Destroyer stellaire de classe Impérial-I


Le Destroyer Stellaire de classe Impérial-I est un vaisseau de combat lourd qui fut notamment en service dans la Marine Impériale sous l'Empire Galactique, mais aussi sous la Nouvelle République.

Continuité : Légendes


  Dans la longue histoire des flottes stellaires de combat, peu de vaisseaux peuvent se vanter d'occuper dans l'imaginaire collectif une place aussi importante que les Destroyers Stellaires de Classe Impériale. Ces imposants mastodontes, qui symbolisent à eux seuls la toute-puissance du premier Empire Galactique né en l'an -19, n'auront eu besoin que de quelques années pour se faire connaître de tous les peuples de la galaxie, et pendant longtemps leur silhouette seule suffira à emplir d'effroi les pilotes les plus téméraires...

Le Destroyer Stellaire de classe Impériale-I est né de l'esprit de l'ingénieur Lira Blissex - la fille de Walex Blissex, le "père" du Destroyer Stellaire de classe Victoire - qui se rendit célèbre dans les derniers mois de la Guerre des Clones en créant un autre appareil de combat lourd, le fameux Destroyer Stellaire de classe Venator. Le Venator, qui fut produit en masse pour servir dans la flotte de la République Galactique alors en lutte contre la Confédération des Systèmes Indépendants, fut en son temps le vaisseau de combat le plus puissant qu'une flotte puisse aligner, et participa aux dernières batailles spatiales de la guerre. Après la reddition des Séparatistes et la création du premier Empire par le Chancelier Suprême Palpatine - qui n'était en fait que le Seigneur des Sith tant recherché par l'Ordre Jedi - l'armée républicaine céda progressivement le pas à une armée impériale dans laquelle les clones étaient de moins en moins présents. La plupart des méga-corporations et chantiers navals qui travaillaient pour la République continuèrent d'oeuvrer pour le nouveau régime de Palpatine - parfois certes sous la contrainte.

  Parmi ces sociétés, celle des Chantiers Navals Kuat fut sans doute la plus importante, principalement par l'intermédiaire de Lira Blissex, dont l'esprit imaginait sans cesse de nouveaux concepts tous plus impressionnants les uns que les autres - un trait de caractère d'ailleurs partagé par son "concurrent" Raith Sienar. Immédiatement après le succès du Venator, l'ingénieur spatial s'était déjà remise à ses plans et imagina un nouveau modèle de croiseur de combat, le Destroyer Stellaire de classe Imperator. Juste après la fin de la Guerre des Clones, les premiers prototypes d'Imperators étaient déjà en phase de test dans quelques chantiers navals impériaux top-secrets, et accessibles uniquement aux plus hauts dignitaires de l'Ordre Nouveau.

  Malgré ses qualités indéniables, l'Imperator ne connut jamais de déploiement massif et ne fut en fait qu'une étape vers le développement d'un projet encore plus ambitieux. Peu de temps après l'instauration du régime impérial, Lira Blissex se maria avec Denn Wessex, l'un des premiers gouverneurs régionaux institués par l'Empereur Palpatine, et profita de cet "appui" politique nouveau pour favoriser davantage le projet "Destroyer Stellaire", à un moment où l'expansion des forces militaires de l'Empire constituait la priorité numéro un et connaissait un accroissement sans précédent. Grâce à ses travaux sur le Venator et sur l'Imperator, Lira Wessex aboutit rapidement à son concept "final" : le Destroyer Stellaire de classe Impériale.

  En raison de ses dimensions encore jamais vues à l'époque - 1.600 mètres au total - et de ses équipements requérant une quantité d'énergie phénoménale, le projet de Lira Wessex fut abondamment débattu par l'Etat-Major impérial, dont bon nombre d'officiers pensaient qu'il s'avèrerait techniquement irréalisable. Les critiques se turent lorsque les premiers exemplaires de Destroyers de classe Impériale sortirent des Chantiers Navals de Kuat, qui ne devaient dans l'avenir jamais stopper leurs chaînes de production. Au final, Lira Wessex aura eu raison de se battre pour son projet, car le Destroyer Stellaire de classe Impériale sera au total produit à plus de vingt-cinq mille exemplaires durant toute la Guerre Civile Galactique et sera utilisé successivement et sous des formes diverses par l'Empire Galactique, la Nouvelle République, les Vestiges Impériaux, puis l'Alliance Galactique.

  En raison de son succès indéniable, et des besoins croissants de la Marine Impériale en matière de navires de combat lourds, Wessex et les Chantiers Navals Kuat développèrent vers la fin de l'Empire une version légèrement améliorée du Destroyer Stellaire de classe Impériale-I, dénommée Destroyer Stellaire de classe Impériale-II, mieux armée et plus blindée. Relativement rare à la fin de la Guerre Civile Galactique, le modèle II connut une expansion notable dans les rangs des Vestiges Impériaux et de l'Alliance Galactique, la Nouvelle République s'étant majoritairement appuyée sur des appareils de conception mon calamarienne.

I. Caractéristiques techniques principales


  a. Générateur d'énergie

  Il s'agit là du coeur du vaisseau, sans lequel le projet Destroyer Stellaire n'aurait jamais pu aboutir à un appareil de cette taille et de cette puissance. En effet, pour alimenter tous les systèmes du vaisseau - armes, bouclier, moteurs, systèmes environnementaux, etc. - les ingénieurs de Kuat, Lira Wessex au premier rang, durent rivaliser d'ingéniosité et repousser les limites de l'ingénierie spatiale de combat de l'époque. Car aucun appareil ne pouvait se vanter à ce moment d'être aussi gourmand en énergie : un seul saut en hyperespace représente plus d'énergie que bien des planètes n'en ont consommé dans toute leur histoire !

  Dès le départ, les impératifs étaient clairs : le Destroyer Stellaire devait pouvoir maintenir ses écrans déflecteurs à pleine puissance, utiliser toutes ses batteries turbolasers et ioniques, assurer la survie de l'équipage, et se déplacer en espace réel, le tout en même temps et sur une durée prolongée. Un véritable défi que Lira Wessex et les ingénieurs des Chantiers Navals de Kuat parvinrent à relever avec l'aide de la mégacorporation Sienar, qui avait tout intérêt à l'époque à ce que le projet aboutisse - les destroyers allant de pair avec toute la gamme des chasseurs TIE développée par Raith Sienar.

  Le résultat de cette coopération aboutit finalement à la création du Réacteur à Ionisation Solaire 1-a2b de Sienar, un générateur assez puissant pour alimenter tous les systèmes du Destroyer - tout en se gardant une réserve au cas où. Ce générateur, qui occupe la place centrale dans le vaisseau, mesure environ 200 mètres de circonférence et dépasse légèrement de la partie ventrale de l'appareil. Ce "bulbe", recouvert d'une épaisse couche de blindage composé d'un mélange de duractier et de carbonite, est virtuellement indestructible et ne constitue pas, malgré les apparences, un point faible que les pilotes de chasse pourraient exploiter, tant la coque est résistante à cet endroit.

Destroyer stellaire de classe Impérial-I

Vue du réacteur à ionisation solaire du Destroyer Devastator
Image extraite du DVD "Star Wars Episode IV - Un Nouvel Espoir"



  b. Baies d'appontage

  Le Destroyer Stellaire possède deux baies d'appontage, l'une principale et l'autre auxiliaire. La baie principale, qui se trouve sur la partie ventrale, peut accueillir des appareils d'une taille de cent cinquante mètres au maximum, soit la taille d'une Corvette corellienne CR-90. Protégée par un champ de force, cette baie ouverte sur l'espace est en fait la zone de lancement principale des escadrilles de chasse du Destroyer, qui embarque 72 TIE. Pour aider à la manoeuvre des chasseurs TIE, cette baie est parsemée de pinces d'amarrage et de rayons tracteurs qui guident les petits appareils à l'atterrissage et au décollage.

  Tous les vaisseaux embarqués et l'équipement nécessaire à leur maintenance sont stockés dans d'immenses hangars situés non loin de cette baie principale et y sont reliés par de grandes plates-formes mobiles et ascenseurs, qui acheminent le matériel dans les deux sens. La baie principale est également utilisée pour les navettes de classe Lambda et les nombreux appareils de transport de fret qui ravitaillent le destroyer.

  Un peu plus à l'avant du vaisseau, toujours sur la partie ventrale, se trouve la baie secondaire, qui est en général fermée par une porte blindée. Ce hangar secondaire est utilisé, en temps normal, pour les mouvements de Transport d'assaut Gamma ATR-6, de transports de stormtroopers DX-9, et des barges de débarquement. En situation d'urgence, si le hangar principal est inutilisable pour quelque raison que ce soit, tous les hangars internes communiquent également avec la baie secondaire et celle-ci peut être utilisée pour lancer ou réceptionner des chasseurs, à une cadence légèrement inférieure à la baie principale.

Destroyer stellaire de classe Impérial-I

Vue de la baie secondaire d'un Destroyer Stellaire, en approche d'Endor.
Image extraite du DVD "Star Wars Episode VI - Le Retour du Jedi"



  c. Propulsion subluminique et hyperluminique

  Le Destroyer Stellaire de classe Impériale est un vaisseau imposant par sa taille et son armement, mais qui ne cède en rien à la vitesse. Grâce à ses trois puissants moteurs ioniques Destroyer-I fabriqués dans les Chantiers Navals Kuat, le vaisseau peut atteindre une vitesse subluminique de 60 MGLT, soit autant que la plupart des appareils civils en service à l'époque. Seuls les chasseurs militaires de l'Alliance peuvent aller plus vite. Lorsque le Faucon Millenium s'échappa de Tatooine avec Han Solo, Chewbacca, Luke Skywalker et Obi-Wan Kenobi à son bord, le pilote corellien eut toutes les peines du monde à distancer les deux destroyers lancés à sa poursuite, et ne dut son salut qu'à un passage rapide en hyperespace.

  En cas de problème sur les moteurs principaux, le Destroyer possède également quatre moteurs ioniques d'urgence de type Gemon-4 fabriqués par la compagnie Cygnus, qui construit également le Torpilleur d'Assaut Xg-1. Rarement utilisés, ces moteurs subluminiques constituent toutefois une sécurité indispensable sur un vaisseau aussi coûteux à tous points de vue. Les moteurs auxiliaires sont également parfois utilisés pour accélérer plus vite, ou pour manoeuvrer à faible vitesse lors d'engagements réunissant un grand nombre de navires (comme durant la bataille d'Endor, par exemple).

  L'hyperpropulsion du Destroyer, avec son facteur x2, ne constitue pas une performance exceptionnelle, mais juste le minimum pour un vaisseau militaire de cette importance. La plupart des vaisseaux de l'Alliance, qui privilégie la rapidité et l'agilité à la puissance de feu, disposent d'une hyperpropulsion de classe 1. Si l'hyperpropulseur principal est endommagé, le Destroyer dispose d'un système de secours de classe 8, bien assez suffisant pour rejoindre un dock de réparation impérial dans des délais raisonnables.

Destroyer stellaire de classe Impérial-I

Les propulseurs principaux et auxiliaires du Destroyer Avenger, vus depuis le Faucon Millenium
Image extraite du DVD "Star Wars Episode V - L'Empire contre-attaque"




  d. Passerelle de commandement


  La passerelle de commandement du Destroyer constitue la seule partie surélevée du vaisseau par rapport à structure principale. Conçue ainsi pour permettre un champ de vision le plus vaste possible, elle est également plus vulnérable que le reste du vaisseau et fait donc l'objet d'une protection particulière, notamment en étant couverte par un grand nombre de batteries turbolasers. Ce qui n'empêche nullement les catastrophes comme cela arriva après la bataille de Hoth, lorsque l'Escadron de la Mort poursuivait le Faucon Millenium à travers un champs d'astéroïdes. Durant cette poursuite, un Destroyer Stellaire fut percuté par un astéroïde long de plusieurs dizaines de mètres et que les artilleurs n'avait pas eu le temps d'intercepter. Malgré la puissance des écrans déflecteurs, la collision pulvérisa la passerelle de commandement et tua une grande partie de l'équipage.

Destroyer stellaire de classe Impérial-I

La passerelle du Destroyer Tyrant, au début de la bataille de Hoth
Image extraite du DVD "Star Wars Episode V - L'Empire contre-attaque"




  e. Rayons tracteurs

  Comme tous les appareils militaires de grande taille, le Destroyer Stellaire de classe Impériale possède des rayons tracteurs pour immobiliser des cibles et faciliter leur destruction ou leur capture. Les dix rayons tracteurs Phylon Transport Q7, disposés dans des tourelles mobiles et manipulés par des équipes de dix hommes d'équipage, sont assez précis pour saisir au vol un cargo léger et le stopper net, et bien que leur efficacité soit moindre contre des chasseurs stellaires rapides, il n'est pas rare que l'opérateur d'un rayon tracteur parvienne à saisir dans ses filets le meilleur des pilotes, comme en fit l'expérience Luke Skywalker à l'époque de la campagne de Thrawn. Malgré ses réflexes, le jeune Jedi fut en effet pris dans l'un des rayons tracteurs du Chimaera commandé à l'époque par le Grand Amiral Chiss, et ne dut son salut qu'à son ingénosité et son audace : au lieu de tenter de fuir - ce qui n'aurait fait qu'endommager son chasseur X-wing - il retourna son appareil vers le Destroyer et tira une torpille à proton, qui fut instantanément attirée par le rayon tracteur et qui, en explosant, lui donna le temps de faire un saut hyperspatial d'urgence. Cette tactique inédite constitue l'un des rares moyens d'échapper à un rayon tracteur.

  Les rayons tracteurs sont de puissance variable. Les modèles Q7 de Phylon Transport installés sur les Destroyers Stellaires de classe Impériale, qui tirent leur énergie directement du réacteur à ionisation solaire, sont les plus puissants jamais construits si l'on excepte ceux qui étaient installés sur les deux Etoiles de la Mort, et peuvent même combiner leurs effets s'ils sont utilisés en coordination. Ainsi, les cibles potentielles vont du chasseur stellaire, long d'une dizaine de mètres, à la Frégate Nébulon B - un appareil de combat pourtant long de trois cents mètres ! La portée maximale d'un rayon tracteur Phylon Q7 est de 120 kilomètres.

  Peu avant la bataille de Yavin, le Destroyer Devastator parvint à capturer la corvette corellienne de la Princesse Leia en orbite de Tatooine. Après avoir neutralisé ses systèmes de communication avec quelques tirs de turbolasers bien placés, le Destroyer utilisa ses batteries ioniques et ses rayons tracteurs pour attirer l'appareil consulaire dans son hangar principal, où il fut abordé et capturé par les stormtroopers.

Destroyer stellaire de classe Impérial-I

La corvette corellienne de la Princesse Leia capturée par les rayons tracteurs du Devastator
Image extraite du DVD "Star Wars Episode IV - Un Nouvel Espoir"



  f. Ecrans déflecteurs

  Pour protéger efficacement un vaisseau de 1.600 mètres de long, Lira Wessex fit placer sur la structure de commandement, le point le plus haut du navire, deux énormes dômes-générateurs d'écrans déflecteurs ISD-72x, conçus en interne. A eux deux, ces générateurs fournissent au Destroyer une protection équivalant à 4.800 SBD, soit bien plus que n'importe quel autre vaisseau de combat de l'époque.

  Malheureusement pour la Marine Impériale, cette disposition extérieure, si elle permet une répartition optimale du bouclier sur toute la surface du vaisseau, ne va pas sans inconvénient : ainsi disposés au sommet de la tour de commandement, les deux dômes constituent une cible de choix pour les chasseurs ennemis, qui peuvent tenter de détruire les boucliers du Destroyer. C'est ce qui se passa lors de la bataille d'Endor lorsque deux A-wings parvinrent à détruire les boucliers du Super Destroyer Stellaire Executor - construit sur le même principe - en y tirant une salve de missiles à concussion. Cependant, il est à noter que jamais ces petits appareils n'auraient pu avoir le même résultat si l'Executor n'avait déjà eu une bonne partie de son bouclier endommagé par la confrontation avec la flotte rebelle. Lorsqu'un Destroyer possède des boucliers intacts, et en prenant en compte le fait qu'il est protégé par plusieurs escadrilles de chasse, les dômes ne constituent en général pas la cible la plus importante d'une flotte ennemie.

  Note du Rédacteur : il faut ici, plus qu'ailleurs, différencier les jeux vidéo X-wing & suivants, de l'ensemble des autres sources officielles. Dans les simulateurs de vol, les dômes-générateurs de bouclier des Destroyers peuvent être détruits avec quelques torpilles à proton. Dans ce cas de figure, un Destroyer peut voir ses boucliers passer de 100% à 0% en l'espace d'un instant, avant même d'avoir essuyé un tir de laser. Utilisée en conjonction avec un canon ionique (avec un Y-wing ou un B-wing, par exemple), cette technique permet de neutraliser un Destroyer Stellaire avec un seul chasseur, en quelques minutes, puis de le détruire au laser ! Il est bien évident que les concepteurs de jeu ont revu les caractéristiques du Destroyer à la baisse pour des raisons de jouabilité. Si on se réfère aux autres sources Star Wars, il semble beaucoup plus improbable de pouvoir venir à bout d'un Destroyer avec un seul chasseur, voire même avec toute une escadrille. Si Lucasarts avait respecté totalement la cohérence de l'univers Star Wars, les jeux vidéo auraient été tout simplement injouables et la plupart des vaisseaux lourds auraient constitué des adversaires bien trop puissants.

Destroyer stellaire de classe Impérial-I

Vue des générateurs d'écran déflecteur d'un destroyer lors de la bataille d'Endor
Image extraite du DVD "Star Wars Episode VI - Le Retour du Jedi"



  g. Systèmes annexes

  Le Destroyer Stellaire de classe impériale comporte un grand nombre de systèmes performants et modernes. Ses détecteurs notamment, sont considérés comme les plus puissants que l'on trouve sur un bâtiment de guerre à l'époque de l'Empire. Connectés et coordonnés par des ordinateurs de contrôle de vol de type Txs-431, ces senseurs étaient utilisés pour scanner tous les appareils passant à proximité, et consulter notamment l'état de l'armement ou des boucliers, ou les formes de vie présentes à bord. En mission de combat, ce puissant réseau de détecteurs est utilisé pour coordonner les escadrilles de chasse en fonction des menaces, et intercepter les communications ennemies.

  A la poupe du navire, juste au-dessus des réacteurs, se trouve une gigantesque porte blindée qui n'est autre que le conduit d'expulsion des déchêts. La procédure impériale standard impose que les déchêts soit ainsi expulsés dans l'espace avant chaque saut hyperspatial. Il s'agit des ordures générées par l'équipage, mais aussi et surtout d'équipements parfois imposants - carcasses d'appareils endommagés, etc. - qui font la joie des récupérateurs passant par là...


II. Systèmes offensifs

  a. Batteries Turbolaser

  Lorsque le Destroyer Stellaire de classe Impériale-I sort sur le marché, au début de la Guerre Civile Galactique, il s'agit du vaisseau de combat le plus dévastateur que l'on puisse trouver dans la galaxie. Son armement principal se compose de soixante batteries de Turbolasers Taim & Bak XX-9, bien assez puissantes pour pulvériser n'importe quel autre vaisseau en une ou deux salves bien placées - à l'exception notable des célèbres Croiseurs Stellaires MC80 constuits par les Mon Calamari.

  Les batteries turbolasers d'un Destroyer de classe Impériale sont organisées en groupes coordonnés, chacun étant commandé par un sergent-artilleur. Chaque batterie est reliée au système de visée principal composé d'un système LeGrange, qui permet de cibler de manière relativement efficace la plus rapide et la plus petite des cibles, y compris des chasseurs stellaires comme le X-wing ou le Y-wing. Cependant, il est à noter que la disposition des batteries turbolaser sur la structure du Destroyer constitue une faille majeure - l'une des seules, à vrai dire - car leur répartition est très inégale : alors que la puissance de feu est concentrée sur la partie dorsale et devant la passerelle de commandement du navire, la poupe et la partie ventrale du destroyer constituent des parties vulnérables que les petits chasseurs stellaires peuvent exploiter. De plus, cette disposition des batteries offensives a été pensée avant tout pour le combat de vaisseau à vaisseau, à longue portée. Les pilotes de chasse de l'Alliance ont donc très rapidement appris à opérer au plus près de ces mastodontes pour pouvoir éviter la majeure partie des tirs.

  Les batteries de turbolasers ont une portée optimale de 15 kilomètres, mais peuvent tirer jusqu'à 100 kilomètres de distance. Bien que leur usage principal soit le combat spatial, ces armes peuvent également s'avérer dévastatrices pour opérer un bombardement orbital et peuvent sans problème raser une petite ville en quelques salves. En général, la puissance de feu alignée par un Destroyer est amplement suffisante pour s'assurer de la conquête ou de la reddition de n'importe quelle planète, à l'exception des plus modernes et donc des mieux défendues.

  Sorti des Chantiers Navals Kuat juste avant le Super Destroyer Stellaire, le Destroyer de classe Impériale-II dispose quant à lui de cent emplacements de turbolasers, composés pour moitié de batteries classiques et pour moitié de batteries lourdes, capables de pénétrer les puissants écrans déflecteurs des vaisseaux capitaux de l'Alliance Rebelle. Ces batteries de dernière génération sacrifient la maniabilité et la précision et s'avèrent donc moins pratiques pour toucher des chasseurs stellaires.

  Selon des informations récentes, il semblerait que le Destroyer Stellaire Mark I soit également équipé, de chaque côté de la passerelle de commandement, de trois batteries turbolaser lourdes capables de pulvériser n'importe quel vaisseau de petite ou moyenne taille d'un seul coup. Ces batteries constitueraient l'armement le plus puissant du destroyer.

  b. Batteries ioniques

  Si le Destroyer Stellaire de classe Impériale est un vaisseau de combat capable de détruire n'importe quelle cible, bon nombre des missions qui lui sont allouées requièrent un minimum de finesse et la capture d'une cible intacte. Dans les faits, et en dehors des opérations de combat de grande ampleur qui furent menées par la Marine Impériale durant toute la Guerre Civile Galactique, les Destroyers utilisèrent majoritairement ces armes, qui possèdent l'avantage de ne pas faire de dégâts structurels mais de neutraliser les systèmes électroniques.

  Les soixantes batteries ioniques Borstel NK-7 du Destroyer Stellaire Impérial, montées principalement sur la partie dorsale du navire, sont assez puissantes pour neutraliser n'importe quel vaisseau d'une seule salve, et peuvent tirer jusqu'à 80 kilomètres de distance (bien que leur portée optimale soit de 10 kilomètres). Les quelques minutes suivant un tir de canon ionique voient en général l'apparition d'un ou plusieurs transports de stormtroopers ou de soldats d'infanterie de marine, chargés d'aborder et capturer la cible.

  Si la plupart des capitaines de Destroyers n'eurent guère recours à ce type d'arme en combat réel, préférant utiliser la puissance de leurs turbolasers, certains stratèges comme le Grand Amiral Thrawn ne s'en privèrent pas et mirent en évidence tout l'intérêt qu'il pouvait y avoir à neutraliser une cible en plein combat pour, par exemple, l'attirer avec des rayons tracteurs et s'en servir comme bouclier pour protéger une partie rendue vulnérable par les combats.

  Jugé peut-être trop important pour les missions auxquelles le Destroyer de classe Impériale avait à faire face, le nombre de batteries ioniques fut revu à la baisse dans le modèle Impérial-II, et ramené à vingt emplacements.

  Le destroyer Mark I est également équipé, de façon plus marginale, de deux batteries ioniques lourdes, situées de part et d'autre de la passerelle de commandement, dans le prolongement des batteries turbolaser lourdes.

Destroyer stellaire de classe Impérial-I

Effet d'une arme ionique sur un vaisseau : le Destroyer Tyrant est touché par un tir de batterie ionique Kuat V-150, une arme beaucoup plus puissante qu'une batterie ionique Borstel mais dont les effets sont identiques
Image extraite du DVD "Star Wars Episode V - L'Empire contre-attaque"


  c. Autres armes

  Bien que les rapports à ce sujet soient contradictoires et bien souvent floues, certaines sources indiquent que le destroyer de classe impériale-I possèderait d'autres armes que celles évoquées plus haut. On peut citer notamment la présence de deux batteries de quad-laser (ou quad-turbolaser), chacune sitée sur les flancs du vaisseau; ainsi que l'existence de trois tourelles (laser ou turbolaser) placées en ligne, au milieu de la partie dorsale de la coque, dans le prolongement de la superstructure. D'autres sources sembleraient indiquer la présence de multiples canons laser de défense localisée, mais il semblerait que les rapports techniques se contredisent à ce sujet. Peut-être s'agit-il d'une évolution au sein de la classe impériale-I, mais rien n'est absolument vérifiable en la matière.

III. Equipage & Troupes embarquées


  a. Equipage

  Pour fonctionner à 100% de ses capacités, un Destroyer Stellaire de classe Impériale requiert pas moins de 37.085 hommes d'équipage, soit 36.810 hommes d'équipage, techniciens et officiers, et 275 artilleurs chargés de manipuler les cent-ving batteries lourdes du vaisseau.


  b. Vaisseaux embarqués

  Le Destroyer Stellaire de classe Impériale n'est pas qu'un appareil de combat, c'est aussi un porte-vaisseaux capables de déployer un grand nombre de chasseurs en très peu de temps sur le champ de bataille et aptes à mener toutes sortes de missions de patrouille et de reconnaissance.

  Pour assurer les missions spatiales, le Destroyer dispose de six escadrilles de chasse, soit 72 appareils au total, dont la composition varia sensiblement tout au long de sa carrière. A l'époque de son déploiement, au début de la Guerre Civile Galactique, il embarquait six escadrons de chasseurs TIE/ln; une répartition dont on pourra apprécier la polyvalence...

  Pour faire face à de nouvelles menaces, et grâce aux avancées de Sienar dans le développement de nouveaux appareils, les Destroyers furent équipés peu après la bataille de Yavin d'un escadron de bombardiers TIE/sa et d'un escadron d'Intercepteurs TIE en remplacement de deux formations de chasseurs TIE/ln. A l'époque de la bataille d'Endor, la Marine avait accéléré le déploiement des intercepteurs, mais les TIE/ln composaient encore 80% de la chasse impériale. Par conséquent, les destroyers étaient équipés de trois escadrilles de TIE/ln, de deux escadrilles d'Intercepteurs, et d'une escadrille de bombardiers.

  Cette répartition ne vaut évidemment que pour les Destroyers opérant dans des secteurs-clé ou dans des zones dangereuses. Certains parmi les plus privilégiés ne comptaient même que des Intercepteurs à la place des TIE/ln. A contrario, les vaisseaux considérés comme moins importants n'avaient aucun intercepteur dans leurs hangars, et devaient se contenter de modèle TIE/ln totalement obsolètes à la fin de la Guerre Civile Galactique. De même, les vaisseaux moins pioritaires devaient se contenter de TIE/gt à la place de bombardiers TIE/sa.

  Ainsi, il est très difficile, voire impossible, de déterminer avec précision la composition des 72 chasseurs d'un destroyer. Une configuration très courante à l'époque de la bataille de Hoth se composait ainsi de 36 chasseurs TIE/ln, 12 Intercepteurs, 12 bombardiers, et 12 TIE/rc de reconnaissance. Mais ces chiffres évoluèrent considérablement tout au long de la Guerre Civile Galactique.

  La plupart des Destroyers Stellaire étaient également équipés de cinq Torpilleurs d'Assaut Xg-1 à long rayon d'action, mais ces appareils étaient le plus souvent utilisés pour des missions de patrouille, voire pas utilisés du tout par des capitaines impériaux trop habitués aux TIE et peu enclins à utiliser des chasseurs similaires dans leurs caractéristiques aux appareils de l'Alliance. Le faible nombre de Torpilleurs déployés dans la Marine fut également un gros handicap, car aucun Destroyer n'a jamais disposé d'escadrilles complètes de ces vaisseaux pourtant bien plus performants que les TIE/sa - mais aussi et surtout bien plus coûteux.

  Pour les opérations de transport de personnel ou de matériel léger, chaque Destroyer dispose de huit navettes de classe Lambda, généralement utilisées par le personnel technique, les officiers ou les dignitaires impériaux de passage. Ces navettes sont utilisées aussi bien pour les voyages spatiaux que planétaires.

  En outre, chaque destroyer embarque un nombre indéterminé et variable de patrouilleurs Skipray et transports d'assaut de classe Gamma. Enfin, et pour illustrer la diversité des configurations de chaque destroyer, certains possèdent tantôt un contingent de quinze transports DX-9, tantôt un nombre équivalent de navettes de débarquement de classe Sentinelle. Il semble donc quasiment impossible de déterminer une configuration-type des vaisseaux d'assistance embarqués dans les hangars des Destroyers Stellaires de l'ère impériale.


  c. Troupes terrestres

  Le Destroyer est aussi et surtout un formidable transport de troupes interstellaire, capable de mener des opérations d'invasion planétaire à grande échelle. Si la plupart des mondes hostiles à l'Empire ne nécessitent qu'un seul Destroyer, les planètes les plus avancées et les mieux protégées ne peuvent être prises que par une flotte composée de six Destroyers Stellaires, accompagnés de plusieurs vaisseaux d'escorte et de transports de troupes.

  Les troupes d'assaut d'un Destroyer se composent de 9.700 stormtroopers, et d'un contingent de véhicules lourds composé de vingt Transports d'Assaut Tout-Terrain et de trente Transports de Reconnaissance Tout-Terrain. Les véhicules et la majorité des troupes d'infanterie sont déployées au sol par douze barges de débarquement, tandis que les opérations requérant moins de puissance de feu ou davantage de mobilité peuvent être menées par les quinze navettes de débarquement de classe Sentinelle du destroyer. Ces dernières servent également pour les opérations de reconnaissance au sol et peuvent ainsi débarquer très rapidement quelques éclaireurs et leurs motojets.

  Pour les missions à long terme, chaque destroyer embarque dans ses soutes une garnison préfabriquée, qui peut être déployée très rapidement, et composée de 800 stormtroopers, 10 TB-TT, 10 TR-TT, et 40 chasseurs TIE.

Destroyer stellaire de classe Impérial-I

Le Tyrant en orbite de la planète Hoth, en position de blocus
Image extraite du DVD "Star Wars Episode V - L'Empire contre-attaque"


IV. Destroyers célèbres


  Etant donné le nombre important de Destroyers Stellaires construits durant et après la Guerre Civile Galactique, il n'est pas étonnant qu'un certain nombre aient gravé leur nom dans l'Histoire, en bien comme en mal. Il serait trop long de répertorier ici tous les destroyers connus, mais on peut toutefois en citer quelques-uns parmi les plus importants.

  Durant la Guerre Civile Galactique, tous les destroyers connus étaient sous contrôle de l'Empire. Le Devastator (Imperial-I) servit notamment comme vaisseau-amiral de Dark Vador pendant un certain temps, et participa à la capture du navire consulaire de la Princesse Leia en orbite atour de Tatooine. Le Devastator fut par la suite délaissé par le Seigneur des Sith au profit d'un vaisseau plus puissant, l'Executor.

  Le Destroyer Stellaire de classe Impériale-II Avenger est également tristement célèbre, puisqu'il détient le record absolu de planètes conquises par la force durant la Guerre Civile Galactique. Il participa également à la bataille de Hoth et poursuivit - sans succès - le Faucon Millenium.

  A l'époque néo-républicaine, le Destroyer le plus célèbre fut sans aucun doute le Chimaera qui, en plus d'avoir participé à la bataille d'Endor quelques années auparavant, fut choisi par le Grand Amiral Thrawn pour son retour sur le devant de la scène. Après la mort de Thrawn, le Chimaera se retrouva dans la flotte des Vestiges Impériaux, toujours sous le commandement de l'amiral Pellaeon, et c'est à bord de ce vaisseau que fut signé le traité de paix historique conclu entre les Vestiges et la Nouvelle République. Par la suite, le Chimaera participa à la guerre contre les Yuuzhang Vong et intégra la flotte de l'Alliance Galactique lorsque les Vestiges intégrèrent le nouveau gouvernement galactique. On ignore ce qu'il advint de ce vaisseau prestigieux après la guerre contre les Yuuzhan Vong. A l'époque du conflit opposant l'Alliance Galactique aux Killiks, le Grand Amiral Pellaeon commandait un nouveau Super Destroyer Stellaire, le Megador.

  Le Destroyer Stellaire ayant l'histoire la plus originale est sans aucun doute l'Aventurier Errant (ex-Virulence) du capitaine Booster Terrik. Capturé lors du conflit qui opposa l'Escadron Rogue aux forces d'Ysanne Isard, l'Aventurier Errant fut l'un des seuls, sinon le seul, Destroyer Stellaire possédé par un particulier. Entièrement repeint en rouge et délesté de la plupart de ses armes par la Nouvelle République, l'Aventurier Errant fut d'un grand secours aux Jedi lors de la guerre contre les Yuuzhan Vong, en leur servant notamment de base mobile, à une époque où l'Académie de Yavin 4 avait été attaquée par les extragalactiques.

Destroyer stellaire de classe Impérial-I

L'Aventurier Errant de Booster Terrik
Image extraite de la couverture japonaise du roman "L'aurore de la victoire 1: Conquête", par Tsuyoshi Nagano

Informations encyclopédiques
Destroyer stellaire de classe Impérial-I
Nom
Destroyer stellaire de classe Impérial-I
Nom original
Imperial I-class Star Destroyer
Classe
Vaisseau de Combat lourd
Modèle
Constructeur
Taille
1600 m
Equipage
36.810 hommes
275 artilleurs
Armement
60 turbolasers
60 batteries ioniques
6 turbolasers lourds
2 batteries ioniques lourdes
10 rayons tracteurs
Autres armes (?)
Troupes
Terre :
- 9.700 stormtroopers
- 20 TB-TT
- 30 TR-TT
Espace :
- 6 escadrilles de TIE
- 15 Transports DX-9
- 5 Torpilleurs d'Assaut
Terre/Espace :
- 8 navettes Lambda
- 12 barges à TB-TT de classe Thêta
- 15 navettes Sentinelle

Note : la composition des troupes ci-dessus fait l'objet de grandes variations selon les vaisseaux et l'époque.
Soute
36.000 tonnes métriques
Hyperpropulsion
x2 (de secours : x8)
Affiliation

Informations administratives
Auteur principal

Date de création
avant 2006

Date de modification
05/10/2020

Nombre de lectures
284 967


Note de la fiche
3 membres ont noté la fiche "Destroyer stellaire de classe Impérial-I" 5 sur 5

Sources

Langue française
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Continuité Star Wars et ligne éditoriale HoloNet

Il existe dans Star Wars plusieurs continuités indépendantes les unes des autres, impliquant des histoires parallèles pour certains personnages, ou autres éléments (époques, planètes, vaisseaux, etc.).

Star Wars HoloNet distingue quatre types de continuités : Légendes, Canon, The Star Wars, Infinities ; et les informations hors Continuité.

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