@Farguus et @jaina
Vous répondez par le subjectif, mais on en revient à la question déjà posée: quelle est la place des films et celle de ce qu'il y a autour, UE comme NC.
Or, il est indéniable que ce sont les UE qui suivent les films et pas l'inverse (ce qui n'aurait pas de sens et serait bien trop incertain), donc si, il y a bien un esprit SW clairement défini, non pas une multitude. C'est d'ailleurs d'autant plus vrai que c'est bien ce qui rattache les "puristes" de la TO à celle ci: quête du héros, inspiration du conte légendaire voire de la mythologie... Star Wars, à l'origine, c'est David et Goliath, Siegdried et Fafnir, et j'en passe.
A l'origine c'était ça, la Prélogie a nuancé par beaucoup d'intrigue politique et d'implicite, masi le registre épico-manichéen demeure tout de même prépondérant.
@Farguus, c'est le cas de 99% des oeuvres de SF ? Prenons l'exemple de Star Trek, que je pense être ce qu'il y a de plus proche en terme d'ampleur et d'ambiance: Star Wars, le contexte est toujours la guerre dans un espace galactique globalement connu et toujours délimité de la même façon (la galaxie). Star Trek, (beaucou plus SF pure et dure que SW) c'est de l'exploration spatiale, axée sur la découverte. L'esprit est vraiment le même ?
Donc mettre au même niveau ces thèmes et ceux (voir l'absence de thème) de l'U.E. je maintiens que ça ne colle pas.
Par conséquent, je réitère, il y a bien un esprit Star Wars définit par les films, pas toujours respecté par l'UE (je maintiens toujours pour les Vongs, désolé ^^ Sombre ne veut pas dire "mature". Pour moi, cette affaire de mecs cheatés qui se battent avec des tentacules n'est pas digne d'un star wars.), et qu'il convenait de remettre à l'honneur.
Après, que cet esprit soit pas forcément représenté dans des oeuvres mineures, soit, surtout si ça colle pas forcément.
NB; Farguus sait à quoi je fais référence en parlant des Mando, à savoir pas eux même dans leur globalité. En l'occurence j'imagine que les romans que tu aimes ne s'inscrivent pas dans cette ambiance un peu enfantine, mais le contexte s'y prête: l'oeuvre reste discrète, et l'histoire racontée colle à un autre genre. On s'attarde sur un détail partculier, donc c'est beaucoup moins gênant d'avoir une autre vision, dans le sens où ça n'affecte pas l'ensemble de l'univers Star Wars.
Le pb c'est que c'était pas le cas de l'UE en général.
Et s'il faut faire du cas par cas:
- les Vongs: pas besoin de revenir sur le coté commercial et non avenu des tentacules. C'est pas du Star Wars. Des super destroyer mis en pièces par des calamars géants, en somme: on dirait un mauvais manga.
-l'Empereur ressuscité: ça s'appelle pisser sur le sacrifice de Vador à la fin du 6.
-TFU: pareil: une idée intéressante, mais un perso cheaté qui vient rouler sur le plus grand méchant du cinéma.
-Battlefront 2: rebelotte ! En gros la 501 c'est la seule vraie légion de beaux gosse de la Grande Armée, elle fait tout le boulot sur TOUTES les planètes, et les autres servent à faire joli et garder les mondes conquis...
-TOR/KOTOR: une ambiance de progrès techno et de civilisation galactique beaucoup trop proche de celle de la saga alors qu'on est 3000/4000 ans auparavant: en somme, l'univers n'aura pas avancé. Sur le reste, rien à dire. En revanche, là encore, apparition d'une super arme qui vient faire de l'ombre à l'Etoile de la Mort. en relativisant le machin (ce que la base Starkiller fait aussi à merveille, je le reconnais)
- TCW: wait... Et merde, cette bouse est canon. un argument en faveur de la vocation mercantile du NC, je vous le concède plus que bien volontier. ça, je ne me l'explique pas.
Autant d'exemple pour illustrer l'ombre que l'UE (pas seulement legends, finalement) a fait aux films, ce qui, malgré la qualité que je ne remet pas en cause, était l'écueil dans lequel ne pas tomber. Faire passer les films au rang de simple étape dans la chronologie, et leur esprit très épico-manichéen au second plan, moi ça me dérangeait.
PS: JAMAIS un fan devra se justifier de l'UE. Un fan, c'est juste un passionné. Les films SW suffisent amplement pour se faire (c'est même pour ça que certains suivent avec l'UE). Et on peut absolument être fan de pleins de trucs, c'est même relativement courant ! Être fan, ça ne se définit pas par l'exclusivité d'une spécificité. Au contraire, c'est un état d'esprit, ce qui entraine souvent d'être fan de plusieurs choses.