Droïde ouvrier BLX

  Conçu par Serv-O-Droid de nombreuses années avant la Guerre des Clones et la fin de la République Galactique, le droïde ouvrier BLX fut pensé pour remplir toutes sortes de tâches basiques dans des domaines très variés. Cette polyvalence extrême, allant à l'encontre de la plupart des concepts de droïdes qui sont en général spécialisés sur un ou deux domaines précis, fut décidée par les dirigeants de Serv-O-Droid dans l'espoir d'accroître les ventes du BLX. Dans un premier temps, le bon départ et les retours de clients satisfaits donnèrent raison à cette stratégie : le BLX, vendu au prix de 8.995 crédits, s'avérait effectivement capable de remplir toutes sortes de missions, ses pieds magnétiques lui autorisaient des sorties dans l'espace ou dans n'importe quel milieu à gravité réduite, et son armature renforcée faisait de lui un droïde résistant et endurant.

  Mais après une introduction plutôt réussie sur le marché, les limitations du BLX finirent par jouer contre lui. Sa conception simple et polyvalente n'allaient en effet pas sans contreparties : ses senseurs auditifs et visuels étaient en effet calibrés très strictement sur des fréquences standards, sa vitesse de déplacement et son temps de réponse s'avérèrent plutôt lents à l'usage, et même son apparence rude et primitive finirent de casser son image de bon ouvrier droïde. Les ventes chutèrent aussi brutalement qu'elles avaient grimpé lors de son introduction sur le marché, et ce n'est que grâce à sa résistance générale et diverses évolutions apportées par Serv-O-Droid pour améliorer son apparence, que les ventes du BLX purent se maintenir à un niveau acceptable pendant encore plusieurs années, avant que la compagnie ne décide finalement de cesser la production de ce modèle.

  Comme la plupart des modèles de droïdes, le droïde ouvrier BLX peut parfaitement être reprogrammé et modifié pour remplir d'autres taches. Certains politiciens et ambassadeurs ont un jour possédé un modèle BLX modifié pour servir d'assistant personnel. Cette affectation requiert peu de modifications, si ce n'est l'ajout d'un comlink - éventuellement crypté si son propriétaire possède quelques petits secrets - et d'une unité de traduction pour faciliter les échanges avec d'autres espèces (bien que cette modification ne fasse pas d'un BLX l'équivalent d'un droïde de protocole spécialisé).

  Bien qu'il s'agisse d'une modification assez inhabituelle pour un droïde ouvrier, il est également possible de transformer un BLX en unité de senseur longue portée. En effet, ce droïde possède la particularité d'amplifier le signal sur les fréquence utilisées habituellement pour les systèmes de senseurs. Cette faculté, à la grande surprise des ingénieurs de Serv-O-Droid d'ailleurs, est permise par l'armature interne et le câblage se trouvant dans la tête du droïde, ce qui n'était pas du tout volontaire de la part de ses concepteurs. Néanmoins de nombreux groupes paramilitaires et mercenaires ont profité de l'aubaine pour reconvertir des BLX en unité de senseurs mobiles, simplement en leur ajoutant les senseurs adéquats. Selon certains chiffres, cette modification augmenterait la distance de scanner du droïde à 5 kilomètres.

  Certaines organisations militaires et autres techniciens se trouvant dans des secteurs isolés ont également été amenés à reconvertir des droïdes ouvriers BLX en générateurs portables afin de bénéficier d'une source d'énergie pour des véhicules, des armes lourdes, ou tout autre équipement. Dans une telle configuration, le "droïde énergétique BLX" peut également recharger des batteries portables et autres cellules énergétiques personnelles. Les travaux nécessaires à cette modification sont assez importants : retrait du compartiment de stockage pour y placer le générateur principal, remplacement des pieds magnétiques par des pieds classiques pour éviter les interférences, et enfin remplacement du processeur heuristique par un processeur basique afin d'éviter des problèmes avec le système d'exploitation du droïde lors des cycles de recharge. Enfin, il est nécessaire de renforcer l'armature du droïde pour éviter tout problème de surchauffe, ce qui entraîne des frais supplémentaires d'au moins 1.000 crédits.