
Continuité : Légendes
De ce concept naquit le vaisseau d'exploration de classe Trident, un navire de reconnaissance longue portée abritant dans ses entrailles un véritable concentré de technologies comme par exemple ces propulseurs spécialisés qui furent plus ou moins empruntés aux Sedrians. Capable de résister aussi bien à des pressions extérieures extrêmes qu'au vide spatial, l'atout maître du Trident réside dans sa capacité à plonger dans les océans et à s'y mouvoir. D'aucun pourrait dire que cette capacité est un simple gadget bien au contraire ; grâce son système de propulsion auxiliaire, ses senseurs et sa coque faîte d'un alliage dernier cri, le Trident est un submersible extrêmement performant capable de plonger dans les fosses les plus profondes (10 kilomètres) et ce à grande vitesse (200 km/h).
Comme l'on peut s'en douter, de telles innovations vont de paires avec un coût élevé et cela n'est pas peu dire : tandis qu'une majorité d'entre elles requéraient l'utilisation de composants fabriqués sur mesure et l'utilisation de métaux extrêmement rares, d'autres n'en étaient encore qu'au stade de prototypes lorsque le Trident fut introduit pour la première fois sur le marché. De fait, le Trident, pour un vaisseau de ce type, était l'un des plus exorbitants de la galaxie (soit 1 475 000 crédits !).
D'une longueur de 82,5 mètres, le Trident a été aménagé sur deux ponts : tandis que le pont supérieur, le plus vaste, loge l'ensemble des équipements et la machinerie, le pont inférieur, comparable à une nacelle, abrite la passerelle de commandement du Trident et sert de lieu de vie pour l'équipage.

Image extraite du Polyhedron #165
Le pont supérieur est composé des sections suivantes :
• Le hangar principal : situé à la proue, le hangar permet à l'équipage de débarquer du matériel lourd à l'extérieur par l'intermédiaire d'un vaste élévateur monté sur de puissants vérins hydraulique ; ces opérations de déchargement pouvant être surveillées depuis la baie de la passerelle de commandement en contrebas. Le Trident étant également un submersible, le hangar est équipé de systèmes de contrôle de pression et de pompes à eau très puissants permettant ainsi d'utiliser sans risque le sas comme une piscine de plongée même dans les hautes profondeurs ; il devient alors aisé d'y déployer de petits sous-marins ou des droïdes de reconnaissance.
• La salle informatique : en plus de traiter et de sauvegarder les données recueillies par les senseurs du navire et par l'équipage dans ses travaux de recherche scientifique, cette pièce secrète abrite l'interface permettant de communiquer avec le cœur des systèmes d'information du Trident. Intelligence artificielle sophistiquée, le cerveau-droïde du Trident a été conçu pour rester loyal à l'équipage en toutes circonstances mais a été malgré tout dotée d'un zest de curiosité pour la chose scientifique, quoi de plus normal pour un vaisseau d'exploration…
Si néanmoins cette intelligence artificielle venait à défaillir, le capitaine garde la possibilité de repasser en mode manuel et ce très simplement puisqu'il lui suffit de prononcer une série de mots clés préprogrammés.
De part sa nature extrêmement sensible, ce lieu secret a été équipé d'un sas pressurisé et d'un blindage rendant inopérant les scans des senseurs. En dernier lieu, il reste également le refuge le plus sûr pour l'équipage au cas où des pirates ou d'autres forces inamicales s'introduiraient à bord.
• Le compartiment de contrôle des armes : cette pièce est dédiée au contrôle des systèmes offensifs et défensifs du vaisseau ce qui inclut une tourelle laser bitubes, un lanceur de mines à concussion (12 charges sismiques) et enfin les boucliers déflecteurs. Redondant les systèmes de contrôle de tir de la passerelle de commandement, cette pièce est totalement autonome et est conçue pour rester opérationnelle quand bien même la passerelle viendrait à être perdue.
• La salle des machines : située à la poupe, la salle des machines abrite, comme son nom l'indique, les systèmes de propulsion et d'alimentation du Trident. Organisés autour de deux puissants réacteurs, ces systèmes pourvoient aux énormes besoins du Trident tandis qu'un terminal dédié permet aux opérateurs de superviser le tout ainsi que l'ensemble des systèmes vitaux du navire.
Relié au pont supérieur par un large élévateur et même par une échelle de secours, le pont inférieur était lui divisé comme suit :
• La passerelle de commandement : ayant la particularité d'être située sous le pont supérieur du vaisseau, cette passerelle de commandement a l'avantage de protéger relativement ses occupants d'éventuels tirs ennemis mais surtout de leur permettre de surveiller les chargements et les déchargements opérés depuis le sas du pont supérieur notamment lorsqu'il s'agit de récupérer les sondes sous-marines.
Offrant également une meilleure visibilité à l'équipage lorsque celui-ci explore les fonds sous-marins, cette cabine a la particularité de pouvoir se détacher du reste du vaisseau : en cas d'extrême urgence, l'équipage peut s'y réfugier et s'en servir telle une capsule de survie. D'une autonomie de 48 heures, cette "capsule de survie" permettra ainsi aux survivants de rejoindre la surface sans encombre. Dans le vide spatial, loin de tout secours, il ne faudra par contre pas trop compter dessus…
• Les lieux de vie de l'équipage : ils sont composés de dortoirs (Jusqu'à 9 personnes grand maximum) relativement étroits et inconfortables, de la cabine du capitaine - plus luxueuse et avec accès privatif à la passerelle de commandement -, de la salle de projection pour les distractions et du mess qui fait également office de lieu de rassemblement.
• L'infirmerie & le laboratoire : dans cette pièce située à la poupe, on trouvera 4 cuves à Bacta, de 3 lits chirurgicaux, d'un kit de chirurgie, de 3 kits médicaux et d'une douzaine de medipacs. Si l'on ajoute à cela les deux capsules de stase expérimentales permettant de transporter les blessés graves, le Trident est doté là d'un véritable petit hôpital. Malgré tout, ce compartiment fait davantage office de laboratoire puisque l'équipe peut y transporter - grâce aux capsules de stases - étudier et préserver les échantillons biologiques les plus fragiles prélevés sur les planètes explorées.
• Le sas extérieur : porte d'entrée vers les expéditions en surface, ce sas abrite tout l'équipement nécessaire : combinaisons, masques respiratoires, pics alpins, armes, outils… Au cas où les explorateurs seraient exposés à un quelconque agent pathogène, une douche de décontamination y a également été installée.
• La capsule d'évacuation : bien que la passerelle de commandement puisse accessoirement faire office de nacelle de survie, le Trident dispose d'une capsule d'évacuation plus adaptée. Cette capsule individuelle peut maintenir en vie son unique occupant pendant près d'une semaine ; en tassant bien, elle pourrait accueillir jusqu'à trois personnes mais ses fonctions vitales se verraient alors considérablement réduites. Notons que, comme la passerelle, cette nacelle fonctionne également sous l'eau et que, grâce à ses répulseurs atmosphériques, elle peut ramener ses occupants à la surface sans aucun problème de décompression.

Continuité Star Wars et ligne éditoriale HoloNet
Il existe dans Star Wars plusieurs continuités indépendantes les unes des autres, impliquant des histoires parallèles pour certains personnages, ou autres éléments (époques, planètes, vaisseaux, etc.).
Star Wars HoloNet distingue quatre types de continuités : Légendes, Canon, The Star Wars, Infinities ; et les informations hors Continuité.