
Espace Hutt, Nar Shaddaa
Nar Shaddaa ressemblait à première vue à la Cité Galactique. La Lune des Contrebandiers comme elle était couramment appelée n'offrait cependant pas la même dimension de prestige que la plupart des mondes du Noyau, bien plus influents au temps de la République.
Le satellite appartenait au cartel des Hutt basée sur la planète mère Nal Hutta autour de laquelle il tournait en orbite.
Gelfran pour décrire cette cité urbaine, avait insisté sur le fait qu'elle ne manquait pas de charme. Oreste avait vite compris que ce n'était que de l'ironie. Hormis quelques espaces spécialement aménagés pour la gent prestigieuse et compromise dans leur relation d'affaire avec les Hutt, les rues constituaient un véritable cloaque dans lequel il n'était pas bon de s'attarder.
Même dans les niveaux supérieurs, il était aisé d'encaisser un malheureux coup de vibrolame sur un simple malentendu.
Ils passèrent devant un établissement aux moeurs douteuses, promettant avec moult hologrammes représentant des silhouettes féminines aux courbes avantageuses des menus plaisirs tarifés, lorsque le Jedi corellien jugea bon de poser la question qui lui brûlait les lèvres.
-Bon, assez de mystères. À qui va-t-on parler?
-Mirol Shogun, fit le contrebandier. C'est un intermédiaire qui travaille pour le Kadijac Besadii, il contrôle pour eux le Secteur Rouge.
Oreste resserra un peu plus son capuchon sur le crâne. Sur les conseils de son ami, il avait pris soin de revêtir la tenue standart de quelqu'un qui ne roulait pas sur les crédits et qui survivait en pratiquant des activités commerciales illégales.
-Il va nous aider contre l'Empire, vous êtes sûr?
-Pas lui, personnellement, lui avoua l'ancien soldat. Mais il connaît ceux qui pourraient nous être utiles.
Malgré son allure détendue, il était soucieux. Oreste le perçut aisément.
-J'imagine que ce ne sera pas gratuit.
-Oui, c'est un problème, avoua Gelfran. Mais je garde toujours un atout dans la manche.
Ils empruntèrent une ruelle qui raccourcissait le trajet les menant à la forteresse du lieutenant du clan Hutt. Ils se pincèrent les narines lorsque des effluves nauséabondes agressèrent leur odorat.
-On peut savoir lequel?
-Le culot, glissa le contrebandier avec malice.
-Parfait, nous voilà sauvés.
Ils débouchèrent sur une place correctement aménagée, dominée par un bâtiment massif qui dépassait d'une large tête la plupart des tours sombres et anonymes de la lune. Ils comprirent d'après le dispositif de sécurité déployé qu'ils n'allaient pas entrer chez n'importe qui.
Un homme grand et massif s'interposa en les apostrophant rudement:
-On passe pas.
Oreste masqua un sourire goguenard, réalisant que le garde malgré son uniforme rutilant trahissait des origines peu flatteuses dans le milieu criminel. Le genre d'individu peu recommandable qui ne s'embarrasait pas d'explications complexes.
Gelfran freina en levant ses mains en signe d'apaisement.
-On se détend, je viens discuter affaires avec Mirol.
-Il reçoit personne aujourd'hui, vieux débris. Débarasse le plancher ou j'arrangerai tes rhumatismes.
Le contrebandier soupira, en levant les yeux au ciel.
-Ah, pourquoi compliquer les choses?
-Besoin d'aide? Lui proposa alors Oreste qui empoignait discrètement son blaster.
-Pas la peine, je te remercie.
L'ancien vétéran s'efforça de sourire aimablement au cerbère indélicat.
-Bon voilà, je m'appelle Gelfran Delen. Le jeune nouveau qui m'accompagne se nomme Oreste et il débute dans le métier dont je lui apprends les rudiments essentiels. Mirol me connaît, je lui ai déjà rendu service par le passé.
-Et alors?
-Je détiens quelque chose qui lui appartient.
Le Jedi l'observa en train d'accrocher sans sourcilleux les yeux de chien Akk.
-Et tel que je le connais, il ne sera pas content s'il apprend que quelqu'un, un de ses employés par exemple, l'a empêché de le récupérer.
Le garde le dévisagea avec soupçon avant de s'éloigner dans un grognement énervé.
-Bougez pas, leur intima-t-il avant de saisir un comlink.
Il revint vers eux quelques instants après, tandis que des droïdes de sécurité commençaient à converger vers le duo pour les tenir en respect avec leurs armes intégrées dans les bras et dans le torse.
-Vous pouvez entre mais sans vos armes.
Le Jedi marqua une brève hésitation à se délester de son blaster avant que son ami ne l'y encouragea d'un hochement du menton.
-Vous les récupèrerez avant de sortir, leur assura le garde. Mirol vous recevra dans son bureau, dernier étage.
-Merci, fit Gelfran.
Tous deux passèrent devant lui et empruntèrent le turbo ascenseur qui les amena aux appartements du chef de gang local. Inutile de préciser qu'ils étaient étroitement escortés par une meute de gardiens à la mine farouche qui n'inspirait pas la franche rigolade.
Oreste en profita pour glisser au contrebandier:
-Dites vous avez confiance en ce Mirol?
-Je n'irais pas jusque-là, concéda Gelfran. C'est quelqu'un de dangeureux qu'il vaut mieux éviter d'arnaquer. Mais il ne nous causera pas de tort si nous ne lui donnons pas de raison de le faire, ajouta-t-il pour le rassurer.
Le couloir dans lequel ils débarquèrent brillait d'un luxe raffiné, que l'on ne retrouvait que rarement dans des mondes aussi reculés de la Bordure Extérieure. Ce Mirol Shogun qui rendait nerveux le contrebandier semblait bénéficier grâce aux Hutt d'une certaine influence sur la Lune des Contrebandiers.
Un homme assez intelligent et impitoyable pour savoir monnayer cette influence à bon escient. Le chef de la sécurité, un weequay, les guida jusqu'à la porte.
Il leur grogna dans son dialecte de Sriluur d'entrer et les deux humains furent introduits dans le domicile du baron local de la pègre.
Le salon rivalisait d'un style et d'une classe qui résumait la position sociale de l'homme de taille moyenne qui se présenta devant eux, entourant dans ses bras deux courtisanes twi leck, légèrement vêtues.
-J'espère que nous ne dérangeons pas, s'excusa Gelfran qui s'avança pour lui tendre la main.
Mirol Shogun ricana d'un air léger tandis qu'il laissa les twi leck aux atouts avantageux, se rhabiller un peu plus décemment. Les traits de leur hôte barbu aux cheveux longs grisonnants semblaient aimables et ses manières affables.
Il possédait néanmoins un regard perçant intimidant, une diversion qui lui permit de rajuster sa chemise quelque peu défaite avant de se recouvrir d'une élégante robe de chambre.
-Au contraire, nous venons de terminer de nous amuser. N'es-ce pas, mesdames?
Celles-ci répondirent d'un gloussement aîgu avant de quitter les lieux d'un pas léger avant que le propriétaire n'invita ses visiteurs à s'approcher et à s'installer à un divan face à lui. Mirol prit place dans un fauteuil avant de leur servir du brandy chandrilien.
-Quand cet idiot de Mlok m'a appris que tu détiendrais quelque chose qui m'appartenait, j'ai su que tu tenais beaucoup à me voir.
-Je savais bien que tu ne croirais pas un iota de ce poodoo, lui confia le contrebandier.
Son interlocuteur glissa un regard curieux vers Oreste qui gardait un masque impavide.
-En effet, je connais très bien tes petits tours, vieux mynock futé. D'où ma question, quelle est la raison de votre présence sur Nar Shaddaa?
Le Jedi sentit dans la Force qu'il serait inutile d'essayer de le tromper. On ne survivait pas dans un milieu aussi dangeureux sans une bonne dose de paranoïa et d'intuition aiguisée par l'instinct de conservation.
-Nous allons régler nos comptes avec l'Empire.
Mirol Shogun retint un rire moqueur.
-C'est plutôt direct, je dois le reconnaître. J'ai toujours admiré ton talent de mettre les pieds dans le plat au mauvais moment. Sans que tu ne mesures les conséquences d'ailleurs.
-Je sais que tu connais les personnes adéquates que nous pourrions employer.
-Si tu penses pouvoir leur transmettre ton idéalisme, bonne chance à toi. L'idéalisme de toute façon, cela n'a jamais été bon pour les affaires. Je pensais que tu l'avais compris depuis longtemps.
Mirol leva son verre à hauteur de menton, pour admirer avec un regard vague les reflets bruns mousseux de la liqueur alcoolisée.
-Je me suis souvenu qu'il existait des choses pour lesquelles cela vaut la peine de se battre. Sans que cela ne soit une question de crédits.
-Et je parie que ton jeune ami – que tu n'as pris la peine de me présenter en passant – y est pour quelque chose.
Oreste demeura impassible lorsque Mirol l'interrogea du regard.
-Il n'a pas eu besoin de me convaincre. Alors tu as l'intention de nous aider, oui ou non? Reprit Gelfran avec un zeste d'impatience.
-Je suis quelqu'un de pragmatique, tu ne m'auras pas par les sentiments.
-Salopart de banquier muun désséché, jura l'ami du Jedi. Ne t'inquiète pas pour le paiement, je couvrirai largement tes frais.
Mirol étira alors ses lèvres en un léger rictus énigmatique.
-Gelfran, je crains que nous n'ayons un petit souci. Je suis au courant de tes déboires avec le Soleil Noir, tu leur dois un paquet de creds.
-Et alors? S'agaça l'intéressé. Qu'es-ce que cela peut te faire, si tu es payé pour le service que tu peux me rendre?
-Parce que l'argent auquel tu fais allusion n'est plus en ta possession.
Mirol posa alors son verre sur la table basse, à coté d'un petit coffret dont il ouvrit le couvercle. Au creux de sa paume déployée, brillait l'éclat scintillant d'un joyau translucide aussi brillant que les feux d'une étoile en pleine vie et aussi gros qu'un caillou.
Gelfran bondit sur ses pieds, les poings serrés. Le jeune corellien surpris par sa réaction, observa que ses traits devinrent livides alors que dans ses perceptions, il sentit sa colère s'exprimer en un torrent débridé.
C'était la première fois qu'Oreste le vit dans un tel état de fureur.
-Sale voleur, cracha-t-il entre ses dents.
-Allons, je t'en prie. As-tu le moindre titre de propriété qui prouverait que tu en es l'unique et légitime propriétaire? Je me doute que non.
La colère de Gelfran retomba d'un seul coup, lorsqu'il réalisa dans quelle galaxie il vivait. Une galaxie où chacun suivait ses propres règles, Mirol Shogun compris.
-Ces perles Shaferen, tu aurais du en garder seul le secret. Un secret n'est plus un secret si plus d'une personne est au courant.
-Ne commence pas à me faire la leçon, martela Gelfran.
-Je n'insisterais pas étant donné le mal que tu éprouves à en retenir certaines. Pour en revenir à notre affaire actuelle, je crains de ne pas pouvoir t'aider davantage.
-Contente-toi de me dire où ils se trouvent pour que je puisse les contacter moi-même.
-Le Soleil Noir cherche à étendre son emprise partout dans la galaxie avec la bénédiction de l'Empire, y compris ici. Les Hutt se préparent à la guerre et mobilisent toutes leurs ressources disponibles. Personne ne vous aidera.
Les deux visiteurs fulminaient intérieurement d'être venus pour rien. Pour une fois, ce n'était pas Oreste le plus en colère. Il s'étonna lui-même de poser une main apaisante sur l'épaule de Gelfran pour l'empêcher de sauter à la gorge de Mirol.
Le contrebandier se détendit un peu avant qu'ils ne se détournèrent pour gagner la sortie.
-Attendez, leur fit le baron local du crime.
Le Jedi corellien remarqua l'ombre du remords assombrir les traits de Shogun.
-Gelfran, je sais que nos chemins ont divergé depuis que nous avons combattu côte à côte pour la République contre le cartel de Stark.
-Divergé? Sans blague. Quant à la bataille de Troïken, Je m'en souviens très bien encore comme si c'était hier, répliqua le contrebandier avec amertume. Si j'avais su ce que tu deviendrais, je n'aurais pas pris la peine de te sauver la vie, salopart de murglak.
Mirol demeura impassible devant cette pique.
-Je ne l'ai pas oublié et c'est pourquoi je t'offre une information fraîche qui vient de me parvenir depuis peu.
-Tu viens de me prouver que tu n'es pas digne de confiance.
-La confiance est un mot qui n'existe plus pour moi. C'est le meilleur moyen de se faire poignarder dans le dos. Sur ce point, les Hutt se sont montrés d'excellents professeurs.
-Ouais, l'élève a même dépassé le maître.
Mirol ignora le fiel de Gelfran et fixa ensuite le jeune corellien par dessus l'épaule de son ancien camarade d'armes. Oreste eut le sentiment qu'il avait deviné sa véritable nature.
Perspicace..
-Si tu veux bien, gagnons du temps. À l'instant où je vous parle, des Jedi qui ont échappé à la Purge vont bientôt se réunir sur Kessel.
-Tu as une idée de leurs projets?
-Aucune, à vrai dire.
Il fut bientôt évident pour Gelfran que Mirol ne s'adressait plus à lui mais à son jeune ami. Comme s'il savait qui il était.
-Mais je ne pense pas qu'ils y sont seulement pour discuter.
-À qui d'autre l'as-tu dit? Le pressa le contrebandier.
-Personne. Mais si j'étais vous, je n'attendrai pas que l'Empire les surprenne et n'abrège leurs retrouvailles.
Gelfran et Oreste échangèrent un regard dubitatif qui trahissait leur perplexité. La générosité de leur hôte ne leur semblait pas du tout naturelle sur le coup. Le corellien étendit donc ses perceptions sensorielles pour le sonder.
Sans percevoir la moindre once de duplicité.
-Merci, concéda le contrebandier.
Prononcer ce mot lui coûtait bien plus qu'il ne pensait, Mirol Shogun ne fut pas dupe.
-De rien, lui répondit-il seulement.
Il ne se leva même pas pour les raccompagner, cela aurait été superflu.
Lorsque la Perle du Corsaire quitta l'orbite de la Lune des Contrebandiers, Oreste affichait une mine crispée sur son siège de copilote. Gelfran qui s'occupait des manoeuvres pour le saut en hyperespace, finit par s'en apercevoir.
-Qu'es-ce qui te tracasse, gamin?
-J'ai seulement un mauvais pressentiment.
Les étoiles s'étirèrent à l'infini avant que le vétéran ne pivota son siège dans sa direction.
-Mirol ne nous trahira pas.
-Pourquoi en êtes-vous si certain?
-Je lui ai sauvé la vie, il me sera toujours redevable. Cela fait partie des choses qu'il n'a pas encore oubliées. S'il voulait nous livrer à l'Empire, il aurait tout fait pour nous retenir. Nous ne pouvons en dire autant de son entourage.
-Il savait que j'étais un Jedi.
-C'est un homme très intelligent, cela ne m'étonne pas de lui. Beaucoup au sein de la milice de Ranulph Tarkin le haïssaient pour ça.
Le voyage vers le système de Sleheyron, une escale qui précédait leur arrivée à Kessel, dura une demi heure standart. Lorsqu'ils réintégèrent l'espace normal, Oreste prévint son ami:
-Ne programmez pas le saut, je vais bientôt recevoir un appel.
-Comment le sais-tu?
-Une intuition.
À l'instant où il lui répondait en souriant avec nonchalance, la Perle du Corsaire réceptionna sur le canal principal ledit appel. Qui fut initialisé par Gelfran.
L'hologramme d'une femme au port digne et droit se matérialisa devant les deux hommes curieux. Le Jedi corellien avait reconnu immédiatement la femme qui l'avait persuadé sur Coruscant de patienter avant d'entrer en action contre l'Empire.
Visiblement pour elle, le moment était enfin venu.
-Maître Shadday, j'ai bien cru que vous m'aviez oublié depuis le temps.
-Je n'oublie jamais un frère. J'ai appris ce qui vous est arrivé sur Corellia et je tenais à vous faire part de mes condoléances pour la perte de votre famille.
Oreste les accepta d'un simple hochement du menton.
-Je veux leur rendre maintenant justice.
-Dans ce cas, vous serez le bienvenue parmi nous sur Kessel. Moi et ceux qui m'ont rejoint sommes prêts à frapper l'Empire.
-Qu'avez-vous décidé?
-Nous allons bientôt en discuter, ne soyez pas en retard. Fin de transmission.
Son hologramme disparut dans un flash. Puis Gelfran s'empressa d'entrer dans le navo ordinateur les coordonnées de Kessel.
-Bon je ne suis pas fâché de quitter l'Espace Hutt, confia-t-il au jeune homme.
-Et moi donc.
Il abaissa subitement son capuchon, se raidissant brusquement lorsqu'une perturbation agita rudement les courants de la Force.
-Vous avez gardé les boucliers levés, Gelfran?
-Non, pourquoi? Il n'y a pas d'âme qui vive aux alentours et ce n'est pas conseillé de laisser les écrans déflecteurs activés pendant l'hyperespace.
-Relevez-les, maintenant.
Éveillé par le ton tranchant de son camarade, le vétéran de la Guerre Hyperspatiale de Stark ne put se retenir de froncer les sourcils.
-Eh, une minute! Qu'es-ce qui te pre..
Les alarmes de proximité hululèrent sans crier garde, un clairon funeste qui annonçait l'immnence d'un danger.
Dans un flash, un vaisseau de guerre apparut à deux kilomètres droit devant eux. Malgré la distance, il ne ressemblait pas en apparence à un quelconque navire impérial. Les consoles tactiques permirent d'identifier un étendart que tous deux connaissaient à connaître intimement.
Celui du Soleil Noir.
Leur irruption à proximité même de l'Espace Hutt montrait que le Prince Xizor n'avait pas peur de provoquer les kadijics. Et qu'il était déterminé à leur mettre la main dessus.
Et leur présence ici ne pouvait être fortuite.
-Une personne de trop a parlé, on dirait, grogna Oreste en fusillant le contrebandier d'un regard noir.
Gelfran examina l'antique frégate de classe Foray, qui se rapprochait à marche forcée, en larguant des chasseurs stellaires du hangar principal. Qu'il reconnut comme étant des intercepteurs A 6, des chasseurs que la République avait utilisé contre le cartel de Stark.
D'une puissance de feu loin d'être négligeable.
-Je te l'ai dit, on ne peut pas faire confiance à l'entourage de Mirol.
-Vous pourriez arrêter de prendre sa défense.
Gelfran releva les boucliers à pleine puissance et la Perle du Corsaire encaissa sans broncher les premières salves décochées.
-Si cela ne te dérange pas, nous reprendrons cette discussion plus tard.
Il cilla à peine devant l'hostilité d'Oreste, qui se depêcha finalement de rejoindre la batterie arrière.
Voilà ce sera tout pour ce soir! à la prochaine!