
Continuité : Légendes
De conception simple et rudimentaire, un Vaisseau-Nid représentait à lui seul un navire de colonisation gargantuesque, bâtit par les soins des Killiks sur le modèle de leur propres cités-ruches. D'une envergure avoisinant les 8 kilomètres de diamètre (entre 7,9km et 8,3km), soit la taille d'une petite lune, il n'obéissait à aucun schéma logique de construction, du moins pas de la façon dont le concevaient les standards galactiques. Ses formes pouvaient être grossièrement comparées à un œuf bosselé et disgracieux, d'aspect pierreux et agrémenté ça et là d'énormes ailerons directionnels. L'intérieur quant à lui ressemblait à un véritable dédale : un enchevêtrement inextricable de ponts, de tunnels, de hangars caverneux et autres salles prévues pour abriter les Killiks et leurs "affiliés". La construction de chaque vaisseau-nid se faisait d'ailleurs en fonction des matières premières qui étaient à disposition des insectes-ouvriers, mais aussi du matériel que les Killiks parvenaient à marchander auprès de tiers : système de gravité artificielle Hoersch-Kessel, détecteurs de chaleur Balmorran, packs de signalisation Kuati, etc... Ce qui explique que ces navires gargantuesques se ressemblaient sans être totalement similaires. Ne disposant ni des infrastructures adéquates, ni d'une technologie de pointe, la construction d'une flotte entière de vaisseaux-nids en moins d'une année solaire constituait une véritable prouesse rendue possible uniquement par l'esprit collectif et le travail inlassable des ruches Killiks.
En raison du statut ambigu de ces vaisseaux, ils étaient armés de batteries turbolasers, de canons lasers et de lance-torpilles à proton, autant pour la défense que pour l'attaque. Vraisemblablement récupérés au marché noir, le nombre de ces bouches à feu variait grandement d'un vaisseau à l'autre. Quant à ses hangars, ils pouvaient accueillir des centaines, voir des milliers de Vaisseaux-Flèches et des dizaines de vaisseaux de soutien. Du reste, au regard de ses dimensions pour le moins colossales, un vaisseau-nid devait disposait de puissants moteurs subluminiques et de puissants hyperpropulseurs pour pouvoir se déplacer, mais émettaient en contre partie une chaleur très importante qu'il fallait dissiper sous peine de fissurer la coque et de menacer son intégrité. Ce pourquoi la surface du navire était littéralement constellée de puits de chaleurs primitifs. Il était en revanche exempt de générateurs de boucliers déflecteurs, ce qui dans son cas était loin d'être un inconvénient. En effet, la taille et la robustesse structurelle du vaisseau constituaient sa meilleure défense : d'une part une couche protectrice de sécrébéton (équivalent Killik du permabéton) enrobait entièrement son armature et d'autre part la multiplicité des ponts internes, une centaine environ avant d'atteindre les points névralgiques, lui permettait d'encaisser un grand nombre de tirs, bien plus que de raison, avant de montrer le moindre signe de faiblesse.
Peu de temps après la crise de Qoribu et la relocalisation des nids Killiks dans la Nébuleuse d'Utegetu, les griefs envers les Chiss semblaient s'être dissipés. Mais avec l'épidémie de "Pétillement", les Killiks voulurent quitter leur domaine fraichement acquis et poursuivre leur colonisation territoriale là où elle s'était arrêtée, ce qui ralluma le feu aux poudres. L'Alliance Galactique, qui suivait de très près cette affaire, opta pour un blocus en règle de la nébuleuse. Une quinzaine de Vaisseaux-Nids, un pour chaque colonie Killik, accompagnés d'une masse pléthorique de Vaisseaux-Flèches tentèrent alors de forcer le barrage. S'il est vrai qu'ils ne constituaient pas des bâtiments de guerre à proprement parler, leur taille suffisaient à ridiculiser même les plus grands destroyers de la flotte adverse.

Continuité Star Wars et ligne éditoriale HoloNet
Il existe dans Star Wars plusieurs continuités indépendantes les unes des autres, impliquant des histoires parallèles pour certains personnages, ou autres éléments (époques, planètes, vaisseaux, etc.).
Star Wars HoloNet distingue quatre types de continuités : Légendes, Canon, The Star Wars, Infinities ; et les informations hors Continuité.