareil de l'Alliance soit lourdement sollicité, et il est plus que probable que l'usure qui découle de cette utilisation forcée ait accentué encore davantage la rareté des U-wings, ou du moins celle de leur usage.
S'intégrant à merveille dans la flotte militaire de l'alliance, l'U-wing fit le lien entre les deux forces militaires phares de l'Alliance Rebelle : le Corps des Intercepteurs, fer de lance de l'Alliance et les Forces Spéciales, composante essentielle de l'infanterie spécialisée dans l'infiltration et les tactiques de guérilla.
L'U-wing a joué un rôle fondamental dans la bataille de Scarif, en débarquant des renforts aux éclaireurs rebelles : grâce à leur action, la diversion des troupes de l'Empire a pu être suffisamment prolongée pour permettre la transmission des plans volés de l'Etoile de la Mort.
Parallèlement, la vélocité de l'U-wing a permis de se faufiler en même temps que d'autres chasseurs sous le bouclier de la planète.
Alors que les escadrons Rouge et Or de l'Alliance étaient composés uniformément de X et Y-wings, respectivement, l'escadron Bleu, beaucoup plus hétéroclite, rassemblait les 3 types d'appareils, sous le commandement du général Merrick, chef de l'aviation rebelle en tant que Leader Bleu. Pour cette raison, l'escadron bleu fut dépêché au sol pour aider l'équipe Rogue One sur Scarif alors que les deux autres restaient en orbite pour la bataille spatiale.
La Bataille de Scarif, première victoire de l'Alliance sur l'Empire, reste un lourd tribut à l'Alliance, et la perte de vaisseaux aussi précieux que l'U-wing n'est pas des moindres dans le prix à payer pour voler les plans de l'Etoile de la Mort.
Même s'il restait des U-wings dans les rangs de l'Alliance, l'on comprend aisément que l'Alliance ait recherché d'autres alternatives au transport de ses escouades de forces spéciales, comme par exemple l'emploi d'une navette impériale volée.


8 passagers
Continuité Star Wars et ligne éditoriale HoloNet
Il existe dans Star Wars plusieurs continuités indépendantes les unes des autres, impliquant des histoires parallèles pour certains personnages, ou autres éléments (époques, planètes, vaisseaux, etc.).
Star Wars HoloNet distingue quatre types de continuités : Légendes, Canon, The Star Wars, Infinities ; et les informations hors Continuité.